L'Anthropologie ça dit quoi exactement ? Ce "qui ne se dit pas" est, en réalité, ce qu'il y a à dire.

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Dans les couloirs des cours d'anthropologies, exactement, bruissait le mépris pour les sociétés orales puisque " les règles fondamentales y restent tacites ". Dans notre effondrement actuel (mais par le haut! ça fait plus classe), en cette civilisation hyper écrite, c'est "ce qui n'est pas dit" qui dirige , effectivement, le monde. Les règles fondamentales y restent tacites (et à coups de matériels marteaux!). Le tacite n'y cite plus rien de lui-même sinon la taciturne attitude. Le mensonge parle de "réseaux" pour traduire "ce que nous ne dirons pas". L'implicite, l'inexprimé, le sous-entendu font croire au "convenu", au "contrat social", à l'associé-té…Que tous les "partenaires" seraient, au départ, d'accord. D'où le tacite se fonderait dans ce lointain déjà bien assez exprimé. Or, l'implicite, qui n'explique vraiment rien, mais implique tout, mais implique vous, mais les duplique en cachette. Bref, fait le termite sournois. D'ailleurs, le malaise, telle qu'en médecine se symptômatise par la mécanisation des réponses explicites: dès qu'une "réforme" rencontre des résistances, la mécanisation inappropriée répond "c'est un manque de pédagogie". Traduit en argot, c'est parce que les gens ne sont pas encore complètement crétins qu'ils refusent vos réformes. Preuves que, chez les dirigeants, l'implicite les ronge "de l'intérieur". Alors, allons-nous allons crever de ce qui n'est jamais dit ? L'inexpression augmente la pression…La civilisation ne peut plus supporter le poids écrasant des non-dits…Or, l'honneur de l'histoire c'est qu'il y ait des êtres comme les écrivains qui montent, toujours, en première ligne lorsque "ça va mal". Pendant que, symétriquement, tous ceux/elles que vous vantiez, admiriez, à qui vous donniez tout "notre" argent, pendant les périodes de "couvaison inexprimée des catastrophes" fuient, se caltent, piquent les bijoux de la couronne, jouent aux poids morts. Clair, qu'ils ne vous méritaient pas! On avait beau vous le dire, sur tous les tons, star system = assassinat de toute l'Humanité, vous courbiez vos fronts barrés de trop de mauvaises fois...


Là, aujourd'hui, c'est "l'heure de vérité" et vous avez tous les foies. Pas nous! Toujours fiers (sans aucun orgueil!), en première ligne, à réparer vos exagérés dégâts. Mères de l'   Humanité, et sœurs de la Terre, même si nous sommes hommes et hétéros, c'est le descriptif exact. Alors, moins les malins, hein? Vous vous étiez privés de vos vrais amis (nous !), vous voilà livrés aux serres cruelles de vos "ennemis réels que vous avez perdu votre vie à voir sur écrans et magazines". Si nous ne devions, afin de survivre (et ayant vérifier les incapacités et incompétences complètes des soi-disant dirigeants), vous n'auriez pu espérer notre intervention.

 

C'est quoi en action "ce qui ne se dit pas" ?

Déjà, nous allons dire tout ce qui ne se dit pas… Les tabous appartiennent soit à la sagesse soit à la maladie. Ce qui n'est jamais dit peut former une plaie non soignée qui purulle et rend malade la société. Le retour du refoulé, la ligne de flottaison des foules, le collectif délaissé, l'individualisme pire que fou, la déraison économique, toutes ces bombes mortelles ne sont maniables que par de moins en moins d'êtres humains. Les humains complets. Que strictement aucun média ne peut comprendre (hors de leur portée!). Ne leur reste qu'à retourner à l'école primaire (comme leurs rapports sociaux ?). Pendant qu'ils tentent de se remettre à la page, ils feront pas chier, au moins. Ce qui ne se dit pas ce sont les tortures quotidiennes, incluses tacitement dans les médias, toutes ces souffrances qu'elles distillent, irresponsablement. Augmentant la densité de tous les problèmes. Là - ils sont contournés, dépassés, laissés "sur place". Le politiquement correct était bien une pourriture d'enculé de saloperie de merde: que de l'irrespect, de la bêtise et de l'impolitesse envers tout. Se tortiller pour s'empêcher de dire ne produit que les plus toxiques rots et les pets les plus nocifs.           Exit! A leur "place", les soldats du futur, les seuls qui, sans armes, pourraient tout vaincre. Par la "qualité" de leurs cerveaux branchés cœur et sensualités anti hédonistes…

