Faire le bruit de parole ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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L’imiter. Mais sans jamais rien dire. Qu'est-ce à dire ? D'abord, les mots écrans**. Puis, le (faux) danger désigné. Jouer à la complicité. Enfin, la posture corporelle. Et mon tout c'est ne jamais être là, présent, entier, responsable, imputable, critiquable, louable aussi, gris comme un passe muraille, quasi in-identifiable…sauf pour agripper, accrocher et saisir les biens matériels et financiers…

 

** que l'on peut faire passer pour des tics de langage, des formules toutes faites, des effets de l'époque, etc…

 

La parole telle un grand obstacle, une perte de temps – pire, un piège où il n'est jamais bon de tomber !!! Tactique : contourner le site "parler", fuir (au sens physiologique) tout débat, ne plus rester soi-même dans le visible social, se fondre dans un jet d'encre sans mots cernables…bref, déparler, déserter les mots, se tirer du langage, détaler devant tout ce qui vous donnerait des contours trop précis, une personnalité identifiable…autant les intérêts restent toujours plus personnalisés, les bénéfices encore plus individuels – autant, pour tout le reste il s'agirait de se fondre dans la masse…

 

Reprenons nos constats…les mots écrans – oui, tels des sociétés écrans afin d'empêcher toute transparence sur vos vraies pensées. Ne plus laisser aucunes prises à quiconque. Se glisser entre les perspicacités…Facile de se dissimuler derrière la formule tics de langage inconscient lorsqu'une volonté vigilante semble présider à l'opacité qu'ils sèment partout… Faire le bruit de parole pointe vers la peur de n'être que soi- même. Afin de s'évader, aussi, dans les escroqueries en grand…

 

Puisque…les aveux pleuvent.. ce qui (nous) dérange ce sont ces explications qui impliquent, ces paroles vives qui éveillent des émotions authentiques et des sentiments palpitants : pas bon, faut avoir le cœur le plus rétracté, fermé et glacial possible. Ces incitateurs à l'Humanité faut les chasser !!!. Oui ces vocables non convenus qui peuvent nous forcer, par la bande, sans le vouloir vraiment, comme par inadvertance, de dire "le fond de notre pensée" – c'est la grande catastrophe et pas du tout le krach boursier, le tsunami, etc – juste cela, pouvoir être perçu-e aussi nu-e qu'un humain en actes…et cela surtout pas – déguerpir devant tout risque d'authenticité, d'identité univoque, de clarté d'expression…flouter tout de votre vérité contraint à demeurer dans le flou permanent…Le danger se pointe bien – à force de fuir l'authentique l'on peut parvenir à tous les signes d'égarements les plus incrustés et phagocytateurs.

 

User des formules creuses…qui ne font qu'imiter à jamais sans jamais être, s'incarner, se rester complètement soi…oui, juste afin d'attirer la complicité, mais complicité si factice, artificielle, mimée, bidon, qui ne dure que le temps d'un mot, d'un signal si bref…et disparaît dans une montagne toujours plus haute à gravir…puisque les éboulements successifs de ces tics verbaux (mots écrans volontaires – d'après nous) qui ne font référence qu'à l'ailleurs, l'invisible, l'absence, la foule inexistante ou toujours silencieuse, le consensus qui ne pourra jamais se montrer, l'approbation qui ne pourra jamais se compter, etc…ne se démasque et ne s'avoue que c'est juste afin de ne jamais être là, présent, entier, responsable, imputable, critiquable, louable aussi, gris comme un passe muraille, quasi in-identifiable…

 

De devenir dépersonnalisé-e (toujours un-e autre !) face à toute parole, pensée, discours, opinions, etc…A force de n'avoir plus que des intérêts "trop" personnels, si hyper égoïstes, antisociaux, qu'il faut toujours dissimuler, masquer, ne jamais laisser deviner – c'est la tactique de devenir machine, mécanique, irréfléchi, automatisé, le plus bestial possible qui aura prévalue…toute vie intérieur – le trésor suprême de la vie, pourtant, – sacrifiée pour que ces intérêts "trop" personnels puissent ne jamais être perçus

 

Or – le silence qui se prolonge permet, justement, de deviner, ressentir, déduire, observer, détecte les anomalies, les tisser entre elles, s'intriguer, se focaliser, se concentrer, faire jouer tout son instinct, etc. Ce qui met ces escrocs existentiels en grand danger !!!…

 

            Faire le bruit de parole serait, alors, afin d'empêcher tout silence ?

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans méthodes de pensée

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