L’ardeur
Ardent le tout feu (ardere, brûler), qui est enflammé et se consume en brûlant, à l'image de la véhémence et de la fougue jusqu'aux dents. Ne pas omettre, en nos corps, que ce qui brûle décrit, à la fois, l'avancée de la matière consumée et le recul de ce qu'il reste à consumer, autant que les résultats de cette ardeur - chaleur, lumière, couleurs, évocation des ailleurs…etc. Ap-prenons conscience que chaque fait de la vie quotidienne contient tellement de merveilles que de, modestement, s'y pencher, ne peut qu'emplir, et à pleins rabords, nos vies.
Avec ind-ignés (le feu qui « se communique », se raconte) – nous voici en pleine ardeur sociale. Oui oui, cette grande chaleur mais cette activité bouillonnante, opiniâtre, à l'âtre brûlant, qui devient tout entrain entraînant sa grande vivacité, sa pétulance rutilante, son impétuosité impétrante.
Tel le mot lui-même qui actionne bien le dictionnaire. Une des (nombreuses) méthodes de diction juste, eh bien ! demeure de trouver le verbe central "arder" et d'en conjuguer tous les verbes de son voisinage qualificatif. Et la grammaire d'exulter. Arder éclaire ardu, de savante façon, donnant tout son poids sensuel et sensible au sens même du mot : ardu, brûlé par la difficulté. Chacune(e) devient plus riche en sa propre vie, ce qui lui ouvre l'infini nuancier, l'attractivité modulable, et des rapports plus doux avec tous les autres. Les mots restent les guides suprêmes : il leur manquait simplement le mode d'emploi ; en fin de compte, il ne leur manquait rien puisque le mode d'emploi était inscrit, décrit en eux. Seulement, nous semblions aveuglés d'orgueil pour pouvoir l'admettre. Car, comme dans La lettre volée d'Allan Poe, de l'avoir si visible, si présent, faisait échapper ce trésor à toute superficielle attention. La diction bonne et le mot juste, c'est le plus concret et patient des labeurs.
Premier escalier. Le verbe central (induction et conduction) doit parfois se chercher assez loin. L'écharde qui arde, brûle les chairs environnantes. Le fardeau arde puisqu'il brûle les épaules qui en supportent l'injuste poids, le débardeur en enlève l'ardeur, déb-ardeur en atténue la cuisson. Le jardin dont l'ardeur reste dans la douceur, le gardien arde du regard qui, lui-même; arde et regarde, devenu brûlant de s'adosser au trésor gardé. Le pardon brûle d'amour pour tout ce qui donne et redonne par don, justement, il arde. Mardi jour de la journée brûlante de guerre, Mars, se consume. Mais hardi cuit d'ardeur, jusque dans ses hardes. Pardi arde de défi ou de sérénité. Tardif taisant de bouillir d'impatience, attarder, un foyer retient, aimante la personne loin du mouvement attendu. Embardée les conséquences sont cuisantes. Rencarder c'est rendre brûlant de désir le renseignement, le retarde et l’embarde, le temps refroidit dans l'attente. Le nard, graminée des prés, darde son parfum chaud, comme le soleil arde et darde ses forts rayons. Si ça barde c'est que ça va chauffer, quelque part. Autant que de carder au peigne métallique augmente la température ambiante. Température ou vivacité, arder s'est construit son "arbre de sens" transparent. La cardiaque, cardinale, chardon, sardine et sardonique méthode centrale sera le verbe. Il sera donc des verbes agiles comme tout, qui se seront insinué, très largement, qui auront étendu leur rayon d'attraction très loin, et qui portent beaucoup de fruits. D'autres, l'inverse ! L'ensemble des "arbres de sens" qui se rassemblent, et ressemblent à des galaxies, serviront au sens global de la langue afin de pouvoir dire diriger. Deuxième escalier : le verbe encore, fonctionnellement vérifiable, réalistement visible. Le verbe comme soleil autour duquel tournent les planètes des mots, qui en incorporent la chaleur, mais la vivacité. Le verbe révèle, réveille, dévoile ou illumine les mots, leur offre une lumière IMPRENABLE.