A cause des tarés jusqu'au trognon des "classes moyennes" – ce qui n'est jamais dit devient le combat le plus difficile de tous les temps...

Yes, jerrycan!

 

Ces observations participent de notre certitude que l'abolition du capitalisme se fera par l'existentiel. Qui implique bien de se hisser sur la pointe de la moindre de ses fibres nerveuses, que vos mots coulent avec tout le sang et battent vos cœurs entiers, que les émotions se fassent soufflets de vos respirations, que la moindre sensation demeure vigile de ce monde qui doit finir, etc. Existentiel, pas une cellule de vous qui ne participe à votre unité, à la sculpture de votre élan, à votre bloc d'actions alignées, etc. Ce que n'obtient aucune analyse abstraite: s'y cantonnent, pourtant, toutes les formations politiques. Scoop de couloir: "l'impératif est de se mettre à la portée des gens".¨Pour une réussite c'est une réussite: non seulement vous les avez largué comme du linge sale, mais vous avez créé, en supplément, un désert vitrifié d'incommunicabilité ( tout ça pour "avoir l'air" intelligent, "avoir l'air" par rapport à qui ?)…Ce qui ne se dit pas c'est que leur dessèchement (oublis de l'affectif, de l'émotionnel, de l'existentiel, des besoins de la vie) est cause du rejet qu'elles provoquent. Et elles insistent à se fourvoyer en ne recherchant que des personnes qui leur serviraient de faire-valoir comme de punching-balls. Tant que la politique n'atteindra pas le fond de nos sensualités, émotions et sentiments – son impact restera faible (comme assourdi)…

Ainsi, nos irruptions tracent que nous espérons œuvrer à l'unité citoyenne, épauler les personnes unitaires et unificatrices (et contre les diviseurs de tous bords), en ne disant QUE ce"qui ne se dit pas". Notre "matrice" de référence serait plutôt l'élection 2009, celle de 2010 comportant trop de variables adventices. Notre propos reste que la majorité des citoyens aille toujours plus vers l'honnêteté intellectuelle.

 

Elections? Ce "qui ne se dit pas" c'est que taux d'abstention est devenu "majoritaire". Ca veut dire que seule une minorité "vote". Le discours ambiant nous a habitué au char d'assaut de son illégitime cynisme en nous abreuvant de "les minorités ont toujours tort". Ce"qui ne se dit pas" c'est que les votants demeurent minoritaires mais chouravent un discours majoritaire. Ainsi, en 2009, sur 45 millions d'adultes de plus de 18 ans, qui forment l'assiette réaliste des votants, le "parti majoritaire", le "parti au gouvernement", n'atteint que 9,62 % de la population adulte totale. Ce "qui ne se dit pas" c'est qu'ils ne représentent plus le pays. Ils sont en train de virer au groupuscule. Et que dire des autres partis ramenés à la douche glacée des vrais chiffres ? Que dire sinon ce qui ne se dit pas ? Le seul respect possible envers des adultes.

