L’art se nique ?
Plus les thèmes choisis sont ambitieux, plus la personne aide les autres. Lorsque le thème est très ambitieux, ouiiiii, ça peut chuter…Mais, lorsque cela s’élève, vous prenez, littéralement, sous votre aile, tous les êtres de bonne volonté qui veulent bien vous suivre.
Une brève incursion sur l’art peut vous conduire très loiiiiiiiiiiiin.
C’est un moyen infaillible de « découvertes » (si vous ne perdez pas votre sincérité et votre pureté d’approche). Ainsi, peut-il vous faire (re)vivre entièrement l’origine. Et vous resterez « original » à vie, tel le hadj revenant de la Mecque. Aussi bien allez- vous ressentir, en très grand, toutes ses sensualités absolues de l’homme primitif. Ceci reste à bien marteler la supériorité « existentielle » des premiers hommes (premiers en ce domaine de l’effusion sensuelle – oui de oui !). Notre civilisation, qui peut avoir des qualités, dans le domaine des sensualités c’est du carton pâte, de la pisse d’âne, du plastique fade, du frelaté insipide (et ce n’est pas le spectacle déchu des gloutons hédonistes – qui n’auront jamais « vécu » une seule sensualité – qui pourrait l’infirmer…). Tous ces plaisirs superficiels, pour lesquels la majorité écrasée a trahi tous ces idéaux – l’éloigne, pourtant, des extases joyeuses « hors de prix » (hors de prix donc appartenant bien à la gratitude du gratuit !) …seuls les irréductibles vivent donc à 100 %, debouts et les yeux ouverts : toute la propagande vous a détourné des vrais joyaux…bizarre, les gogos ne sont pas du tout qui nous furent « désignés »…
L’art, dans ce cas de figure, c’est le bouclier, l’habit de protection qui vous fait parvenir au but supérieur de la vie : obtenir un cerveau entièrement « sensualisé ». Qui peut, encore, traverser, percer, aujourd’hui, tous les murs et abolir les « séparations ». Qui peut vous transporter à travers tous les savoirs (même l’économie) comme si vous viviez une réalité comestible, odorante et, tactilement, nourrissante. C’est comme si vous vous teniez dans une effusion intérieure permanente…
Percer, aujourd’hui, tous les murs, abolir les « séparations », vibrer d’une effusion intérieure permanente, apporte, alors, les mots les plus utiles à la tribu. Mallarmé, en son temps, a été, bestialement, « ignoré ». Son élève, Paul Valéry, qui n’a fait que de l’inutile clinquant, sans impact ultérieur et sans fécondité – a été glorifié à sa place. Est- ce que de telles impostures servent quelqu’un, au fait. N’est- ce pas la défaite collective qui s’entête ? En effet, la réalité e l’expérience demeure…
En effet….
Les mots « métamorphiques » ne mentent jamais. Nous les retrouvons dans tous les écrits de tous les génies issus de toutes les civilisations. Grand lecteur et expert du réel, je puis vous confirmer ce fait d’importance. Sur WLW, le texte de Stef (à fond la forme) contenait quelques uns ce des mots métamorphiques, pétris de la lave essentielle des profondeurs. Je le lui ai signalé. Son texte sur l’art n’en a aucun de ces mots, c’est, précisément, une attaque électrique contre les idées reçues - par l’entrechoc des vocables sur l’art : tout ce qui peut en être espéré c’est l’étincelle (iskra) de sagesse, donc de saine rébellion, qui fasse entrevoir les possibilités de l’art !!! Sont-ce beaucoup ? Nous l’allons voir …
Puisque, le dernier point du triangle, c’est pourquoi si l’art reste une méthode infaillible de « découvertes » - cette connaissance demeure, aujourd’hui encore, si barbarement piétinée ? Pourquoi jamais la société n’avoue franchement ses attentes envers l’art ? Si l’art représente bien une méthode infaillible de « découvertes » ça veut dire qu’il est « scientifique ». Aussi fiable que la science. En plus il coûte 0 € et ne nuit absolument à la planète. Pas besoin pour lui, comme pour certaines « expériences » scientifiques, de détruire une petite partie de la nature ou de la vie …l’art constituerait, de la sorte, un des plus grands trésors de l’Humanité ?
Or, bizarrement, la Société se conduit, plutôt, en voyou à son égard. Il est bien temps, dans ce cas, d’inverser les flots de réprobations qui, actuellement, coulent des déshonorés sommets, vers les bases sans défense…leurs journaux de mode, leurs magazines people, leurs télés à frics, les stars « retournées » et autres journaux régionaux – nous « accusent », sans cesse, de ne pas consommer assez, de ne pas devenir aussi fous et irresponsables qu’eux. De ne pas augmenter les gaspillages et de ne pas tout piller. Pourquoi de tel(le)ms folles/ fous furieux (ses) semblent obtenir « tous les droits » pour détruire la planète et la vie ?