Tout le monde trouve donc son bénéfice à user de cette méthode d'élucidation. Utiliser, sans préjugé et sans tabou, ses yeux et ses oreilles restera, éternellement, la plus scientifique manière de connaître le cœur du réel. Troisième escalier: l'honnêteté intellectuelle pénètre en tous domaines, œuvrant à la transparence, la simplicité et l'exigence. Puisque les idées se fondent sur du visible, de l'articulé, du vérifiable, et de l'utilisable par absolument tous. La précision remplace, définitivement, la supériorité, en tant que le précis œuvre pour le précieux.
Pratiquons : arguer luit en narguer, targuer, larguer, carguer, mais cargaison ou narguilé - l'argument fait poids. Aller (4° verbe le plus souvent utilisé) permet l'éclairage irremplaçable de falloir, ou d'allumer, allonger, rallier, pallier, mais de ballet, ballon, ballade, ballot, calligraphie, calleux, fallacieux, halluciné, malle, malléable, mais dalle, salle, halles ou bien alléger, allègre, allaiter, allégorie- induisant, conduisant en chacun de ces mots un mouvement primordial. Que nos corps savent reconnaître. Ainsi, qu'une méthode d'explication pour un mélange, une ambassade, une conciliation et réconciliation, il faut un déplacement, un mouvement, une volonté. L'alliage des métaux, alliance, un déplacement de la mentalité s'effectue afin que l'on se fiance à la confiance. Plus inattendu, l'adverbe souche et source.
Assez illumine toute une vastitude, étendant sa satisfaction et son exaspération sur assaut, assaillir, asséner, asservir, assiéger, assommer, casser, chasser, assigner, massacre ou assainir, assécher, assortir, assouplir, assumer, assurer, assembler, mais assentiment, assertion, association, bassin, échasse, lasso, nasse, assiette, vassal, lassitude, massif, passage, passif, passion ou assagir, tasser, masser, rasséréner, rassasier, assimiler, potasser, asseoir, assister, ressasser, assouvir, encore assidu, cassis, assoiffer, bassesses…etc. Il suffit donc de déclencher "assez" devant chacun de ces mots pour voir en surgir un suc, une facette, une odeur, une saveur absolument inconnue. La suffisance en quantité s'est augmentée, à emplir sa plénitude, amis, aussi, à s'affermir d'autorité afin de mettre bas les mots négatifs qui, marque de la Justice, qui se trouve depuis toujours dans les mots, possédaient, déjà, cette cessation en leur propre sens.
La langue est totale action mais en plénitude et en justesse. Quatrième escalier, user de cette méthode, réunie avec une densité d'autres, afin d'apprendre, enfin, à vivre en Société, mais point mondaine, dans toute la société sans exclu. Cinquième escalier, il s'agit, d'abord, d'accéder aux autres avant d'en déterminer la nature. Sixième escalier, ne surtout pas stagner en superficie : ainsi ment, que l'on trouve en suffixe des adverbes, ne veut absolument pas se restreindre à mentir, mais, tout au contraire, se dé-place comme une racine indo-européenne, signifiant pensée de. Élégamment, avec une pensée d'élégance, ce qui nous introduit dans l'aspect, tout factuel, d'avoir une idée personnelle de l'élégance, mais nous fait entrer aussi dans le déroulement de la réalisation de cette pensée, élégamment, dirigé par une pensée d'élégance tout autant que voulant rejoindre une pensée d'élégance. Nous retrouvons, effectivement (avec une pensée que ceci devienne effectif) le radical "ment" dans mental ou mentir (présent avec la pensée de cacher(- essayez de mentir sans votre mental – nettement plus encombrant, non ?).
Il vous reste l'immense joie de décliner la foule des adverbes, suffixés en ment, afin de ressentir tout ce que cette diction sensée vous augmentera.
Le bout de tant d’ardeur sociale se dit comme une qualité : « l’amour social » que vous offrez, gratuitement, sans rien attendre de particulier en retour, très laïquement et qui vous secoue, pourtant, de la tête aux pieds. C’est la preuve si tangible que le changement est en vous et que vous découvrez, comme si c’était un monde nouveau…
que vous aimez les autres, oh sans exagération, mais bien profond – lorsque vous les voyez toutes et tous en train de muer, de se transformer. De porter avec eux, à chaque pas, le changement – à bout de bras !!!
Clair que ça vous remue ! mais le score de la « masse critique » (le nombre nécessaire de personnes pour rendre visible un phénomène) semblant dépassée ça se voir de plus en plus.
Que ça re Mue !!!!
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
*** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3"La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu