Faut que ça rapporte à quelqu'un

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Ce sont les phrases les plus rabâchées, dont la patine tient lieu de justification, qui, soudain, explosent comme les plus furieuses déraisons. En est le cas de ce "faut que ça rapporte à quelqu'un". Penser c'est savoir établir des hiérarchies, des différenciations entre essentiel et accessoire. Ici, trône le monde à l'envers, le caprice frivole prend la place de la nécessité vitale. Le familier tient lieu de raisonnement, puisqu'il "faut", autant que boire ou manger, aveuglement de la tête baissée qui fonce que (fermeture aiguë de l'angle d'action!)...quelqu'un…Tout l'argument s'est rétréci au frelon fonçant sur la cible sous-titrée "il n'y a pas de pilote dans l'avion".

 

Tout être sage, tout adulte, tout humain raisonnable, choisit plutôt le il faut que ce soit utile à tout le monde, que ça nuise au moins de monde possible, que ça ne ruine, de préférence, personne. Mais que cela correspond le plus aux besoins collectifs tramés par les contraintes de ne pas détruire la planète, de ne pas démanteler la Société et de préserver la civilisation. Alors, dans ce contexte, le "il faut que ça rapporte à quelqu'un" tout ceci devient tout à fait secondaire, mineur ou annexe. Le plus qu'infantile capitalisme en a, étourdiment, fait son essentiel, son prioritaire, son indispensable. L'impératif apparaît comme la civilisation entière rapetissée et abrégée en la minorité attitude, la société déviée et déportée pour le seul avantage du très petit nombre, ou la Nature écourtée et rognée pour la folie complète de qui "croit" à l'argent comme supplantant la réalité.

 

« Faut que ça rapporte à quelqu'un" efface donc toute autre préoccupation. Que trop relaient ces lubies indéfendables retarde, outrageusement, les prises de consciences. Ce qui ne dessert personne, en général, sert tout le monde. Tout pour un c'est plutôt rien pour les autres. Donc l'entêtement maladif d'une poignée de marginaux capitalistes à "gagner". Tilt. "Gagner": le mot central de la folie? Le mot qui aveugle de trop d'évidences?    "Gagner" semble bien tout "perdre" – l'avenir de la biosphère, de la vie même, la cohésion de la civilisation, et l'épanouissement de chaque humain. Synonymes= égarer, déposséder, atrophier ou manquer. Bref, ne jamais être là où il faut, à côté de la plaque, faisant toujours le contraire de ce qu'il faudrait faire. Gagner de la monnaie de singe qui "manque" toutes les valeurs de la vie, c'est pas très réussi non?

 

Que ça serve à tout un-e chacun-e sans desservir personne!- que cela soit utile à absolument tout le monde sans privilégier personne. Une civilisation du service public généralisé semble plus hautement préférable à l'impasse d'une anti-civilisation du profit (cet inadmissible infantilisme). Le profit comme cette distorsion maniaque, cette obsession compulsive, cette impossibilité tordue où tout est de travers (va de travers: les effets pervers du profit semblent colossaux par rapport à tout avantage collectif envisageable!). Tant que l'on n'aura pas arraché des cerveaux ce poison irréaliste du profit (toujours caché, sournois et sinueux, incapable de se dire, etc.) entortillé, toujours tourné et mal tourné, la société demeura beaucoup trop agressive. C'est en effet les fous du profit qui s'avèrent la massive cause de tous les dysfonctionnements : destructions des liens sociaux et de la civilisation.

 

Ce sont eux les ennemis du genre humain, ce sont eux les vrais gangsters. Les nihilistes du tout destroy. Les insurgés contre le réel collectif, les vers dans le fruit qui pourrissent tout. A vérifier, avec sagesse et raison, les traces empoisonnées qu'ils laissent derrière eux, nous admettrons que leur barbarie doit être abandonnée. Non il ne faut plus du tout que ça rapporte à quelqu'un mais à absolument tout le monde. Oui le profit est déclaré comme un délit condamnable ou soignable comme compulsif, du genre à soigner en psychiatrie comme pulsions maniaques incontrôlables. Oui la simplicité appartient à tout ce qui n'entre pas dans la perversion maxima que toutes les civilisations aient rencontrée : la maladie du profit.

 

L'abolition sereine et adulte de cette folie furieuse va enfin tout apaiser (payer, apaiser ont la même racine étymologique, pacare "pacifier, apaiser", fin du 10 ème siècle), soi paier de "s'acquitter de", donc, à l'avance, ne pas se rendre coupable de, paier "se réconcilier avec quelqu'un" mot qui ressemble au centre de la justice, au nœud qui résout la paix : celle de la paix de la paie!

 

Vous voyez à quel point la stupidité du "profit" a tout raté, tout perdu. S'est égaré dans les anormalités boursouflées et les décalages stridents. Toujours en dehors des grands axes de l'Humanité (comment vivre en paix et en bonne intelligence avec tout le monde).

 

N'avez-vous pas hâte de quitter cette arriération du profit débile ?

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

            Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 

 (à suivre)

            tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

 

trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

 

 

Publié dans grandes engueulades

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