L'égalité c'est la qualité
L’égalité nous est toujours servie comme une disqualification, une qualité négative, en retrait, inefficace, vaine ou futile. Pratiquement, déjà, c’est strictement faux ! Tout d’abord, l'égalité c'est bon pour la santé. "The spirit level: why equality is better for every one". Pourquoi l'égalité est meilleure pour tous? Le bon niveau mental: deux médecins britanniques ont vérifié un ensemble de corrélations entre de nombreux problèmes de santé et l'augmentation des écarts entre riches et pauvres. Lorsque cet écart explose la Société se montre en miettes. Même la majorité de riches vivent dans l'insécurité mentale et affective et ne trouvent que de l'anxiété, poursuit leur constat allant contre le bon sens commun (les riches ne peuvent qu'être pour les inégalités!). Et, donc, (conclusion!) l'égalité c'est bon pour la santé. De tout le monde.
Donc les inégalités ont un surcoût pour la santé. Pas terrible leur efficacité!
"Animals spirits: how psychologist forces lead finance and economy". Les esprits animaux: comment les forces psychologiques mènent la finance et l'économie" retrouvent notre "La face cachée de la crise" (actions psychologiques) que nous avions titré "Se plaindre c'est avoir du ressentiment".
"13 bankers", 13 banquiers, divulgue que Wall Street est le centre de toutes les futures catastrophes et rattrape notre "Le roman de l'économie: pas un mot de vrai" (avec son chapitre XXII la finance comme maladie)
The NET, disqualifie tout lien entre inflation et chômage. Les marchés ne maximisent pas les profits, ne connaissent pas les meilleures allocations pour les ressources: ne sont donc pas du tout efficients, mais sacrément ignorants. Grands gaspilleurs, destructeurs, ils croient "gagner" "profiter", détruisant la montagne du futur juste pour avoir (tout de suite!) la minuscule pierre qui se trouve au dessous. Les marchés sont imparfaits (imperfect knowledge economics), instables, dissymétriques : sans intervention ils ne provoquent que catastrophes sur catastrophes. L'offre n'y retrouve jamais la demande (le prix autorégulé) sauf dans ces bulles qui, routine et ennui, se succèdent toujours parelles, et explosent identiquement (sans jamais de prix autorégulés!). Le capitalisme a donc absolument tout faux sur tout.. Rare d'observer un système aussi stupide, se trompant systématiquement et qui suscite tant de "croyance" (faits et arguments ne pouvant que le démasquer, ont toujours été écarté) alors que son radical manque de sérieux met la planète et la vie en danger. Danger dont ne sont accusés que les "manifestants", sans qu'à aucun moment, ne soit précisé les processus par lesquels le fait d'être contre, dans la rue, crée des incidences sur les délires bancaires, les primes des traders, et le fonctionnement de la Société. Tant de primitivisme mental (la pensée magique) ne peut plus être toléré plus longtemps. La Raison ne semble bien préférable à la maladie capitaliste.
Tous ces nouveaux ouvrages commencent de rattraper par petits bouts (il leur manque la pensée d'ensemble que nous possédons) notre travail. Travail qui ne fonctionne pas sur le mode de l'accusation (qui déresponsabiliserait l'accusateur et lui éviterait toute exigence envers lui-même) mais le mode du constat étayé, argumenté etc. Afin de déceler les meilleures nouvelles pratiques, mentalités, usages des mots et techniques de pensée (versants gigantesques dont n'usent pas ces ouvrages de dénonciation, à la longue stériles faute de non implication personnelle (que puis-je faire en plus pour réparer les dégâts que je dévoile?).
"La crise de trop" de Frédéric Lordon, dans son étrange chapitre 3 pour un système socialisé du crédit, rejoint le film de Paul Grignon « Money as debt », l'argent-dette, la monnaie est scripturaire et procède par une simple écriture. Mais (p. 136) ce "scoop" pouvait être trouvé dans "n'importe quel manuel des facultés" sans avoir causé le moindre évanouissement, avance l'auteur. Puis, bifurcation incompréhensible, jusqu'à la page 151, va tourner en boucle "la monnaie est du concentré de désir" et ses demandes "doivent être contenues" (du prescriptif sec sans le moindre argument!) par (tenez vous bien!) "la contrainte de remboursement du principal"(p. 146) . Alors que (p. 144), l'auteur reconnaît que "l'émission du crédit ne coûte rien puisqu'elle ne nécessite aucune accumulation de fonds préalable". Et, qui "partant de l'idée de création monétaire ex nihilo en déduirait l'illégitimité de principe de l'intérêt", se tromperait (sic). Sa pensée guêpe affolée qui se cogne partout, pour, en fait, maintenir tout en l'état (seul changement la gouvernance des banques avec des droits formels – mais pas l'organisation globale pour les exercer – puisque le "peuple" y aurait quelques sièges. Bon, à part le surprenant tête à queue de Lordon, surprenant ferme soutien des banques, puisque l'argent comme désir serait explosif (?), et qu'il fait semblant de comprendre de travers que si les "crédits sont scripturaires" , donc sans avance de fonds, de capital, de principal, le fonds du débat n'est pas de pinailler sur les intérêts mais de bien faire comprendre qu'il n'y a plus aucune nécessité de "rembourser l'inexistant, le virtuel, le seulement écrit principal". Les intérêts servant de paiement à la prestation de services ne peuvent qu'être maintenus. Pas le capital. Très métaphorique rhétorique. Ou bien métaphore même du capitalisme comme vivant sur l'argent des autres et, si limpidement et simplement démontré dans ces " crédits scripturaires" et ses inexpliqués "coefficients multiplicateurs". Ce livre va, pourtant, dans le sens de nos récits économiques. Commencés en 1989, ils se trouvèrent dans la topologie d'être en avance.
L'égalité c'est bon pour l'emploi (JKG p. 146). Le fait que toutes les autorités dominantes nous cache cela n'est point en leur honneur. "La baisse tant de l'inégalité que du chômage réduit le gaspillage donc accroît l'efficacité économique et améliore le niveau de vue général (JKG p. 146). Inégalité c'est gaspillage et inefficacité. Par contre, "le plein emploi des ressources est efficace". Il n'est pas fait que le dire. "Le pays le plus égalitaire du monde a le taux de chômage le plus bas"( JKG p. 146). Cqfd. "Les courbes d'augmentations des inégalités épousent étroitement celles du chômage" nous signale Frédéric Lordon dans "La crise de trop".
Les mesures qui réduisent le chômage réduisent aussi l'inégalité.
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org , onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistance au changement Implique changement de la résistance