Histoires vraies ?
Souvent dit parce que ces réalités dépassent tellement les fictions qu'il faut l'envelopper de toutes précautions ? Dans l'emboîtement précis des contenants et contenus, le réel contient bien toutes les fictions. Et aucune fiction ne contient tout le réel.
Donc, une vraie histoire vraie. Un être (de nous connu) disait qu'il aimait bien les gens. Ce naturel, ni combattant, ni concurrent, ni agressif, ni compétitif, mais irradiant une assurance tranquille – télescopa de front l'esprit d'un pervers. La graine, insidieusement, se mit à pourrir et grandir en lui. Alors que l'humain cité n'avait jamais rien fait (ou pas fait) qui puisse fournir le moindre soupçon d'affront personnel – le pervers devint son ennemi unilatéral. Fonctionnant à l'obsession auto-nourrie. Sous les fréquences et longueurs d'ondes compulsives. Ce genre de flash brownien qui vous font fermer les yeux, par exemple, sous un éclat violent de lumière.
Pourriez- vous dire que la lumière vous en veut, à ce moment là ?
Lui oui.
De la sorte, le simplisme mental qui fonde les esprits pervers – forme une très douloureuse nuisance. J'ai toujours raison et les autres tort toujours et à 1 000 %. Il n'y a qu'une seule interprétation unilatérale à tout- et moi seul en ai la clef. Je ne vérifie jamais, mon omniscience automatique est telle que je condamne in extenso les yeux bien fermés…etc
Détourner dans un sens unique toute la diversité des situations, réactions, intentions, sentiments, pensées installait ce minuscule moment d'attention porté à sa victime. L'écrasante majorité du reste du temps appartient au psychotique "je vais lui donner une bonne leçon", "je vais le foutre en face de ses contradictions", "je vais désenfler cette baudruche", "je vais le faire tomber par où sa joie apparaît", etc. Phrases de monologues en boucles ne reposant jamais sur un seul fait existant. Mais – la conclusion étant posée avant le départ – tout ce qui peut se passer, ensuite, ne se déposera que dans cette rigole première.
L'histoire vraie c'est la jonction entre un constat heureux "j'aime bien les gens" et "je vais lui donner une bonne leçon"…La vie de notre héros (un vrai celui- là) devint pire que tous les enfers. Du point de vue extérieur, en tout cas. L'idée saugrenue mais infiniment malsaine se décalquait ainsi. Après un tel "traitement" on verra s'il aimera encore les gens !!! Oser appeler "bonne leçon" ce qui constitue la plus mauvaise leçon possible – appartient bien à l'ensemble d'éléments qui peuvent permettre, enfin, d'annihiler les esprits pervers (vraies plaies – bizarrement encouragées par certains médias – de l'époque !).
Le pervers vit, clairement, en dehors de tout sens, de toute vérification (juridique, morale, scientifique ou sensible) comme d'absolument tout langage. Les mots ne sont plus que des portes qu'il ferme au nez de tout toucher de raisonnements. On ne raisonne plus on affirme et sans dialogue, sans réponse possible…Quelque part, cette "histoire vraie" (trop!) n'est- elle pas une allégorie de l'esprit de l'époque ?
Le large défaut de ces attaques de lâches, de ces sournoises manœuvres, de ces déloyales manipulations, etc (idem ?) – c'est qu'elles n'agressent que le corps. Si incapable de toucher le cœur ou la tête. De ce fait, le "retour d'information du réel" se montre nul. Le pervers interprète n'importe comment le seul minuscule fait à sa disposition: je lui ai fait mal. Mais par tel acte, celui-là, telle situation que j'ai créée, telle diffamation ou l'autre ? dans le brouillard intégral et la sur interprétation. C'est exactement pourquoi les individus courageux et intrépides peuvent se glisser entre les mains de ces détraqués !!! L'angle aveugle s'y montre immense !!!
