Jusqu’où la ville pourra-t-elle tuer la vie ?
Le bordel de la rue
Les lampadaires dorés se tordaient des profondeurs du sol, lançant une faible clarté sur les pavés ruisselant de soleil. Les murs tendus de pourpre se renvoyaient un bien étrange spectacle dans leurs miroirs liserés d'acier. Sur la moquette des trottoirs, les pas s'étouffaient quand chuintait le crissement des pneus au béton souillé. Les voitures se frôlaient, se déhanchaient, se faisaient même de l'œil. Les tôles s'amollissaient dans leur jus saumâtre. Des portières relevaient leurs jupes, d'autres décroisaient leurs seins juteux, tandis que, partout, sur les banquettes se malaxaient des formes, pieds pendants aux vitres. Une mousse dégoûlinait alentour – enfin, enfin, les machines nous renvoyaient tout ce que nos mains avaient introduit, le rêve expulsé du cerveau pour s'achever autos…
La rue, autrefois invisible, mais, aujourd'hui au soleil de tous, était aménagée en Grand Bordel. Et tous, comme auparavant, mais maintenant partout rutilant, faisaient le trottoir. Les graisses vainement retenues dans d'huileux costumes rejoignaient une fureur écarlate. Salut mon loup! Tu fais le tapin ? les apostrophaient ceux qui, hier, retenaient les murs en mendiant au milieu de la rue…Aux sonnettes des tôlières, la population obéissait, et, obéissant, descendait un peu plus dans les listes spéciales des spécialistes. Les pauvres gens éclosaient putains. Tu pouvais te les payer pour cent balles ou pour un kilo de rouge, un mètre de pain…Et, contre le poteau d'incendie, ils baissaient leur pantalon, se faisaient posséder comme une résidence secondaire. Le ballet mouvant s'acheminait dans d'épaisses volutes. Des corps affalés sur les tapis roulants des trottoirs se mouvaient sous les ventilateurs des publicités. Des visages congestionnés s'empreintaient dans la tulle rouge des rideaux. Les bras battaient leurs ailes de poules. Les vitrines regorgeaient. On entrait et sortait. Le fric unissait tous ces beaux fruits. Tous s'installaient: partout des cons pétitions, encore, encore, les intérêts glapissaient autos d'escomptes, les scandales dépensaient nos dessous de tables, les mines des fines anses du viol, les banques où tous faisaient la queue aujourd'hui plus grosse qu'hier et bien moins que demain, l'air emprunté augmentait le débit des crédibles crédits, les sales hères et tu es conne omise, les pillant l'argentment…
-- Mais quel est donc le mobile du crime ?
-- Ben, c'est l'auto
Le fait, lors, jouissait d'une importance certaine. Les voitures ruminèrent au bord des trop tard trottoirs. Les piétons jetèrent des clous pour traverser. Lorsque, soudain, fusa cet hymne d'hyménée…
Ceinturé d'un cri de barbelé
il filait sur la nuit, claquait
les nuages, violentait les étoiles.
Mais déjà la nuit s'enfuit
derrière une aube pâle de honte
et Vénus descellée a fondu
comme cire
le barbelé grouillant
du vainqueur fourbu
qui, au talon atteint
- bacillant la maladie –
foudroya le jour
bien après le matin.
Voici pourquoi courbe du labeur
le soleil saigne saigne saigne
au souvenir de l'homme
qui un soir funeste perça
LE SECRET URBAIN DU SEXE DIVIN
Derechef, j'entrai dans un café
-- Qu'est ce qu'il faut le baratiner, ce mec, pour qu'il boive.
Etait-il inscrit au fronton joufflu, pour que la fumée des misères rebondisse comme un ballon…un homme seul ne rougit pas à l'ombre qui se replie…
Les corps déroulés les uns sur les autres rythmaient leur cliquetis de pistons de locomotives dans les bouillons de foutre du k'en ai rien à foutre.
-- Je voudrais voire, croassai-je, en touchant une table de confort, me chuchotant plus bas: ben , c'est du bois
-- Vous lavez vos verres des fois ?
-- Mais vous l'avez votre verre, non ? me fut-il infligé..
Dans le bistrot des corps, je pris donc un verre à l'abordage et me servis d'une serveuse. Et puis quand on me rendit la monnaie nauséeuse, j'abandonnai un service, quel vice !