Artaud a ouvert le processus de réponse : le bourgeois est MALADIVEMENT jaloux de l’artiste. Au lieu d’adopter l’attitude raisonnable et sensé d’apprendre, d’observer, d’écouter, de patienter, de tenter d’imiter l’artiste si « admiré-détesté » – non, sa déraison immorale va lui « permettre » de démanteler cet artiste. Ce pourquoi la « jalousie » (cette cruauté inefficace puisqu’elle tue « son » amour ! pas celui des autres !) demeure une des « passions tristes » dominantes de sa société…Revisitez les 4 derniers siècles, vous vérifierez bien que le bourgeois a « tout sacrifié » pour sa maniaque obsession : DETRUIRE L’ART !!! C’est aussi insensé que de « tuer toute naissance»…Diverses psychologies ont, abondamment, démontré que colonialismes, grands banditismes sur le reste du monde (dit improprement « grandes découvertes »), cruautés économiques dites « logiques » capitalistes etc) c’est, « principalement » dû çà cette impuissance à devenir artiste . Faute d’essayer, tout simplement. Clair ?
Le bourgeois c’est le cancre insupportable de l’Humanité, l’histrion bouffon triste qui fout le chaos partout, le pervers qui saccage tous les rapports humains. Son obsession demeure intacte : tuer l’amour, le partage et la beauté. D’où, ses inversions grotesques et grimaçantes, le sexe, le fric fou et la laideur partout (et vachement dans les discours)…Clair ?
Les inconduites notoires des conformistes et des ex- élites déchues s’avouent toutes dans les rapports- bourgeois- artistes.
Le premier, sans possibilité d’« avocat de la défense » pour le second (donc tel l’ennemi de la démocratie) accuse l’artiste d’être lunatique, hors des réalités et inutile, etc. L’expérience historique vient de prouver (2009) que c’est le bourgeois ce hors réel, cet incompétent systémique et pratique. Fort de ceci, le bourgeois, dans l’illégalité la plus noire, se permet de dévaliser les travaux d’artistes. Bizarre que cela puisse atteindre une telle « valeur » si c’est de « la lunatique inutilité » ? Les menteurs sont en train de devenir plus que risibles, voyez- vous, puisque, emportés par leur élan, ils ne peuvent manquer de dire, parfois, toute la vérité. Niquant toute leur posture apparente, niquant, d’un mot, toutes leurs démonstrations : c’est même le travail des « experts du réel » (dont je fais partie à mon humble niveau) que d’accélérer la chute nécessaire de ses outrageants incompétents !!!
Prenons l’exemple de Modigliani pour capter le déchu bourgeois en action : mort de faim et d’épuisement – les superficiels oseront, absurdement, d’alcoolisme. Modigliani était « suivi » par un bourgeois qui a laissé cette mort se faire, sous son nez. Et qui, ayant vérifié le dernier souffle, s’est précipité chez la femme de Modi, lui secouant un faux papier comme quoi Modi lui aurait dit de choisir des peintures. Le plus illégalement (comme tous les intrus déshonorés actuels du mot « tendance » ?) du monde – il a fait fortune sur le cadavre de celui sans qui il n’aurait « rien eu »…Cette métaphore hurle la souffrance actuelle du bon sens : cette société barbare va jusqu’à assassiner les derniers accès à l’art pur. A l’intérieur d’elle, plus aucun « espace de futur », guères d’« espaces de liberté. Celui qui n’y connait rien du tout tue les fœtus des Mozart. Le plus nul piétine le meilleur. L’inexpérimenté saccage le plus expérimenté. Le spectateur écrase l’acteur. L’art qui fonctionne par genèses, conceptions, maturations, élaborations, fécondations (dans une grande fragilité), ne trouve aucune protection : il se trouve dans la jungle la plus brutale, il se découvre en première ligne de tout.
