Fin du rêve capitaliste ?
Le directeur de la Deutsche Bank déclare, à la frontière des mensonges, "je ne crois plus au pouvoir d'auto guérison des marchés". Martin Wolfe, chroniquer au Financial Times, "le jour où le rêve (tiens tiens***) d'un capitalisme de marché libre mourut en cette année 2008". Ces 2 témoignages rendent quasi illégal le putsch de la Constitution européenne qui décrète "la religion du marché en Europe"…Pour les fondements intellectuels, ces réflexions ébranlées rappellent les années qui ont précédé la chute du mur de Berlin et la fin de l'Urss (donc la possibilité qu'un vrai communisme puisse advenir)…
*** eux ont le droit à tous les rêves et nous à aucun qui ne se voit écrasé, déloyalement à la seconde, sous le mot utopie…résultat des courses : la seule utopie sanglante actuelle (voir a stratégie du choc" de Naomi Klein)
Qu'en est-il arrivé depuis ? Sordides partout et grandeur nulle part. Les patrons britanniques se vautrent dans des bonus en exorbitante (et sans motif visible) hausse. Multiplié par plus de 3 en 10 ans. Est- ce la nouvelle d'une catastrophe ou une "bonne nouvelle" (mais on ne voit pas pour qui ?)…Le CAC 40 fait encore plus de profits en 2011 qu'en 2010. Et la philosophie préhistorique, simpliste, arriérée et quasi barbare du capitalisme reste l'idiotie trop indéfendable "privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes". A-t-on trouvé ailleurs pire enfantillage ? N'est – ce pas la signature d'un système de pitres ?Et dire que l'édition soutient de tels escrocs bouffons : voilà ce que c'est que d'avoir une ligne éditoriale "indécidable". Après les bons mots de Nassim N. Taleb peut-on encore respecter "le manque de sérieux complet" de l'édition ?
"Profitable"– c'est le mot puéril qui décrit qu'une entreprise peut spolier tout le monde, profiter sur le dos des autres. Dans le monde d'enfants attardés de la City la réalité se rétréci à quelques réflexes (autant dire que la société doit "assister" ces malades en permanence) et à une description du réel d'une misère jamais encore vue. N'importe quel taudis se prouve 100 fois plus intelligents qu'eux…Leur détérioration mentale est telle qu'ils ne savent plus différencier que fiction et non-fiction (soit science, médecine, politique, tout le reste). La vision plus qu'archaïque qu'ils ont de l'économie est donc le binaire "profitable" et "non profitable" et rien d'autre. Vous croyez que le réel peut se plier à un tel vide ? les nationalisations "temporaires" des banques pour les "renflouer" (pourquoi ce sont des naufragés ?) "avouent" qu'ailleurs ceci est nommé non recouvrement de dettes, tout le tort imputable au seul loufoque financier. Et pas à qui doit rembourser, sans cesse ses délires. Si nous sommes aussi cons aussi fautifs" de devoir tant les renflouer – pourquoi continuerions-nous ? l'avantage avec l'arrogance exorbitante des financiers c'est que la corde cordiale ne peut que se casser !!! C'est même par cela que l'aristocratie avait sombré…
Ils n'ont donc pas compris du tout. Nous allons devoir bien pilonner. Nous avons PERDU toute confiance en vous, dans vos médias mercenaires et dans tous vos commentateurs hystériques…
Terminé ! terminé de chez terminé ! nous avons été si patients et votre hooliganisme financier nous a trop piétiné, a détruit, barbarement, toute confiance.
A part changer absolument d'activités nous ne voyons pas ce que vous pourriez faire d'autres.
Plus de crédit mental aux discrédités !!!
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuitsfreethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu