L'altruisme est ce que nous refusons comme notre héritage animal

Publié le par imagiter.over-blog.com

L'altruisme est ce que nous refusons comme notre héritage animal

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Nous avions abordé, dans notre texte sur le "darwinisme social", la gigantesque erreur commise (sciemment ?) par le capitalisme. Si le darwinisme est "social" c'est l'abolition scientifique immédiate du capitalisme. Nous poursuivons ici, notre travail chirurgical d'achever "la bête". L'argument en est que l'altruisme et le partage font partie du règne animal. Et que donc, avec un entêtement de brutes butées, nous, pas encore "êtres humains", nous refusons l'altruisme comme notre héritage animal de ce qui nous aura donc précédé. Soit l'altruisme comme schème fondateur de l'organisation sociale. L'altruisme telle la Raison maîtresse, le rationnel et l'efficace réunis. L'altruisme comme une certitude scientifique et une infinie douceur morale – à la pointe de l'Evolution…

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Maurice Maeterlinck (vrai poète donc scientifique) renforça tous les apports de Charles Darwin sur la certitude que l'altruisme est, encore, plus présent dans le monde animal que dans l'humanité. Ce qui n'était pas rien comme découverte. Que croyez-vous que l'arriération bourgeoise (celle qui ramène inéluctablement aux cavernes et à la bougie) ai fait d'autre que de recouvrir cette merveille de son esprit sale et son cœur répugnant ? Le langage claque de clarté: l'altruisme est un truisme, de "true", vrai, une vérité d'évidence. La symphonie d'éclater: l'altruisme est carrément universel, une banalité tellement répandue que La Palisse se roulait dans l'herbe fraîche de ses lapalissades. Ce qui induit que la méchanceté et l'égoïsme soient locaux, très restreints, mal diffusés – complètement à côté des truismes…Rebondit que le "savoir bourgeois" représente l'ignorance la plus crasseuse jamais vue. Son soit-disant "réalisme" forme, en fait, la méconnaissance la plus têtue de la réalité. Bref, il ne connaît que quikkk !!!

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Le basculement de la vision a déjà eu lieu: ses agitations frénétiques n'y pourront rien changer. Son capitalisme (acéphale en étymologie) se privant de tête (à quoi sert l'intelligence pour faire des affaires ?) – vient de nous prouver qu'il ne connaît rien aux "affaires sérieuses, aux démesurés projets. Dehors ces blancs becs et leurs déconnaissances

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Nous, nous inaugurons l'acceptation de notre héritage animal: altruisme partout. Truismes d'altruismes, l'univers bruisse de l'universalité de cette certitude. Nous sommes destinés au social, ce social collectif, ce collectif organisateur. L'essence du moteur unitaire c'est altruisme. L'égoïsme est désormais un délit !!!

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Penchons-nous sur les (re)trouvailles de Maeterlinck: "Chez nous(chez l'humain) le bonheur est surtout négatif et ne se fait sentir que par l'absence de maux ; chez elle (l'abeille) il est avant tout positif et actif et semble appartenir à une planète privilégiée. Physiquement, organiquement, elle ne peut être heureuse qu'en faisant autour d'elle des heureux." Bigre ! elle vit déjà ce que nous sommes destiné-e-s à vivre. Si nous ne tuons pas la vie, du moins. Tout comme le génial Darwin le décelait en son : l'Evolution est contrainte de nous utiliser afin d'advenir. Elle nous enveloppe. Selon Hegel, l'offrande de "volepere" est cette graine qui contient déjà tout l'arbre appelé à se dé-volepere (développer). L'Evolution n'est donc certainement pas l'indécrottable bestialité capitaliste, avec ses inégalités anti-scientifiques, ses profits sommets de crétineries ou sa loi du plus fort –uné…Qui, sommet de la sélection naturelle, ne devrait plus être changé. Pas de progrès dans le capitalisme, il forme le but arrêté de tous les progrès. L'Evolution c'est d'être parvenu jusqu'à lui. Pas touche.

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Or, l'évolution évolue sans cesse. Et, lorsque nous chevauchons sa vitesse, nous vivons la grâce et l'aisance, la légèreté de "faire partie de"…Comme des oiseaux, nous volons dans les airs, épousant la perfection "d'évoluer" comme eux. Comme des poissons nous nous déplaçons si élégamment dans l'eau, épousant la perfection "d'évoluer" comme eux. L'Evolution devient bien de quitter à toutes jambes, à tire d'ailes, à coups de nageoires le capitalisme fou…

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L'anti-évolutionnisme capitaliste aboutit, parallèlement, aux "ignorances" les plus abyssales connues. L'Evolution nous demande expressément de changer de civilisation: le temps historique du capitalisme est clos. La rationalité et l'efficacité nous soufflent d'accélérer cette honteuse fin de règne. L'égoïsme est non "durable". Sans aucune issue autre que son indignité effondrée, puisque, seules, ces "dispositions à s'intéresser et çà se dévouer à autrui" peut le sortir de l'ornière. Soit son antonyme, l'altruisme !  C'est malin, hein: tant de dégâts, tant de catastrophes, encore plus de souffrances pour finir en cette loque piteuse: l'inexcusable égoïsme !!!