 

Pourtant, tous de pérorer, tels des coqs déplumés dont on verrait le croupion, une "victoire écrasante", de "meilleurs chiffres que lors des précédentes élections", "l'évidence de l'écrasement de l'opposition", et autres puérilités. Puisque, globalement, et selon les yeux du réel, ils ont tous "perdus"et pas dans le minuscule. Grandiosement perdu. Le "parti majoritaire" a, magie du chiffre, vu son chiffre de votants 2007 divisé, pile poil, par deux. L'érosion socialiste dépasse, là,  les 40 % etc. Ce "qui ne se dit pas" est qu'il devient donc gravissime que des responsables fonctionnent uniquement sous la forme de dénis du réel. Il sonne clair que la majorité du pays n'a pas voté pour eux. Leur début de maniaquerie compulsive manipule ce chiffre, ils n'ont pas voté "contre" eux. Comme si ce byzantisme frelaté formait l'attitude adaptée? Ce "qui ne se dit pas" répond que nous sommes à un carrefour historique fondateur. Ce "qui ne se dit pas" poursuit qu'aucun politique n'est à la hauteur de la situation. Quant aux médias, chaque jour plus grotesques, ce "qui ne se dit pas" scoopise que leur "position de repli", leur moulin à cacher les choses, bref, leur cachette de lâches et d'escrocs, c'est toujours plus de "gâtisme infantiliste", la puérilité comme info…Nous n'en voulons plus: à la niche!

 

Ce "qui ne se dit pas" admet, par contre, que la "solution" à l'obligatoire bouleversement de fond en comble de l'offre politique ne peut se faire qu'en auscultant "l'avis de la majorité", soit les non-votants. Alors que, l'ambiance délétère (qui détruit la société "par le haut" depuis 30 ans), dit, encore, "la majorité a raison". Donc les abstentionnistes ont raison. Quelle est cette folie "élitiste" de ne pas les écouter ? Qui ouvrirait les débats alimentés que par le ce qui ne disait pas ?

 

Avant, dans un passé pas si lointain, nous avions "confiance" dans les journalistes puisqu'ils pratiquaient l'honnêteté. Leurs reportages étaient réels. Les témoignages, qu'ils récoltaient, évitaient "l'effet d'exagération" que suscite, invariablement, la présence d'une caméra. Et qui fait qu'une majorité bascule à ne dire, sans pression particulière sur le moment, que "ce qui fera bien à la caméra" et non la véracité de leur opinion ou de leur vie. Désormais, nous nous demandons juste si les médias fous vont "cadrer" le "sens à donner aux infos" chez les flics ou les banquiers ?

 

Nous pratiquons, afin de pallier la trahison de l'information par ses journalistes mêmes (sachant que, si vous produisez une info qui semble correcte mais dans un contexte ou un "cadrage" tout à fait déplacé, biaisé, voire hypocrite – ce qui ne se voit pas à l'écran mais s'observe dans la corruption des cerveaux! – c'est aussi une trahison !), oui nous pratiquons le témoignage par immersion. Quelques scoops: une syndicaliste, dans le refus obstiné de voir le refus des politiciens tous bords actuels par la majorité, va secréter des "les non votants ont tort" (d'où la schize ils sont la majorité qui a raison mais ils ont tort…), "de toute façon, en démocratie (où ça ? précisez ? la règle n"y est-elle pas "le plus grand nombre" ? non, nous sommes en République! Donc la République refuse la majorité, le plus grand nombre et les minorités la séquestre, etc…tirez sur le fil, la récolte de leur pull de confort moral immérité se défait. !). En démocratie donc, "seuls les votes émis sont comptabilisés". De ce chiffrage mécanique, passer aux niveaux de la légitimité morale ou du sens du présent/absent – vire à la métaphysique: un vote "émis" "vaut" (a plus de poids) qu'un vote en creux, "non exprimé", mais pourtant bien réel ? Il y a déficience morale et sacrée perte d'honnêteté. Ces dérives ne font que souligner le refus du réel et le déni du sens aux "enfermé(e)s dans le bunker de leurs habitudes auto-justificatrices.

 

Non, ce "qui ne se dit pas" devine que le "sens"de l'abstention doit être "écouté" avec un temps d'écoute et de parole correspondante égale à son chiffre réel. Les abstentionnistes DOIVENT accéder à l'espace de parole qui correspond à leur nombre réel. Et ça ça se dit !!! Les médias devraient, plutôt, de démerder à pallier l'immersion des politiques dans l'irréel.