Aussi, les artistes sont assez souvent baraqués ou fort coriaces, car c’est d’athlétisme dont il s’agit. Ce sont des corps de feu qui usent des maigres énergies communes imparties pour toujours se surpasser. Et offrir des perles aux cochons qui vont, irréalistement, vomir dessus. Seule voie « sûre » pour que la lueur perdue dans la foule reçoive le « message intact ». Et prenne, un jour, la suite…
Toute la beauté humaine se retrouve, d’une façon ou d’autre, dans le cœur des vrais artistes. Les imposteurs, emplis d’aigreurs, de ce seul fait, ne peuvent « tenir la route »….L’admiration des siècles futurs (dans les neutres sondages) tombent à 90% sur de tels êtres. Quasiment jamais sur un général ou un pape. Jamais sur un financier et autre cruel « profiteur » de l’économie « collective » Tout est dit ! Aujourd’hui les plus injustement calomniés, négligés, bafoués, humiliés (mais qui en ont rien à foutre de ces passions tristes – simplement, ça leur fend, quelque part, le cœur que les autres ne puissent, loyalement, accéder, directo, à leurs joyeux joyaux…) – reproduisent, absurdement, ce schéma. Quelle joie épanouissante, pourtant, de rencontrer en direct une de ces pointures !!! Se priver de cela relève, à mon avis, de la plus imprudente déraison…
En conséquence, de ce que l’artiste se trouve toujours en première ligne, oblige à préciser qu’aucun de ces combats ne le concerne. Il en a rien à foutre de toutes ces injustifiables guerres. Ce sont les guerres des autres, pas les siennes : il n’y est pris qu’en otage ou comme un trophée qu’on « se disputerait ». Un objet de chantage ? Mais devant quelle transcendance ? Néanmoins, c’est lui qui reçoit la majorité des blessures. On se demande bien pourquoi…
Et cela continuera tant que la société :
1 ))) Ne se montrera pas, enfin, immensément soulevée de répulsion, envers les perverses pratiques bourgeoises. Entre dire que l’artiste serait lunatique et lui voler son œuvre, une des 2 attitudes devient incohérente. Si 1 est vraie (abus de faiblesse sévèrement remboursé) si 2 est vraie ça annule, directo, le 1. Donc le droit qu’obtient le bourgeois de « voler de l’artiste à tours de bras ». D’ailleurs, il y 2 ans, une étude scientifique a démontré que « l’esprit le plus proche du réel » ( outre l’enfant, aucune « arrière pensée » donc « insertion » maxima ! ) c’est l’artiste, justement. S’affrontant à la résistance du réel, il crée, transforme et amène au social visible (minimum 3 métiers en un !).. La symbiose amoureuse à la nature et la vie : rien que ça… Respect bonhomme et irrespect dégouté pour qui te nique. Tiens tout le contraire d’aujourd’hui ? La société est donc, juridiquement responsable de cet état de FAITS. Priver la majorité écrasée de ce qui est THERAPEUTIQUE dans l’art - devient de l’irresponsabilité purulente. 400 ans de diffamations (l’esprit le plus proche du réel » c’est l’artiste !) et donc la disparition de tous les motifs de « tolérer », socialement, ces spoliations pratiquées à son détriment – viennent de disparaître. Réparations, avec effets rétroactifs sur 4 siècles, ça se monte à combien ? Un fonds mondial de protection de tous les artistes de combat ? Bingo ! ca le fait ! Van Gogh n’a palpé que l’équivalence de 450 € dans toute sa vie. Suicidé de la société, a clarifié Artaud. Cette société qui chuta, en plus, dans les bassesses « d’accuser »,, dans son dos, ce Van Gogh de ceci et cela. Pendant qu’elle le dépouillait tout vif de ses « valeurs »…
2 ))) N’organisera pas la protection massive de l’art contre le « haut de la société » (on ne mêle pas les cancres et les adultes !) qui a manqué toutes les occasions de prouver son respect de l’art. L’art est à tous, la politique ou la finance, apparemment, reste affaire de factions, moteurs à grandes divisions (l’art ne peut se voir mêlé à ces esprits sans issue, non « durables » !) – tout l’inverse de l’art en somme…Si l’art était une méthode à haute teneur scientifique, que ses premières découvertes, aient été, rejointes, ensuite, par des observations scientifiques – ceci implique que de faire de l’art devienne très SERIEUX. Socialement très utile. Et pas faire du marketing, de la finance « sur l’argent des autres », ou de la gangstérisée spéculation – tout ceci n’est pas sérieux du tout. D’autant plus, que c’est toujours les autres qui réparent les conneries. Même pas capables d’assumer tout seuls…La catastrophe 2009 et les milliers de milliards de $ dollars « volés » à tout le monde les aurait, définitivement, disqualifiés…
Autant dire…
Que l’art ne soit plus gaspillé et pillé par des ignorants mais qu’il forme un des éléments du « foyer » (chaleur et vision) qui, seul, peut « rassembler » l‘Humanité. Comme ce but ne fait pas partie du haut de la société - nous sommes contraints de les considérer comme des ex élites, des sales gosses nuisibles qui doivent retourner à l’école du mot ZZZZart !!!
(à suivre)