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Historiquement, la non regrettée "ère bourgeoise" sera surnommée "la répugnante" !!! C'est dire son inadéquation.

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"Elle (la fourmi, l'abeille) n'a d'autre joies que les joies du devoir accompli qui pour nous (les humains) sont les seules qui ne laissent pas de regrets, mais que la plupart d'entre nous ne connaissent que par ouï-dire". Quelles tombereaux d'ignorances donc que les hommes satisfaits trimballeraient. Plus leur soi-disant "amour" qui reste du pipeau, la plupart du temps. Car, en comparaison, la fourmi "ne vit que dans le bonheur parce qu'elle vit dans tout ce qui vit autour d'elle, que tous vivent en elle et pour elle, comme elle vit en tous et pour tous." Exactement tout ce que nous avons PERDU.

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Elle vit dans tout ce qui vit autour d'elle: nous le pourrions si nous admettions "la création" comme univers (inutile de s'interroger plus avant, auteur, concepteur, inventeur, créateur y compris..) où "notre place" est celle de la "créature qui vit dans tout ce qui vit autour d'elle". Extension maxima, pas de pertes, de l'intensité permanente et le jardin se nomme "au tout sensuel". Si c'est ça être créature quels avantages supérieurs offre de se dire "créateur" de la destruction de la Vie?

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Tous vivent en elle et pour elle, comme elle vit en tous et pour tous : Si ce n'est la précise définition du truisme d'altruisme (alors que les sciences desséchées n'en bafouillent que d'inaudibles poussières) c'est que vous refusez encore, ridicules trépignations, "l'Evolution"…

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"Nous possédons un organe altruiste. Mais n'étant pas physique il est inefficace." Où le placer, au niveau du cœur ou de l'esprit, mais sous une forme de simulation abstraite, comme un germe virtuel. Que la piteuserie capitaliste empêche de naître et grandir ! Pourtant, "l'insistance mentale et morale finira bien par le créer, l'organe altruiste ". L'Evolution a bien des projets, dont le création de l'organe altruiste. Que la "hiérarchie inversée" de la barbarie bourgeoise se dresse, puérilement, contre les nécessités d'évoluer – dans les gamineries inadmissibles de les retarder, différer, surseoir, reporter, reculer, atermoyer etc – les démasque, définitivement, comme d'exécrables cancres, de sournois gangsters, des voleurs honteux d'eux-mêmes, de dangereux réfractaires, etc. Il s'agit d'urgence de les briser – les hiérarchies de l'évolution surpassent les caprices humains. La bourgeoisie est un segment historique qui aurait dû être considéré comme achevé. Dépassé. Dépassé par une nouvelle civilisation. Or, dans un effondrement plus que répugnant; il essaie, sordidement de prolonger son règne indigne…

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Songez que, puisque les pionnier(e)s ont fait le plus gros du boulot, ont déblayé, à mains nues, l'épouvante et l'horreur – tout est devenu facile pour vous. Songez qu'il vous suffit de vivre que "l'altruisme est ce que nous refusons comme notre héritage animal". D'accepter, d'un seul élan du cœur, cet héritage et finis les bourgeois…    

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Un des apports les plus puissants du XX ème siècle fut celui des éthologues qui soulignèrent à quel point le monde animal reste serti d'entraides, multipliant les anecdotes sur des animaux sauvant et nourrissant d'autres animaux d'une autre espèce ; encore, les soignant, les aidant à franchir un passage difficile, veillant sur leur sommeil, etc. Sans omettre le texte (interdit dans toutes les écoles et lycées – c'est dire !) de La Bruyère sur "Les animaux ne font pas la guerre"…Qui synthétise que la "loi de la jungle" c'est très exactement... l'entraide animale. Et que donc (excuses des lâches et des effondrés miteux !), s'il fallait tout faire comme les animaux (quand ça arrange !) – il faudrait interdire, à la seconde, toute guerre. Pas "loi de la jungle" que cette imposture puérile, non ? Donc l'indigne bourgeoisie ne fait que projeter sa noirceur sur toutes choses. Pas de "loi de la jungle": que ses créations répugnantes, ses délires repoussants, ses divagations putrides ou ses égarements empoisonnés – qu'elle n'a même pas l'honnêteté ou le courage d'assumer ? Mais qu'elle met, sournoisement, sur le dos des animaux, de la nature ou des transcendances. Irresponsable toujours et coupable sans cesse ?…

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Fondé sur aucun fait scientifique ou naturel, dissimulant ses turpitudes morales et son immonde parasitisme économique, son monde se montre, ainsi, totalement illégal : qui y met fin fera œuvre d'assainissement, de progrès, d'émancipation, de libération, d'évolution, de bienfaits, etc (bizarre ! la liste des mots qui font peur, aux bourgeois!)

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"Trois insectes, dont un civilisé, ont un organe collectif ou social"…Nous avons fuit l'organisation altruiste et collective qui mettait dans un autre monde les voluptés que la fourmi éprouve en celui-ci…Et pourquoi ? "Il ne nous reste que l'organe égoïste et individuel de l'intelligence dont le meilleur destin possible ne peut être que de briser son cercle". Donc se transmettre et s'agrandir en un "organe collectif et social"…La fourmi ne prête pas, car c'est un geste d'avare ; elle donne sans compter et ne reprend jamais…Plusieurs semaines à jeûner, rien ne la trouble…"Sans répit, au péril de sa vie, [toute son activité ] n'est destinée qu'au jabot collectif, qu'à l'insatiable sac de la communauté" . La poche sociale gonflée à se rompre, ne peut se nourrir elle-même, elle mourrait dans une flaque de sirop…Naïveté, utopie, gogos, connes ? "Au sein de la ruche, toutes s'aiment et s'entraident…Si vous en blessez une, mille se sacrifient pour venger son injure. Hors de la ruche, elles ne se connaissent plus". Donc, effondré(e)s de la méchanceté bourgeoise, vous vous entêtez à avoir toujours tout faux, c'est presciences, réalismes, épanouissements, intelligences –en réalité. Nous avons le meilleur du collectivisme allié au meilleur de l'individualisme : l'un épaulant l'autre, l'autre équilibrant l'un. Le holisme le plus thérapeute envisageable.

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Faudra vous y faire, nous ne sommes pas du tout au sommet de la hiérarchie. Ni celle de la Terre, encore moins celle de l'univers (sans doute au 2/3, dans le meilleur des cas, puisque la bêtise du sommet montre que, pour elle, dire "13" – 1/3 – "résout" tous les problèmes…et efface, magiquement, le nombre colossal de ses erreurs !!!). L'Evolution nous surpasse largement, nous laisse des signes dans les "animaux altruistes". Dans les génies (la société bourgeoise c'est celle qui fait exactement tout le contraire de ce que conseillent les génies !). Etc.

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Nous avions stoppé et bloqué tout progrès moral, intellectuel, affectif, social depuis la catastrophique ère bourgeoise. Et sa terrifiante hallucination – le "réalisme" c'est que les "marginaux capitalistes" gagnent (?) de l'argent à n'importe quel prix – tout le reste (vie et survie, planète et sources des ressources, humanité et société) peut être sacrifié et détruit pour cet enfantillage écœurant. Devant ce "rétrécissement de la vision", tout reste immobilisé à la merci du seul pire. Le meilleur se voyant, si stupidement, affublé de tous les maux réels du mal actif. Tant que nous ne laisserons pas passer l'Evolution, l'Humanité restera en grand danger. L'Evolution se montre dans l'éblouissement de l'oiseau qui évolue ou dans la beauté majestueuse du poisson qui évolue. Elle adviendra donc avec la même aisance, le même naturel.

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Nous n'avons rien à craindre d'elle.

...Par contre, tout, absolument tout, à retarder encore sa survenue gracieuse !!!

 

 

(à suivre),

 

L'altruisme est ce que nous refusons comme notre héritage animal

ah ! si seulement l'homme était, vraiment, un loup pour l'homme !

L’épicurien est altruiste…puisque attaché à l’intérêt public. Celui qui fait le bonheur du plus ghrand nombre…La solidarité est une loi de la nature qui supplante tout autre comportement. C’est ainsi. Et le bourgeois reste le sale gosse qui ne veut absolument rien savoir. Et vit donc hors du réel !!! Le sentiment moral est une nécessité pour l’animal. Comment pourrions-nous y échapper ?

Publié dans sciences

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Le point de vue des éthologue semble intéressant. Vous auriez des liens qui appuient vos propos (les insectes sociaux comme fourmis et abeilles ne donnent qu'une image restreinte de l'ensemble du règne animal).<br /> Pour ce qui est de Darwin il abonde dans votre sens. Le darwinisme social n'a été qu'une mauvaise interprétation de l'oeuvre de Darwin qui a plu en son temps (notamment pour justifier les colonisations et autres) et que Darwin a réfuté par la suite :<br /> http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/11/darwin-et-le-darwinisme-social.html
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