 

Ce "qui ne se dit pas" c'est qu'ils sont "devenus" minoritaires et qu'ils "imposent" donc leur politique, non fondée légitimement, à la vraie majorité qui a, déjà, dit non. Et qu'ils ne connaîtront jamais puisque, outrageusement, ils les ont rejeté hors de leur cadre d'attention. Imposer sa politique "minoritaire" à une "majorité" ça peut bégayer vers la dictature, oui ou non ? Nom de non! Quels grotesques maladroits! Au gravissime problème d'élus élus par une minorité ils ont tout fait foirer: déniant l'existence de la majorité réelle qui refuse "l'essence de leur politique", et leurs fonctionnements carrément hors de contrôle. Point barre. C'était juste diagnostic et le "moment" du kairos où dénouer les nœuds borroméens, de la "bonne réaction". Eux aussi, les médias préfèrent la course de folie et d'irréalisme avec ces politiques flous…Ce "qui ne se dit pas" souligne que ce sont, là, deux attitudes suicidaires, y'a pas d'issue. Tout dégueulasser par "le haut" ne se profile pas très beau.

 

Tandis que l'ouverture heuristique par "pourquoi la majorité réelle ne veut plus de la "représentation" (si vous n'êtes pas représentant de la vraie "constitution" du pays, vous ne représentez "rien", et donc c'est d'abus de pouvoir etc, dont il s'agit). Ce "qui ne se dit pas" établit que c'est bien vous, politiques minoritaires, qui êtes en faute. Et d'autant plus que vous vous êtes permis d'insulter les abstentionnistes. Pire de les diffamer en irresponsables, étalant que vous perdiez, non seulement les pédales, mais le sens des responsabilités. Ce "qui ne se dit pas" élucide que la "position" abstentionniste possède, peut-être (aller vérifier c'est honnête, les laisser en "prison de sens" non!), beaucoup de méconnues sagesses. De presciences afin de dénouer l'impasse politique, de résoudre "vos" sacs de nœuds.

 

Ce "qui ne se dit pas", aussi, c'est que le fonctionnement des médias "rend malade". Nous sommes détachés de ces puérilités, qui jamais ne connaîtront ce qu'est "la cour des grands", vu qu'ils passent tout le temps, destiné à "apprendre et comprendre", dans "la cour de récréation". Qui a frôlé les milieux politiques n'a pu qu'être frappé(e) de la puérilité de leurs préoccupations ! Ils envahissent par trop les espaces de paroles de leurs frivolités et de leurs intérêts d'enfants gâtés. Plus du tout reliés à la réalité. Et qui a vu, comme nous, de graves décisions se prendre "à la sauvette" dans un couloir pressé (puisqu'ils avaient parlé "d'autre chose" à la réunion) conserve un écœurement qui a du mal à passer...

 

Ce "qui ne se dit pas" c'est que les soi-disant ("on ne dit pas" soi-disant, là!) élites sont causes principales de tout ce qui ne va pas depuis 30 ans. Ce "qui ne se dit pas" expertise que les médias ont merdé à 1000 % (se tromper sur tout à ce point c'est du vice!). Au lieu de participer "à l'auto- élucidation permanente de la société par elle-même", ils n"ont "balancé" que des préjugés, des stéréotypes (nous avons plus régressés, sous leur règne, que sous celui d'Attila!). Aucun des débats nécessaires n'a existé. Aucune visibilisation exhaustive de toutes les composantes et courants qui forment la vraie société n'est rendue possible. Mettre à ce point des bâtons dans les roues des vrais adultes, qui DEVRONT réparer ces dégâts, ça tient de l'esprit cancre. Résultat, qu'une étude sociologique iconoclaste, à garder en réserve, à révélé: les médias ne reposent, en réalité, que sur "une base sociologique de 11 %'". Autant dire qu'ils ne représentent personne, que leur discours caracolent vers la dictature molle et qu'ils sont très anti-démocratiques. Mais (grave de chez grave!) cet enroulement dans un "milieu artificiel" (où les mêmes invitent les mêmes qui…) ne peut que très mal finir. La folie n'est qu'une des sorties les moins épouvantables.