L'histoire vraie appartient à la classe logique du "le mal fait tout mal", le mal comprend tout mal, mal entendus et mal appris restent son lot. Pour le mal tout va mal, tout ne peut que mal se terminer, etc. (voir le blog "Le mal est une escroquerie" !). Ainsi que "qui a tort ne crée que des torts", en ses tortueux chemins (voir le blog "Quant tu as Tort, tu Tort- ures" !)…
Le cadre exquis de l'histoire vraie se poursuit: pour cette partie concernant les souffrances extrêmes, qui a vécu dans ses chairs les guerres peut, seul, se trouver à la bonne dimension, à la taille de l'horreur. Et quasiment rien (ni personne) dans cette civilisation n'a appris (et ne "sait" vraiment!) comment y mettre fin. Ainsi, qui a subi et s'en est sorti des griffes de tels esprits – se prouve à la pointe des "savoirs existentiels". Trop étrange que personne (et surtout pas les médias régressifs et anti- progrès!) ne leur demande leur avis. Ce sont bien eux qui en savent le plus et du solide !!! Dans le domaine "existentiel et expérimenté" les "experts" seraient donc imposteurs – juste cooptés par les médias dominants ? Semblerait.
Nous, en tout cas, nous avons fait la démarche de découvrir, à partir d'eux/ elles la splendeur de leur savoir !!!
Nous avons, dès lors, un peu compris comment on peut se sortir de souffrances qu'aucune consultation médicale ne peut centrer dans un organe particulier. C'est le fonctionnement global du corps qui est en cause. Et, surtout, en effets…
Mais – l'histoire vraie ne pourrait-elle, alors, se terminer qu'en fiction ? ou bien il en faudrait de telles longueurs de patiences, de telles distances par rapport au dénouement des circonstances, ou bien un décalage si étendu envers l'affleurement à la conscience des réponses, etc. – donc tellement d'années, que cette société, ainsi, jette son futur par négligences extrêmes ? Quoi qu'il en soit, après s'être extirpé du carcan à douleurs – notre héros (si absurdement raillé dans les seuls médias !) continue à "aimer bien les gens". Laïquement, sans prétentions, sans rien attendre en retour, non comptable attitude, etc – juste par nature et par choix personnels…
Croyez-vous, à ce moment là, que le pervers (socialement boosté!) reconnaisse ses torts, ses échecs et ses impasses ?Il lui infligé "une bonne leçon" (si mauvaise!) qui a plus que capoté - a-t-il appris la sienne, au moins, de " bonne leçon" ? puisque notre héros "après cela" persiste à aimer "bien" les autres – va-t-il, tout de même, revisiter toute sa salle de tortures mentale ? Va-t-il se " foutre en face de ses contradictions" ? Va-t-il, honnêtement, " désenfler cette baudruche" de lui-même ? etc.
Cette histoire TROP vraie – qui sait passer d'une vie particulière à une globalité sociale – sait bien que NOOOOON ! La partie dite "supérieure" de la société ne "s'en prend-elle" pas, et dans une bonne partie des termes utilisés ici, au "reste" de la société ? Sans aucun droit et sans aucune utilité adulte démontrable ? Si vous dites l'inverse c'est que vous ne vivez jamais "dans" la réalité commune… Nous "savons", alors, que et le pervers individuel et les sommets sociétaux N'ADMETTRONT PAS leurs torts infinis, leurs comportements si inadaptés, leurs cerveaux détraqués, leurs rapports irrationnels au réel. Comme, apparemment, soit tels des enfants figés ou tels des automates immotivés – ils ne feront que chercher une nouvelle victime. Sans progrès, sans évolution, sans transformation, sans changement, sans perfectionnement, sans apprentissage et sans…partage !!! Des échecs de vie plus que probants !
L'inconvénient (avantage ?) des vraies histoires vraies c'est que la tension d'intelligence ne faiblit jamais: pas de happy end, comme un sordide cheveu sur la soupe, si toute l'histoire ne peut y conduire, par exemple. Ou l'inverse.¨Pas de laxisme rhétorique, pas de passe-droit de "nom, etc. L'authenticité complète et obligatoire.
En conséquence, l'implacable cursus du récit "vrai" ne peut conduire qu'à un faisceau de conclusions…
Nous sommes bien les adultes, les responsables, les compétents, les garants, les sérieux, les expérimentés, les raisonnables, les forts, les posés, les tranquilles, les sages, les importants – qui ont vécu cette histoire vraie, y avons survécu et savons, désormais, qu'il faut "les faire tomber par où leur méchanceté apparaît". Fait ? Regardez, attentivement, autour de vous !!!
La suite…appartient aux individus avertis !!!
Les histoires vraies peuvent donc changer tout ce qui est aussi vrai que le réel ???
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "La star des stars" et, aussi, "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul".
Résistance au changement Implique changement de la résistance