La vie ne pourra survivre à la ville
-- Allons de conserve, lui glissai-je, et je te montrerai que tout est boîte.
-- Si nous allions danser?
-- Et nous devrons nous enfermer dans une boîte, au lieu de se frotter au lait de la nuit…
Mais la cambrousse c'est pas à côté. Et, demain, je dois aller au turbin.
T'enfermer dans ta boîte.
Tu le fais exprès ?
Qui sait ? mais de la boîte aux lettres, coupante et étroite comme l'hospitalité des gens, jusqu'à l'école et au boulot: la boîte reste la même…c'est mon cri de guerre de cette nuit: tout est boîte! Tout est boiteuse boîte! Emboîtons leur le pas! Aux boîtes! Aux boîtes!
T'es plutôt déprimant ou t'es trop drôle
Non je suis du "dernier" cri! Allons, viens et je te ferai découvrir la vile ville! Mais, d'abord, arracher le bouchon et la ville commence à tournoyer et disparaît comme l'eau dans l'évier de la Terre.
Et nous sommes pris dans le courant.
Les rues aux métamorphoses roulaient à la conquête de leur enceinte. Faisant tâche d'huile à la lisière travestie…mais les moignons d'immeubles aux baies vitrées, où viennent accoster des caravelles de moustiques, mangeaient les yeux. Six mules tannées. Le minéral délétère est cour des miracles. Et sur l'humus des jungles humaines suant la matière poussent des grues crucifiées d'un bras seulement…itinéraire rapide le carrefour aux mitraillettes. Mouvement d'autoMobile du Mouvement Horizontal: rencontres en voitures qui projettent la Verticalité Lasse de la cité…le cratère éteint retient ses coulées de maisons avec des bosquets en gribouillage romain. Romaman…scandale sur les murs. Lacération des fenêtres êtres, où butinent les piétinements enlacés des lampes tardives. Comme la ville tambourinée aux heures assombries des soirs d'hivers est sucrée. Comme un rideau d'eau. Les rythmes étanchés, tamisés des fenêtres clairs et nets. Aux pommettes assoiffées des grattes ciel, mon cul ; la jointure en cartilage qui permet au fleuve blanc des véhicules tressautant de passer inaperçu. Et de nous tirer le coup de chapeau pointu des toits…
Alors nous dansions cherchant les cercles des villes, nous tournions pour arrondir la hauteur des buildings aux angles "obtus", nous nous penchions pour rattraper les fils des rues et en faire un filet.
-- Dévorons un quartier d'orange citadine
-- Enfournons les rôtis carrefours
-- Les églises de réglisse
-- Prestement les rues se ruent
-- Et alors les meublés immeubles vacillent sur leurs fondements: tout devient si meuble
-- C'est la ronde des arrondissements quand la ville saoûle
-- Ô oui les murs sont bien mûrs pour autre chose
-- Ecoutes les! Les murmures murés des murs
-- Entends les! Les pierres errent face au béton trop armé
-- Aux larmes! Aux larmes! Crient-elles, la ville doit tout conquérir. Tout recouvrir de son voile de pudeur.
-- Que le ciment soit partout reconnu.
"Quand la ville a éclaté c'était comme une bombe, les caillots de pierre étant retombé n'importe comment", se souvent l'ancêtre, sous le crâne chauve de sa porte.
Les phares d'une voiture nous cinglèrent le yeux. Les déchirements du moteur creusaient leurs sillons dans nos nerfs.
-- Et les moteurs s'emballent pour si peu.
Les clins de lumière déchiffrant les fenêtres, comme des moules aux façades.
-- On dirait des étagères
-- Ou des œufs carrés
Nous courions pour arrêter la vitesse. Nous essayâmes tout ce qui nous passait par le corps.
-- Quand à la place des places les lampes adhèrent
-- Tu n'y vois plus gouttes dans les gouttières
-- Quelle tuile va encore nous tomber dessus ?
-- Aucune si tu apportes à portée la porte
-- Mais nous sommes au niveau des caniveaux
-- C'est la grille et son grillage: la ville vient de s'apercevoir qu'elle n'était jamais entrée dans NOS mots.
-- La cité ne fut jamais citée.
-- Et comme la ferme toujours la ferme
-- Difficile de nous plonger dans le bain urbain
-- Ecartelés que nous sommes entre le langage veiné des pierres et notre langue qui jamais ne cita d'un – béton le ton ou d'un ciment la cime.