 

Ce "qui ne se dit pas" c'est qu'une intervention extérieure seule peut "casser la conque de leurs auto-empoisonnements"...

 

Ce "qui ne se dit pas" apporte la certitude que l'usage bestial que fint les médias, des "résultats électoraux", est pour beaucoup dans la désaffection des électeurs/trices. Souvenez-vous comment ces malappris se précipitent, sans pudeur, sur les chiffres, salissent et pollue tout. Poussent les outrages au maximum, en "ventriloquant" le sens des votes. Qu'un Csa et que le monde judiciaire (qui chapeaute la régularité des votes au dessus des préfectures) n'aient pas songé à "interdire" pendant un laps de certains jours les viols obscènes des médias (et des politiques excités et incités par eux, amplifient) sur les élections (comme tout "débat extérieur"est stoppé pendant le "laps de respect" pour que le secoué électeur retrouve "son âme et conscience", ou sont "fors intérieur"). Ce "qui ne se dit pas" clarifie cette sensation tellement douloureuse, d'être griffé(e) de mépris et d'indifférence. On vous choyait on vous jette, avec une brutalité inattendue: vous avez craché votre vote, vous ne servez plus à rien. Plus, l'horreur suprême: nous vous dépossédons en une seconde (le tilt des résultats) de votre intime "conviction". Nous "possédons" vos votes et sivous n'aviez pas assez de nos pieds cruels qui vous piétinent la face, nous allons procéder (et devant vous!) au kidnapping du "sens" de vos votes. En 1 seconde, ils vous ont tout volé, vous distillant l'amertume des conséquences "d'avoir élu x plutôt que y". Vous rendant "responsable" de tout (des résultats ) mais vous déniant tout droit à exercer cette "responsabilité". A force d'user de schizophrénies "intéressées" vous faites entrer les dérèglements (dérégulations) partout; La blessure d'être sauvagement jeté(e)s, traité(e)s comme des enfants, minorisé(e)s, spolié(e)s etc. ne se referme pas très bien d'un vote à l('autre. La grossièreté avide, sans dignité, des soirs d'élections ont bien rempli les rangs d'abstentions.

 

Trop palpable la sensation d'arrogants "propriétaires du pays" qui "tolèrent" à peine les élections: à coups de crampons sur les doigts, ils veulent nous désapprendre, vite, le goût de "décider". Trop insupportables les doigts malsains et illégitimes de "propriétaires de nos votes". On récolte effectivement ce qu'on sème. A d'autres époques, les royautés "exprimaient le besoin" de fous du rois (valeur suprême de ce "qui ne se dit pas" survenant d'une pensée de la transcendance). La vulgarité inadmissible des actuels bourgeois se montre devenue incapable de rassembler les éléments nécessaires à penser. N'usant jamais du feedback, du retour nourrissant des vraies critiques – ces "ex-élites" ne se mirent que dans les images stipendiées des médias. Sans en avoir, sans doute, la moindre pensée, les médias se sont conduits, comme les pires anars, les destructeurs les plus décidés, les nihilistes les plus ennemis du genre humain: après les ravages de leur passage, ce "qui ne se dit pas" se dit "peut-on encore unifier cette explosion, ordonner ce carnage, diriger ces incohérences etc. Ce n'est pas parce que les questions ne sont pas explicitement posées, que leurs travaux de percements n'en continuent pas moins. Mais tellement moins discernables. A qui la responsabilité ? Ni responsables ni coupables obtient, immanquablement,  ni respectables ni écoutables !!! N'oubliez pas, ex-élites effondrées, que c'est nous qui avons le cœur transpercé. Rien, en vous, ne nous semble atteindre ce niveau de parole. Allez donc gémir dans "vos" caniveaux…Ce "qui ne se dit pas" vous le dira bien plus fort, allez !!!

