Fin de la crise des dettes : Imposer les riches y devient central ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Si le bouclier fiscal (pas plus de 50 % d'imposition) n'a jamais été légal ce n'est pas tant que les pauvres n'en ont jamais bénéficié avec des 60 % d'impositions qu'il a toujours reposé sur des données truquées.

 

Toutes celles qu' Alain Cotta a rassemblé dans "Le règne des oligarchies", janvier 2011, prouve abondamment à quel point il faut imposer les riches. Un des éléments forts afin de contrer la crise des dettes. Et surtout pas les privatisations !!! En aucun cas le délit économique grave qu'est la privatisation.

 

Ainsi, juste un paragraphe du livre CONTRAINT à rétablir et augmenter fortement les impôts sur les trop riches (p 59 - Alain Cotta "Le règne des oligarchies"). "La considération de la part de revenus qui échoit aux plus riches est éclairante. Ainsi, en 2005, 300 000 individus percevaient autant que les 150 millions les moins fortunés, et plus on considère les moins rémunérés, plus cette augmentation des inégalités des revenus s'affirme". Or ce sont les plus faibles revenus qui sont les plus taxés (poids des impôts indirects) et les moins exonérés. Donc ils paient toujours impôts plein pot. Un célibataire avec 1500 € mensuel peut payer, proportionnellement, plus d'impôts directs qu'une famille de 2 enfants avec 20 000  € de revenus mensuels. Source : le SNUI, syndicat national unifié des impôts…

 

Le bouclier fiscal est franchement illégal. Ne pas maintenir LA PROPORTIONNALITE de l'impôt est clairement illégal, le peuple reste souverain et il peut intervenir dans la détermination des impôts. La Constitution l'y invite ardemment.

 

Or, absolument toutes données d'Alain Cotta contredisent le charabia toxique existant depuis les effondrés Ronald Reagan et les Bush. Déjà il est très difficile de connaître exactement la fortune exacte des oligarchies de trop riches, ne serait-ce que parce qu'elles masquent nombre de données par rapport à la…fiscalité. Néanmoins, il peut déterminer que depuis 30 ans leurs fortunes ont été, au moins, multipliées par 20 (et beaucoup plus si l'on considère le patrimoine impossible à chiffrer) (cf p 105). Avec des dégâts collatéraux inattendus,  tels la corruption au sommet dont "la moyenne doit se situer autour de 10 % du produit mondial brut – l'approximation s'impose – ce qui établit cette corruption mondiale, alias l'argent dit politique, aux alentours de 100 milliards annuels" (p.99 - ibid). Or, "cette corruption se mondialise par vocation et opère une relation entre, d'une part, des oligarques politiques et économiques de toutes nations et, d'autres part, les institutions financières qui reçoivent, voire récoltent, à ce titre des flux financiers équivalent à     1 % environ du produit mondial" (p. 100 - ibid). Ce qui permet, évidemment, un "soin attentif à l'évolution du climat politique". Or 10 % + 1 % mais c'est bien le 11 anti capitaliste ? CQFD ?

 

De plus, autre constat massif. Le demi million de super riches (qu'il vient de comptabiliser dans son chapitre "La mondialisation des oligarchies ") qui représentent 0,000078 % de l'humanité (avec 6,4 milliards comptés) – eh bien ce chiffre de 500 000 "est devenu aujourd'hui sinon déterminant, au moins influent sur la conjoncture économique mondiale" (p. 105).

 

Tous ces 2 éléments : explosions intenses des inégalités, écarts de fortunes proprement hallucinants (de l'ordre de 220 000, plus ou moins ?), part de salaires et revenus toujours moindre dans ces grosses fortunes, impact VISIBLE sur l'économie mondiale – deviennent preuves juridiques d'une immense sous-évaluation des fortunes REELLES. Et, de ce fait, d'une sous évaluation démente de leur imposition. Lorsque l'on a compris que 4 trop riches ont autant que toute l'Afrique noire réunie on se dit qu'il serait moins dépensier de récupérer une partie des produits de spoliations ("personne ne s'est enrichi à ce point sans illégalités") plutôt que de pressurer (à coûts humains et sociaux forts!) l'équivalence monétaire de toute cette population noire. Les 2 côtés (4 individus ou toute l'Afrique noire) ont la même somme, l'impôt récupéra pareil quel que soit le choix.

 

Le système de dettes dont nous resterons scandalisés de l'avoir exposé, sans réelle diffusion loyale, dans "Assentiments aux sentiments"*** dès 1989, et sur internet dès 1999 – provient des trop riches. Afin de contrer cette crise – et avec tous ces éléments honteusement omis des débats dits publics – il sonne clair que d'imposer les riches à 50 % de leur fortune réelle (le salaire n'en est qu'une infime partie) est une solution légale à notre disposition. Ainsi, pour notre exemple d'Afrique noire "l'équivalent de 2 riches" assainirait par leur impôt (enfin proportionnel) la moitié de l'Afrique en un seul coup.

 

**** que vous pouvez, eh oui, lire ou télécharger gratuit sur le site internet  freethewords.org,   onglet 4…Prouvant, aussi, que le futur serait "multipolaire avec non prédominance des U.S.A." il devient contre productif de voir cette analyse attribuée à Jacques Chirac qui l'a puisée dans ce livre, tout simplement. Diffusion actuelle ? 69 pays ont téléchargé en juillet 2011.

 

Et pour l'ensemble du monde pareil. Dans une élégance de simplicité insurpassable. Qui ne veut donc pas imposer (équitablement) les trop riches ne peut plus montrer que son profil d'escroc. Aucun média de validation" ne couvrira longtemps de tels profils immontrables, oui ou non ?   

 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans economie et politique

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