-- Et encore moins la cime des cimetières, nos futures cimentières entières.
-- Il devient impossible de sceller un ban au lieu des banlieues
-- Bien plus encore de croire à des faux bourgs
-- Les métros avaient partout bloqué la rotation des pôles de nos métropoles.
-- La gare doit être garée par là
Nous nous précipitions dans les fontaines formules pour ressortir repus de fraîcheur.
-- Regardes là haut le chemin des cheminées
-- Et la chaussée qui est déchaussée
-- Les pavillons de nos oreilles
-- Le parc tire à l'arc dans ton oreille à te hurler les nouveaux sons des villes.
Quant le jour, honnête travailleur – pointa – nous attrapâmes de justesse l'estomac d'un autobus, long tunnel où s'accrochent des corps bruissants de ce qu'ils vont faire en sautant du marché à pied. Abandonnés dans les banques des banquettes, ils voguent sur l'océan comateux où roule la ville. Et toi tu retiens ton rire aux secousses de la vélocité quand l'histoire change de place rapide. Ô comme nous aimions laisser nos corps dans l'abandon de la vitesse, vibrant des accélérations ou au ralenti des arrêts coulant dans tous nos muscles!!! Et nous cachions nos hilarités de tant de "transports" en commun…
Je lui prenais la main pour l'asseoir aux bancs solitaires
Nous étions des usagers, tu sais…en ce qui concerne services publics, transports en commun, nous ne pouvons être que des usagers, solitaires…nous n'abordons plus au mauve de l'échange, solidaire…et alors ayant sautée du bus tu aurais fait le tour du chat des achats et te précipitant dans ton appartement microscope tu aurais tout sali, tout ce qu'on t'as vendu neuf et frais, tu aurais tout abîmé, toute cette beauté des vitrelatrines sans usages: sans l'échange changer la vie, tu rends tout usagé, tu vois…à commencer par toi-même, bien sûr: ne soyons plus d'usagés usagers…
Les héros qu’on nous cache
…arrachés leurs logements fixes, les foules "se rendaient" au centre dans les rues religieuses espérant d'étranges "manifestations"… un long tuyau long enverre passe trimballant de gris travailleurs le nez sur le cul de l'autre…un tapage page intérieur, les boites de conserves ferles- un coup de pendu sale le champagne des ouvriers enfin finis – sable longue la lâcheté toute …L'achetez vous la lâcheté? C'est fait ! Rien de plus lâche que d'acheter. Ca va se savoir un jour…Objet PILOTE de cette hécatombe l'autre déblayait une obsession de parking. Où se garer dans l'inflation des égoïsmes. Il faut circuler, circuler au fouet de la ronde collective. Traquant les piétons dans un défilé aux majorettes des étalages provocants. Marcher, marcher pour le marché. Entre tous ces immenses visages d'agression publicitaire…que les flics (donc illégaux!) ne viennent jamais arrêter…alors qu'il n'y pire crime que le fric…la direction unique qu'ils ont mis sur tous les visages…les cordages de la monnaie traversent les corps en plein milieu et les arrachent vers les toiles d'araignée des vitrines, les souches à spectacles, les plantes carnivores des cinémas, bouches de métros grouillantes…sommes nous donc bien "distraits" de la vie ? Une seule direction dans tous ces regards: le prochain spectacle: le nouveau…mouvant nous veaux? Le tourbillo,n sans suites…sûr qu'ils ne nous veulent pas du tout du bien…tu peux t'agiter devant eux avec ta tête aux quatre directions. Tu peux! Mais si ru ne re transformes en cinématic, si ne parades en anchanteur chanteur, ne te gonfles en jouràliste, ne t'estompes dans la raide dignité de l'homme poli plein d'tics..etc, et, de fil an aiguille, tout continue, contenu…non tu vois peu d'espoir de les détourner de leur direction suicidaire…DANS LES TÊTES IL N'Y A PLUS QU'UN FILM AVEC UNE BANDE SON…
-- Mais de quoi peuvent-ils être si fiers tous ces gens? Parce tout de même, du plus riche au plus mendiant, tout est minable, mesquin, petit dans leurs vies ?
-- Comme ils ne parlent pas en vrai aux autres, ils ne sont au courant de rien du tout… ils supposent … ils supposent …peeepppposent que les autres ne les écouteront pas – (puisque si peu se parlent pas vraiment) - mais qu'ils pourront faire semblant de converser…donc ils "sacrifient" tout familles, enfants, le meilleur d'eux-mêmes, la beauté et toutes les qualités, le partage social, les 3/4 de la vie (quel impossible "réalisme" !!!) juste pour dire: on consomme on consomme, on défend les contreforts du confort. Faux confort sans réconfort…
-- ils te bégayent c'est pour le bien être, c'est pour le bien être- mais de bien y'en a aucun (que du mal à qui ils ont ouvert la porte, auparavant, bien hermétique! Aucun "bien être" ne peut reposer sur leur "mal avoir" !!!!), de bien y'en a aucun et d'être encore moins. Ils continuent à tout sacrifier pire que du temps des religions dites barbares, mille fois, dix mille fois pire. Oui c'est de ça qu'ils sont si fiers.
-- Nous pas! Et nous sentions la santé, physique, mentale, morale, sensuelle, affective ou émotion, tant ruisseler en nous…Nous sommes sur le toit du monde. Tout l'univers nous veut du bien. Sûr alors, qu'il n'est pas très fier, lui, ni très content d'eux… Oui c'est de ça qu'ils sont si fiers.
-- Si les temps changent, le vent nouveau va leur arracher tellement leurs masques répugnants qu'il va ne leur rester que leurs squelettes tout époussetés
-- Si nous avons enduré tout leur enfer, c'est bien pour plus aucun geste de bonté n'aille plus vers eux. Ils vont disparaître en sachant qu'ils auront tout fait pour que personne ne puisse jamais leur venir en aide: pas de plus terrifiant échecs !!!
je comprends c'est de ça qu'ils sont si fiers!!!
…pendant ce temps là, la métier à tisser des goûts et des couleurs faisait doucement tourner la Terre. Si fraîche, si pleine de notre eau. Notre eau. Ce plus lent mouvement de notre corps. La vie a cette lenteur et le ventre de la femme vit au même rythme que la vie. Nous, hommes ne serions rien qui sautons à moutons au-dessus de nos sexes, gros de la vie d'un instant…car oui, comment gardons- nous cette vie qui nous fit jouir ? Ecrasée dans les villes, dans les œufs carrés des immeubles que nous couvons dans l'espoir de celui qui nous dirigera mais vers où donc? dans l'attente de celui qui nous sauvera ah bon! de nous-mêmes ? pourquoi ne pas le faire nous- mêmes, alors, quelle inadmissible attitude d'enfant capricieux, na voilà!!! qui gâche toute la splendeur immense pour un désir de 1 millimètre cube…Sauve qui "peut" n'est-ce pas ? Lorsque bien aplati entre la frigidité de la t'es laide vision et les machines à faire des vindicatifs objets pour tuer tout l'humain…ö si tu te réveillais de ce cauchemar que sont les villes à fric…
Car ce sont toujours tous les corps qui en crève. Le corps toujours en société sauf lui- même. La société c'est tout les corps sauf eux- mêmes…C'est donc des esprits. Peut- être de beaux?
L’amour n’est dans le cœur que des prétendus « losers »…
-- Mais pourquoi après avoir fait sa toilette s'affuble-t-on de toilettes ?
-- Il ne faut pas vendre la peau de chat avant de l'avoir touillé…
-- Chapeau!
-- Quoi que tu fasses, tu vois, moi je te découvre – chef!
-- Tant est foulard que la mode a toujours la mode d'être moderne
-- Tu m'amuses ma muse…mais ne te rappelles–tu pas cette nuit quand nous dansions dans le corps de la ville, comme nous l'avions re cueillie…et maintenant, que toutes ces foules foulent, tristes habits, les habitudes d'habiter; pour qui les villes seraient faites, qui les ont faites – l'on s'aperçoit toujours mieux qu'elles ne sont pas faites pour l'homme…toutes ces guerres à angles droits, ces politiques à 180 °, ces formes coupantes, ces coins de rue pour soulever les cités – toute cette haine qui scie la Beauté ronde des regards. Si la Terre est ronde et sa jouissance seins fesses lèvres yeux doigts dansent les plus belles courbes, comment peut-on écorcher les dunes sèches des paupières avec préméditation du couteau des villes ? On n'ose se retourner tant on vacille sous la serpe horizontale des toits buildings-dong- ding-dong cheminées: tout est cubes secs pour voler la vie courbe…Vraiment, faut-il avoir un cerveau détraqué pour aimer tout cela et, de l'œil dominant au faîte de son édifice, "croire" que ça peut être un pouvoir. Aux volets dévalés leurs corps ne sont jamais joyeux, ils n'exultent même pas quand s'en branle le chambranle inter- loquet dans ces villes pour robots géants. Vraiment de non montrables esprits. Oui vraiment…qui produisent un million de fois plus d'efforts pour s'entêter à ne rien changer, plutôt que d'en fournir un très petit tous les jours…oui, où trouver, où trouver ces villes qui nous apprendraient que la Terre est ronde ?
-- Ô la tête ME tourne comme tourne la Terre…
Un coin de rue enfin ça tourne…comme les yeux devant ce qui est apparu…toutes ces maisons qui hurlent l'état de pensée des hommes…ouvrez les yeux et voyez les tas de vos pe,nsées…oui, la ville est la gloire de l'intellectualité (les gens prétendus les "plus" simples peuvent se totaliser en très intellectuels !)…elle est le rêve qu'on a fait sans se le dire…mais au coin des avenues nos rires sonnent déjà la fanfare des renaissances…plus besoin de penser puisque la ville est la pensée Réalisée. Il suffit d'arpenter, arpenter si l'on veut savoir "où on" en EST au lieu de feuilleter le plan des taillés…sinon, fuites de gaz, on tourne au coin du boulevard…tiens, c'est marrant, on peut continuer: c'est pas vraiment un coin! Mais ça ça ççççaâââ^nous "rentre" dedans…ça alors…comme cela risque d'arriver à tous ceux qui se maintiendraient dans les sèches intellectualités s'ils ne savent pas panser tout cela, le réparer tout juste en chantonnant lalalla, si t'es haut, ris…c'est bien tout ce qu'il en reste ce leurs théories…
…et dans les rues la relativité générale, les systèmes des sciences PHYSIQUES, la chimie, la géologie, les climats et la biologie générale, la paléontologie virevoltent et sortent des têtes comme ces coulées de lave délavée. Les systèmes des sciences HUMAINES, histoires, philosophies, sociologies, les systèmes des sciences NATURELLES, tout danse entre les corps pour les rejoindre. La littérature, les langues, peintures, musiques, poésies, tout ce qui veut saccager cette mesquinerie de s'abriter derrière les mots des sciences sus- nommées…enfîiîîînn, enfin, tout ce qui est prétendu faire la Réalité nous entoure de réalités , nous rendant de plus en plus irréels…ce qui sème quelques doutes sur qui prétend bien "connaître" ce genre très partiel de "réalité"…la ville étant la pensée Réalisée, si tu voulais encore penser, tu dois te CHARGER de chacune de ses facettes: anguleuses, imprévues, veinées bleu – au lieu de rejeter tous les points de vue de "ta" réalité sauf un, la liste spéciale dont tu es le spécialiste … spécialité si minuscule que l'on peut dire "salaud sur rien , crétin sur tout le reste!"…puisque des méthodes que tu utilises dans ton étroite spécialité, tu renies nettement leur usage dans tout le reste de la vie…tout morcelé de "miettes" muettes, sourdes et aveugles…pas très scientifique tout ça!….
Plus aucune ville n'admet les hommes qui les ont inventé !!!
Il portait fenêtres en main, escaliers pendus à l'épaule. Le rythme de son corps assagi par les pierres domptées des agglomérations. Tout en angles, l'ardoise de ses cheveux et la quinte de ses paupières d'étain. Son nez était poignée: mais Pas de Porte à céder. Sous le cercle de ses pas il savait. Il savait que des bras se pousseront aux garrots des épaules. Shivâ hors de propos, vous saviez qu'il aurait bien beau bous le dire, vous le montrer, vous l'envelopper, vous le décrire à brassées de bras – vous ne le croiriez plus…et vous aviez tellement tort. Aujourd'hui, ces torts accumulés vous obstruent toute la vie…Osez tout de même l'avouer…ne serait-ce que pour votre intérêt personnel…les superstructures ne se changent que lentement…vous risquer de demeurer 50 ans coincés dessous! Tout de même…
Au coin de l'œil, sa vie en clous dans les yeux…
C’est qu’ils allaient, en un fragment de seconde, rendre marteaux tous les fumiers de la Terre…
(à suivre)