 

Toutes les censures paient le prix fort mais plus tard ?

 

Mais vient un temps. C'est le temps de payer le prix des censures …

Dans ce nouveau plan, ce "qui ne se dit pas" affirme, aussi, dans le si évident prolongement, que c'est que le retour massif des penseurs, écrivains, billettistes incisifs, chirurgiens précis de la pensée qui ont le geste qui perce pile là où il faut, qui est devenu essentiel. Nous avons besoin à donf des écrivains et penseurs. Et, malheureusement, la calcification étant trop poussée, et afin de protéger le "bien commun qu'est la vraie info" ou assainir l'espace de visibilité collective – il faut, temporairement, "virer" (d'une façon ou d'une autre) tous les idéologues de la télé, des journaux et des radios, soit présentateurs/trices, concepteurs/trices de programmes et organismes de surveillance. Dehors! Ils ont failli, avec insistance, le "salut public" exige le retour des "responsables innés" que sont écrivains et penseurs: l'impasse créé par les médias fous ne permet que, en un premier temps, la visibilité sur les "exclus des médias à seulement 11 % de base sociologique" (le meilleur de la société soit écrivains, converseurs et penseurs!). Ensuite, peut-être, sous autre forme, des ex-médias fous etc….

En effet, après ce vautrage infécond, passer au très ardu, demande quelques paliers…

Les questions minimas ne sont rien moins que:

 

Quelles sont ces façons de savoir qui nous empêchent de savoir? Quelles sont nos manières de rater les meilleurs de nos contemporains, qu'est-ce qui nous prive de la présence des grands esprits, quels sont nos travers mentaux qui nous font rejeter, individuellement, ce dont nous avons, collectivement, le plus besoin? Et tant de questions, que d'ouvrir notre désir collectif et notre manque brûlant d'intelligence, de brillance de discours, de pensées perspicaces, de synthèses hardies etc – les permettra toutes.

 

C'est que la "haine de l'intelligence" (fomentée par les financiers et les médias – avouant, ainsi, que, dès que l'intelligence paraît, leurs escroqueries minables transparaissent!) a été bien trop loin. La société en devient ingérable, le futur trop flingué. Aussi, la vague de génies (qui surgit tous les 25 ans) n'a pu émerger, écrasée de sordidités. La précédente se situait autour de 1975. Donc vers les âges 2000 : qui ? Des êtres pourchassés oui nous captons cette réalité ; quelques traces, dont la visibilité reste fournie par les flèches tirées illégalement contre eux, lorsque les médias deviennent juste "des autorisations à torturer certaines personnes" - prouvent, par déduction, leur existence "parmi la foule". Conclusion: le capitalisme n'est soutenu que par des esprits vulgaires. C'en est un qui a grincé que "c'était le moins mauvais système possible". Ce "qui ne se dit pas" c'est que c'est le pire de tous! L'urgence de s'en extraire nous saute chaque jour aux yeux. Et ça ça se dit. Mais le gigantisme de tout ce "qui ne se dit pas" rend impossible, actuellement, d'en visualiser la synthèse, d'en agripper toutes les actions dans la même poignée.

 

Sauf pour ceux qui "sont déjà passé". Les trop méconnus anti-conformistes. Eux savent ! A vous, donc, de (ré)apprendre à converser avec ces citoyen-ne-s normalement exigeant(e)s…

 

(à suivre) 

 

Aussi le site freethewords.org à suivre de près

Publié dans méthodes de pensée

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M
<br /> Je reviendrai lire l'article en entier quand j'aurai l'esprit dispo; j'ai tellement apprécié les cours d'anthropologie du corps qu'à chaque fois que ce mot apparait, ça fait tilt!!!!<br /> <br /> <br />
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