Fascisme et apartheid consuméristes ?
Dès que vous analysez, et à votre stupéfaction, vous vérifiez que les deux structures existent dans l'idéologie consumériste.
D'abord se méfier de toutes les facilités mentales que de prétendues élites s'accordent pour rendre spécifique et tangible, visible et ciblé, etc – ce qui forme toute une mentalité collective…Et les comportements qui vont avec. Les tendances déshonorantes à s'en prendre, exclusivement, aux faibles, aux absents, aux démunis, à qui ne peut répondre, etc ont déjà été déjouées par le sens des mots… Oui la Queste des Questions a clarifié les mouvements sous- jacents aux représentations sociales - qui a démuni les démunis ? Ils ne sont pas démunis tous seuls – ils ont ETE démunis, et par qui alors ? oui, qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc…
Ainsi, face à cette spoliation prise en flagrant délit, qu'est-il fait ? Tenter d'enfermer les victimes dans des catégories. Puis stigmatiser la catégorie. Et – enfin – faire subir à ces victimes ce que leurs spoliateurs devraient clairement subir… Mais lorsque l'on démasque tous les procédés ceci offre :
1- perte de l'assisse morale qui permet de désigner. "Les regrouper dans la même entité, les accuser tous collectivement de parasitisme les accuser de nourrir de la malveillance et d'indicibles dangers pour le reste de la société est un exercice de choix chargé de valeur, et non une description objective (p. 161. - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie, octobre 2008)."
2 – comment sont inversés les torts, qui est bourreau se fait croire alors victimes ? "On y parvient en récrivant leur histoire non dans le langage de la privation, mais dans celui de la dépravation (p.163 – ibid)." Les démunis deviennent ceux qui démunissent. A part dans une illusion d'optique, ceci reste impossible !!!
3 – ce n'est plus le doigt qui calomnie dont on suit la direction mensongère mais la sale gueule qui secoue ce doigt que l'on regarde en face : "inutilité et danger appartiennent à la grande famille des concepts essentiellement contestés. Ce qui signifie que lorsque nous les utilisons comme outils de désignation, ils manifestent la flexibilité grâce à laquelle les classificatoires ainsi obtenues permettent d'accueillir les plus sinistres démons qui hantent une société tenaillée par les doutes concernant l'avenir de tout type d'inutilité, ainsi que par des peurs diffuses, volatiles et néanmoins ambiantes (p. 160– ibid)." Bref, ces "preuves évidentes" de la vilenie de telles"catégories" ne désignent rien et c'est le dernier qui parle qui a raison.
4 – rendre bien visibles les flagrants délits : "la ghettoïsation et la criminalisation des victimes du consumérisme, l'intensité de leurs souffrances ainsi que la cruauté de leur sort sont bien issus de l'apartheid préalable (p.169 – ibid)."…supprimez l'apartheid et vous supprimez, aussi, un des terreaux du fascisme…qui pratique, alors, la non- assistance à personne en danger ?
5 - ce qui démontre …"pour paraphraser Gregory Bateson, lorsque la perte de la communauté morale se combine à la technique de la suppression de tout ce qui est perçu comme problématique, vos chances de survie sont pour ainsi dire nulles. Lorsque, en plus, on les associe à l'indifférence morale, les solutions prétendues rationnelles aux problèmes humains virent toutes à l'irrationnel (p. 164 – ibid)."
6 - tout fascisme ne survit que dans l'irrationnel, non ? Tous ces êtres conditionnés et manipulés "qui croyaient être des créatures honnêtes et éthiques et qui, malgré tout, ne voyaient pas pourquoi les victimes de leur violence, qui n'étaient plus comptées depuis longtemps parmi les membres de la famille humaine, devaient être les cibles de leurs empathies et compassions morales (p. 164– ibid)." Les fascistes de bases se voyaient infiniment comme des "gens biens" !!!
