L'autisme des politiques a encore empiré

La politique doit être relevée de la fange désastreuse où elle se vautre. Pour cela il faut déciller les regards des politiciens. Depuis les deniers essais leur obstination suicidaire a encore augmentée.

Voyons leurs postures. Alors que seulement 8,8 millions sur 45 millions d'adultes de élus de 18 ans ont émis un vote ILS NE PARLENT QU'A CES 8,8 millions. Lorsque l'on sait que les personnes âgées sont trop largement présentes dans ces 8,8millions (normalement !) facile de comprendre que de ne parler qu'à ces 8,8 millions c'est TOURNER LE DOS AU PAYS REEL. Et ne s'halluciner que sur des votes virtuels.

Donc plus de discours adulte, plus de raisonnement charpenté, plus de programme bien construit – bref, plus de politique du tout. Mais des lambeaux d'images et de phrases qui ne veulent strictement rien dire. Puisque selon le "cadrage" et le "découpage"on peut leur faire dire l'inverse aussi bien.

Or qui détient le "cadrage" et le "découpage" ? Sinon les médias dominants ! les politiciens trahissent à fond la politique programmatique, sérieusement pensée avec visions immenses pour les mesquineries "people" non durables. En clair ils sont "séquestrés" par les médias preneurs d'otages au sommet. Nous ne viendrons jamais au secours de telles "fautes professionnelles". Se montrer aussi naïfs et manipulables par des intérêts si privés et non généraux (les médias agissent comme nos réels ennemis!) c'est faute très grave. En conséquence, c'est devenir aussi nos ennemis.

Le fait qu'ils ne se voient plus comme eux mêmes (l'avantage de l'imaginaire à la sauce Jean Paul Sartre, vous vous souvenez) – nous les démasque si pitoyables à nager ainsi dans le vide intersidéral. A tenter de se  profiler dans les stalles si étroites et si hors réel des médias. A se déshonorer et ridiculiser chaque jour un peu plus.

Le but c'est de convaincre les votants, du moins dans le temps. Pas du tout de "convaincre" les médias, c'est plutôt se vendre pour de la fausse monnaie. D'opter pour lui tourner carrément le dos, reprendre les réunions publiques, les visites à domicile, les marchés, les journaux distribués, l'explication sérieuse (et anti people!) de chaque point de programmes ambitieux demeure à leur portée…

S'ils continuent à s'enfoncer dans leur autisme hautain, à suicider la politique, à n'aboutir qu'à de cuisants échecs déguisés en "succès bidon" – que va-t-il se passer. Une "majorité" présidentielle rétrécie à 1,08 % de la population adulte totale de 45 millions n'est ce pas pire que tout autre échec ?

Ne plus parler qu'à 19,29 % de la population (votes exprimés dernièrement) c'est bien tourner le dos à 80,71%. A faire comme si ces 80,71% n'existaient pas TOUS LES CALCULS NE PEUVENT QU'ÊTRE HYPER FARFELUS. C'est inefficace contre productif "non durable" et sans issue.

Dans le meilleur des cas, cela se rétrécira à une république bananière. Avec une étiquette bidon et des personnages tournant le dos au pays faisant leur misérable tambouille entre eux comme si nous n'étions pas là.

Dans le pire ? A la croisée des chemins de reconquérir ces 80,71 % n'est ce pas plus adulte, plus pertinent, bref, plus "politique"…et de deviner que s'ils se dressent face aux escroqueries médiatiques les chances d'être épaulé-e-s par la majorité de la population augmentent.

Soit les politiciens sont avec le pays soit avec les médias***.

Actuellement chaque choix exclut l'autre !!!

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***sur le fond, nous n'avons rien, en principe, contre le fait médiatique mais contre l'utilisation faite qui exclut tous les penseurs, tous les vrais scientifiques, tous les grands écrivains ou les artistes et grands associatifs, etc nous semble suicidaire. Ils bannissent (illégalement) l'intelligence du fonctionnement collectif. Ce choix est sans futur. Si les politiques ne se démarquent pas à 180 ° de l'irréalisme flagrant des médias détraqués nous ne pouvons leur accorder le moindre gramme de confiance. C'est une analyse sur la politique de transmission et de communication non sur le fait médiatique en soit…

(à suivre)

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Résistance au changement      Implique changement de la résistance

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