L'angle mort de la finance

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Il est tartiné la "logique de la finance" lorsque toutes les observations prouvent qu'il y a un dangereux aveuglement dans la finance. Qui fait capoter nombres de projets collectifs… eh oui! sans la mégalomanie irresponsable des financiers la société globale irait tellement mieux…

Par rapport à la doxa routinière – ces propos semblent aller à contre courant ? Tout au contraire, l'aplatissement acéphale devant un système qui génère infiniment plus de nuisances et de désordres qu'il ne semble assumer de responsabilités – demeure, lui, impossible…ce n'est pas expliquer que de marteler je crois !!! Entrons dans le détail des dossiers…

La finance prouve à quel point elle ne comprend rien ni aux sciences ni aux intelligences, ne sachant qu'adopter une psychorigidité autoritariste pour imposer son dogme-à-tout-faire de "rentabilité". Qui, par tant de côtés, semble si farfelu et immature… son incapacité à entendre les arguments d'autrui – forme, en tout cas, un cas d'impossibilité majeure à participer aux décisions au sommet. Et, pourtant, son putsch est visible – toutes les catastrophes actuelles ne viennent que l'expansion abusive de la finance, "sous système servant" de pensée – en aucun cas, un système autonome et englobant, elle doit suivre, impérativement, une structure de sens plus vaste qu'elle !!!
 
Prenons "10+1 questions à Bertand Monthubert sur la Recherche", septembre 2007, où il explique à quel point l'inversion morale où des individus fermés, dogmatiques et unidimensionnels osent (sans aucune démonstration valable – sinon celle de leur paresse mentale) qu'il faut asservir la science à une rentabilité économique immédiate. L'idée est tellement sotte que leur enfermement mental va créer les conditions d'impossibilités de ce but dérisoire d'instrumentalisation…les soi- disant "politiques gestionnaires" ne savent absolument pas gérer, en fait…ils ne courent qu'après les ombres ayant, si connement, laisser partir la proie. Leurs appels d'offres thématiques, et le lancement par l'ANR, Agence Nationale de la Recherche, de contrats ciblés très temporaires forment une aberration. Un peu comme si les élèves de primaire allaient "apprendre" aux profs d'université. Ce monde à l'envers est celui du gaspillage du futur, des intelligences, des talents et de…l'argent, utilisé à mauvais escient.

Lorsque ce ne sont plus les scientifiques (l'ANR n'a même pas un conseil scientifique) qui déterminent les priorités – nous entrons bien dans une ère d'inintelligence collective. Foutre les grilles de "rentabilité" input- output, destinées aux seuls objets inertes et aux marchandises conditionnées, sur les savoirs et leur futur c'est bien commettre un crime social très grave…"Aujourd'hui, la part de la recherche orientée est devenue beaucoup trop forte (p. 27 – ibidem) ". En 2007 déjà – vous imaginez les résultats après les barbaries incultes qui sévissent au pouvoir depuis…

"Pas d'autres choix que de développer la recherche tous azimuts, même si aujourd'hui les applications ne paraissent pas en vue (p 26 – ibidem) ". L'exemple du cancer où une recherche en physique fondamentale peut trouver une solution qui disparaît lorsque tous les financements sont, stupidement, bloqués en biologie. Le savoir est unifié et la réalité n'est absolument pas économique, chimique, mathématique, littéraire...etc. La réalité est tout ceci à la fois et le tout absolument mêlé…L'illogisme financier représente donc bien l'attitude mentale QUI EN SAIT LE MOINS SUR LE REEL .

La méconnaissance interne inexcusable des secteurs où la trop impudente finance prétend imposer son omniscience de pacotille – à fait reculer la civilisation du savoir de trop d'années en si peu de temps. L'irrationalité financière ne peut que nous ramener à la bougie et aux cavernes. Elle ne fonctionne pas à la manière d'in savoir ouvert réfutable mais d'un dogme d'infaillibilité. Si nous ne domptons pas sa bestialité nous ne pourrons pas survivre. La finances est UN problème global – très rarement une solution. Sauf, pour qui n'est jamais entré dans son "cercle d'aliénation" …qu'un grossier et maladroit financier (incapable de gérer le savoir de la gestion) vient persécuter de grands esprits avec sa camelote conceptuelle (rentabilité c'est que de la rente et la rente la mort des forces vives d'un pays !) cela dépasse l'honnêteté intellectuelle…oui la finance appartient plutôt aux esprits gangstérisé…se méfier absolument de telles distorsions mentales reste la bonne attitude !!!

"Mais personne ne peut dire dans quelle direction il faut travailler dans les différents domaines scientifiques pour mettre au point les techniques qui demain nous permettrons de progresser, alors que nous ne savons pas par avance, lesquelles rempliront finalement ce rôle (p. 26 – ibidem) ". …la recherche c'est la réelle prise de risques ( la finance ne les fait prendre qu'aux autres !) donc le courage et ma maturité de se lancer dans des voies inconnues dont certaines pourront être des impasses. Face à l'inconnu il n'y pas de méthodes préétablies, il s'agit de vraiment innover, il faut tâtonner dans l'obscurité mais aucuns des chemins esquissés ne sera sacrifié pour l'enfantillage du gain obligatoire !!!

Ainsi un "principe de précaution massif" devrait se voir opposer aux délires de la finance. Qui, prise la main dans le sac, se croit omnisciente. Là où aucun scientifique ne peut prédire l'avenir – elle le peut, sa divination devient divine, par essence. La finance c'est l'indiscutable dieu sur Terre. Son mantra "rentabilité" lui ouvre (ferme ?) toutes les portes des compréhensions. AVEC SA VOLONTE DE NE RIEN AVOIR du réel, la finance prétend tout savoir. Comme cela sans jamais réfléchir, vérifier (verbe qui av avec "vérité"), examiner, investiguer ou…rechercher !!!

Il s'agit de se protéger d'un esprit aussi abusif, arbitraire, frivole, superficiel et si facilement dictateur. Oui ou non ?

Penser que la finance est surtout ce qui empêche les projets de réussir – semble, soudain, une très saine attitude mentale. La finance doit être annexée et juste se situer en annexe de tous les dossiers. La finance ne doit plus se mêler de diriger, penser et décider. Il faut encadrer, fermement, ses potentialités de délires graves. En aucun cas, la finance ne peut être considérée comme appartenant à la raison…

Autre dimension où les exactions des déficiences mentales financières sautent aux yeux : l'hôpital prétendu, si frivolement, entreprise. Et l'erreur monstrueuse de la tarification T2A à "Alors que les établissements hospitaliers fonctionnaient grâce à une dotation financière correspondant à leurs besoins, alors que l'ensembles des structures hospitalières était à l'équilibre pour un coût national de la santé à 11 % du P.I.B ( USA c'est 16 %) (p. 56 – Jacques Cotta - Qui veut la peau des services publics ? janvier 2011)."… en 2003, c'est le grave délire "rentabilité" et la catastrophe des hôpitaux se finançant par leurs "activités". Avec l'infantilisme de chaque acte médical correspondant à un tarif…les catastrophes induites par cette pensée d'objets matraquée sur des humains – sont visibles si vous lisez des pages 53 à 65  de l'ouvrage de Jacques Cotta - Qui veut la peau des services publics ? janvier 2011".. La monomanie financière n'est absolument pas un critère de direction de société. Ne considérer que la finance regroupe, au minimum, 3 dangereuses tares, lâcheté absolue, grande paresse mentale et inaptitude au réel global (résultats : d'autres sans cesse doivent réparer vos dégâts – n'est- ce pas cela le concret réel des prétendus "crises" ou les exactions des sales gosses au pouvoir !!!)… 

Ainsi, la T2A ne prend pas en compte la "réalité hospitalière réelle". Ce qui aboutit , oui oui à des gaspillages insensés dus, uniquement, à cet esprit…gestionnaire. Exemple d'une personne seule en prolongation d'hospitalisation qui coûte 30 % de plus que tout autre cas. La T2A l'ignore. Trop obnubilée à détourner les avoirs des hôpitaux publics au bénéfice (si peu gestionnaire) du secteur privé – de nombreux surcoûts sont, ainsi, induits…et puis ces diktats ahuris "un malade devient rentable jusqu'à 10, 20, 30 jours d'hospitalisation – reculer la date de la visite en conséquence…et puis les colliers d'incohérences : hospitaliser 2 nuits alors qu'une seule suffit devient "obligatoire" puisque la dictature alien du T2A a décrété que c'est plus "rentable" (à quel point tout ce qui est machinal se trompe) . Pire - "2 hospitalisations valent mieux qu'une" – on fait sortir et revenir le malade augmentant la pollution des transports (Colombie un jour sans voiture = 30 % d'ozone en moins !)

L'horreur devant les GASPILLAGES que la lubie lunatique financière abonde –la logique financière privilégie l'infarctus, l'éviter n'est pas rentable…une amputation rapide et le faire sortir plus tôt (très rentables les 2 !)  a été refusée par un courageux médecin qui a préféré des soins plus longs (non rentables) à une amputation…et tout cela avec un langage vraiment très fascisant…lorsque le gestionnaire "extérieur à l'hôpital" et n'y connaissant rien, "n'aura pas d'états d'âme" soit d'une brutalité abusive et si évitable….Ainsi, au lieu d'améliorer un service performant (puisque battant m^me le système de santé des Etats unis) en économies louables – on laisse un dangereux intrus tout saccager….ses illogismes et son irrationalité se prouvent à ce qu'ils ne peut rien expliquer, rien justifier, rien assumer – si incapable de se voir tel qu'en lui- même !!! Nous reviendrons sur ce neuf paradigme : la finance ne "doit plus" centraliser les prises de décisions collectives. Son savoir est infiniment imparfait et ne semble pas ( si arrogant de mégalomanies) désirer se perfectionner…Changer la place des finances dans toutes les décisions !!!

Tout ira bien mieux – lorsque la finance sera remise à sa juste place qui est subalterne, dépendante, subordonnée et de service.
        Sinon sa bestialité cachée détruit tout sur son passage !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
 (à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui a détressé les détressés ? etc), onglet 2.
Résistances au changement      Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
*** Afin de le vérifier, songez aux blogs une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres" du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 ou  "Les banques doivent faire leur travail" du 25 septembre 2011… en écho le 21 janvier 2012 d’André Orléan « Que les banques fassent leur métier », Le Monde, p. 6 « culture & idées »…
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

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