7 - le plus jamais ça commence dans l'impossibilité sociale de faire condamner des catégories. De ne plus permettre que des classements unilatéraux, des étiquettes arbitraires, etc acquiescent que l'on vous condamne SANS PASSER PAR VOUS. Si dire "arabe", "underclass" ou "miséreux" perd tout sens juridique, tout impact médiatique, ne mène plus nulle part - et, au contraire, se retourne contre le proférateur, clair que les structures fascistes de penser vont, plutôt, quitter les têtes…
8 – le chef de la bande enfin bien coincé et identifié : "la séduction du marché est aussi une source incomparablement efficace de division (p. 166 – ibid)." Il nous faut nous prémunir du marché, offrir toutes les armes de protections à nos concitoyens. C'est lui, le marché, le danger, la bêtise bestiale, pas eux !!!
9 – etc.
10 – idem..
Des preuves juridiques suffisantes que le consumérisme appartient à la structure mentale qui crée les fascismes et les apartheids – sont réunies. Reprenons, maintenant, les mécanismes et leurs causes déclenchantes dans le consumérisme…
Puisque – le comble de l'insupportable – c'est que les consommateurs drogués osent créer une underclass, la classe où l'on jette, où l'on "ignore", la classe de l'oubli, de l'indifférence, de la déshumanisation complète… depuis les fascistes nul n'avait plus osé…non, seulement ils/ elles osent mais s'en glorifient comme d'une pourriture…or cette seule faon de procéder les fait bien "chuter" dans cette underclass – le consumériste est bien la lie de l'Humanité, son déchet déchu, le nihiliste le plus répulsif depuis la naissance du monde, la honte suprême de la vie…Alors qu'ose-t-il/ elle mettre sans son underclass ? En fait, la majorité d'entre nous – que ce soit la mère célibataire, les pauvres qui vivent en "cité", tous ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, oui les inclassables, les comportements intraitables…etc…"une longue liste, en expansion continue, de toutes sortes de catégories, suit ces définitions" (p. 171 - ibid)." – qui peut vraiment échapper à cet apartheid fasciste ?
L'apartheid, et ses déraisonnables cruautés, est donc plus virulent que jamais. Il ne faut pas se tromper de révolte, ce ne sont pas les "chômeurs" mais les "non- consommateurs" qui représentent ces exclus ( par négation de leur vie et expulsion des espaces dits publics) contre lesquels on a tous les droits (nous venons de le vérifier à la parenthèse précédente). Jusqu'aux médias mercenaires (vendus au plus offrant – et sans garantie de probité d'information !) qui collaborent avec la police consumériste dans l'irrespect le plus absolu de la vie des non-consommateurs. Dans laquelle ils peuvent faire irruption comme ça leur chante (voir p.163)…pourquoi ne pas débouler semblablement dans les illégales salles de montages télés ? L'illégalité constitutionnelle de les chasser, unilatéralement, des rues et pourquoi les drogués à la consommation…etc… partout la même pensée fasciste : "personne n'a besoin d'eux, personne ne veut d'eux, tout le monde les abandonne – où est leur place ? La réponse la plus courte est : hors de la vue (p. 162- ibid)." De que criminel dangereux est-il parlé ? Oh! uniquement de qui n'est pas un "acheteur actif et efficace des biens et services imposés par le marché"…qui est le plus illégal des deux, le plus délinquant ? Qui "impose" une publicité qui prouve bien à que point la publicité MENT – puisque si l'équilibre de l'offre et de la demande était si respectée, pourquoi l'offre ne fait que matraquer, déséquilibrer tout et tirer toutes les couvertures à soi ? Et le marketing (les techniques pour arnaquer les consommateurs) n'est-ce pas criminel ? Consommer, face à la vie et la nature, délinquances tous azimuts, non ? Etc. Tiens donc, vous venez d'entrer dans les questions dont les réponses "avouent", toutes, latrès grande délinquance du consumérisme et de sa…Bourse. Trouvez- vous, ici, une seule raison de ne pas les mettre en prison ?
Bien, absolument aucune ?
Comment va finir l'histoire ?
Dans l'humour cosmique le plus fraternel et sororal. Voyez plutôt : "ceux/ celles qui ne reçoivent jamais les bonnes cartes vont devenir tentés de passer à un autre jeu qui "respecte, lui, les règles du jeu" où elles/ ils pourront viser, enfin, d'autres ressources (p. 168 – ibid)."
Telles celles de quitter dare dare le consumérisme
si facho et de barbarie d'apartheid.
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi queLA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu