Fin des euphémismes - intérim…
L'oxymore réussi "l'intérimaire permanent", s'accompagne d'un sans gêne incivilisé où l'emploi et la rémunération sont présentés comme offerts tels des sortes de "faveurs" par l'agence…Monde plus qu'à l'envers qui ne supporte pas que nous mettions fin aux euphémisations des souffrances et des dégâts qu'il cause massivement !!!
"En 2006, concernant la santé, les dépenses des employeurs pour les régimes professionnels contractuels d'assurance maladie étaient de 381 milliards de dollars, contre 115 pour les cotisations sociales obligatoires, soit un rapport de 1 à 3. Pour les retraites ce sont 657,4 milliards de dollars réglés aux fonds de retraire en 2006, les versements aux régimes professionnels contractuels s'élevant à 363,3 milliards de dollars soit presque la moitié moins…pour la Social Security, le rapport est de 44,74 % avec seulement 294,1 milliards de dollars de versés au régime de base. (p. 21 – Sébastien Chauvin - Les agences de la précarité, journaliers à Chicago – avril 2010)." Nous l'avions aperçu en (2) les stigmatisés versent et cotisent toujours plus qu'ils ne perçoivent…
C'est une déloyale entreprise de dévalorisation permanente sur toutes les "valeurs" : soustraites toutes les réelles qualités de ces "removable aliens" – "déportables aliens", que l'on peut déplacer à volonté, selon les termes de l'Immigration and costum enforcement. Et survalorisées les supposées vôtres…
"Euphémismes à l'ordre " qui fout partout le réel désordre dans les vies…Les différences individuelles entre les travailleurs sont toujours minimisées, d'un côté, lorsqu'il s'agit de reconnaître leurs qualités. Mais sont, déloyalement, utilisées en "traitements individualisés" (ou l'utopie de "sortir par le haut") lorsqu'il s'agit de diviser des mouvements qui demandent la simple légalité, soit l'application collective des "conventions collectives", là plus bénéfique pour tous…
La malhonnêteté dirigeante (un pléonasme ?) c'est donc de toujours mentir et de mentir toujours, d'inventer l'arbitraire constant, ou de transformer tout droit acquis en incertitude inconfortable…sauf pour eux ou les "droits acquis" se muent "en mérites exponentiels" (jamais, avant eux, des humains n'ont réalisé de telles prouesses n'est-ce pas – bon, on ne sait pas lesquelles, on ne reconnaît que les revenus anormaux qui apparaissent soudain…suite à ces annonces incontrôlées!!!).
Donc les qualités ne viennent jamais du mérite individuel mais du groupe d'appartenance…sauf, s'il s'agit de diviser afin de continuer à régner et de foutre, soudain, incohérence suprême, des salaires aux mérites (individuels), si incohérents d'après tout ce qui précède - là où nous ne reconnaissons que des salaires arbitraires, à la lèche, de caprices, à la préférence injustifiable, aléatoires ou comme des cheveux sur la soupe…
L'intermittence devient une intrusion dans un type d'arbitrage économique "intérieur" à la logique productive. Surtout marquée par la rétention d'informations. Si vous avez toutes les informations, vous traitez directement avec le client plus avec l'agence…avec l'impossibilité de mobilité autonome, immobiles comme des objets à disposition ou bien contraints de mimer une activité débordante…looking busy, se faire voir "affairé", surtout ce ne jamais s'asseoir si contraire à l'ergonomie…Avec tellement d'injonctions contradictoires (double binds) telles l'inefficacité du poste vient de ma propre inaptitude…
D'où, dans la difficile inversion des réprobations, la certitude que de mettre fin aux euphémismes ne peut qu'abolir dans de béates barbaries…
Euphémismes à la légalité comme simagrées à sens unique ? "Se décharger de la responsabilité légale de l'illégalité. Il a déclaré qu'il était légal, il a fourni des papiers (vrais ou faux, je n'ai pas le temps de vérifier), l'agence est couverte" (p. 122 - Sébastien Chauvin - Les agences de la précarité )…ces inattendues délégations masquées de responsabilités sur le travailleur, se couplent avec des "consignes de sécurité" bâclées et dont la concrétisation reste impossible faute des équipements qui vont avec…
"Euphémismes de la prise de risques "…Tant de films et toute la propagande médiatique tendent à nous faire croire que les décideurs, les financiers, les dominants, les riches prennent tout les risques pour le bien de la société…or, en réalité, c'est tout l'inverse…ils externalisent toujours les risques sur les autres, ils ne prennent donc jamais le moindre risque sauf dans la propagande…par exemple, "l'agence n'y transfère pas simplement l'incertitude des employeurs sur les salariés : elle cherche à le faire d'une manière qui évite l'instabilité de la main d'œuvre et lui permette de toujours disposer de plus de candidats que de postes (p. 148 – ibid)"… s'il y a société du risque il est toujours plus inéquitablement partagé, insécurisant au maximum les plus fragiles !!! Si, après ceci, vous pouvez encore accepter la scandaleuse propagande sur "l'insécurité" !!!
A l'identique, ces "Euphémismes du débordé de travail" avec le dénigrement peu stylé de ces journées de 18 heures*** (avec tous les temps d'attentes non rémunérés) en "tu n'as rien d'autre à faire, n'est-ce pas toujours attendre, toujours arriver en avance et toujours partir en retard, élastifier ton temps, toujours de la bonne volonté à sens unique, toujours s'épuiser dans la line- up, n'avoir les informations qu'à la toute dernière minute, ne jamais pouvoir se préparer ni se détendre un peu, toujours courir pour…attendre une heure de plus…toujours se voir limité dans les déplacements (tout covoiturage autogéré enlève du contrôle unilatéral sur la mobilité spatiale des travailleurs "obligés à une présence physique" exorbitante, assujettis à l'espoir de la "feuille" oui c'est bientôt mon nom - alors que ce n'est qu'une fiction légale- rationnelle utilisée parfois et parfois non - lorsque son nom approche de rester encore…)… fidélisation punitive ou bonifiante (en cas de "no return" revenir plusieurs semaines dans le vide avant un réembauchage)…on ne peut s'accrocher à rien, on nous donne des règles et on ne les respecte pas…jamais un sentiment de stabilité, la moindre prise ferme, toujours se sentir couler.
*** comme si le Capital reprenait, ici, tout ce temps concédé au XIX et XX siècles…
"Les euphémismes de bon sens" ? Pour chaque dollar investi dans les programmes sociaux 9 dollars d'investis dans les prisons. Si l'on prend les chiffres décontextualisés (la prison c'est beaucoup de bénéfices, pour qui donc ? pour qui mérite, seul, d'y être, peut- être ?) c'est déseuphémisés :
1 - l'aberration suprême de plus de personnes en prison que touchant des aides sociales
2 - et un "coût" abstrait de chaque prisonnier, estimé, supérieur de ce que 70% de familles vivent avec…
Oui oui il y un avantage économique à ne pas payer le salarié, surprenons-nous des conversations…dans la bouche de ces sinistres personnages que "la loi protège"…
"Ensuite, les réformer, suivant en cela "l'impératif régulateur de refaçonner les travailleurs eux-mêmes" en leur inculquant par la discipline temporelle des dispositions "rationnelles" et "civilisées" souvent décrétées a priori comme dans le cas des hommes afro- américains" (p. 182 – ibidem)." Ce qui devrait s'appliquer tel l'obligatoire apprentissage des dirigeants, leurs cours de civilisation à ces barbares euphémisants…se montre détourné vers les plus civilisés…l'euphémisme c'est que qui subit vos prédations, violations, stigmatisations, etc soit décrété non civilisé et pas vous !!!
Qui décrète ces non-conformités sur les spoliés pratique, en réalité, pour son compte, l'exact inverse…des rémunérations suspendues à des "appréciations en abîmes" (tu as des compétences, nous te voulons, mais pas en continu, tout doit demeurer suspendu) – ne sont- ce pas les pires des harcèlements moraux ? De quel côté la société se prouve la plus barbare ?
Puisque sous les euphémismes leur sable…oui oui sous l'euphémisme vous avez ce "je les veux quant je veux, livrés à la seconde, autant que j'en ai besoin, et quand je n'en ai plus besoin, je n'en veux plus ici…jetez-moi ça hors de ma vue…je suis hyper rationnel et civilisé puisque je le monologue uniquement – à eux de se montrer hyper rationnels et civilisés en ne se voyant que variables d'ajustements, sans besoins physiques aucun, sans personnalité propre, devenu tellement aliénés qu'ils ne se voient que comme mes seuls intérêts…mais surtout qu'ils ne se plaignent pas, pas de PAAAAAAATHOOOOOS surtout !!! Je ne le suuuuppoooorteee pas !!!
Traduit en français ? Je peux me plaindre tout le temps c'est ce que je fais (c'est tellement hyper rationnel et civilisé) mais eux pas du tout (c'est du pathos que de leur retirer, ainsi, la moindre Humanité) pas même une seconde…
Qui encore, lorsqu'il est parlé de souffrance directe, dégaine c'est du pathos ? Sinon les petits bourgeois gentilshommes et certains universitaires !!! Tyrannisant COMMENT parler de la misère et de la douleur "injustes" puisque provenant directement des dysfonctionnements de la société …lorsque l'on sait et admet que ce sont toujours les plus petits qui trinquent…qui demeurent en première ligne pour en baver…il n'est bavé qu'à leur place…
D'où les euphémismes partout afin de ne jamais les entendre…oui oui "pathos", ce hideux euphémisme (pathétique, pathologie, pathogène) pour les censures directes sur ce qu'elle provoque de la barbarie au pouvoir ?
Pathos pathétiques partout …et même ailleurs…
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu