L'homophobie n'est pas une question d'homophonie

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Toute forme de racisme reste, universellement, perdante. Si vous insistez trop sur les immigrés** de votre pays – vous risquez d'être traité(e)s en immigré(e)s partout ailleurs. Un seul pays où vous croyez faire la loi, contre plus de 200 où vous la subissez – non, ce n'est pas du tout une bonne affaire…

 

** où émigrés, immigrants, expatriés, réfugiés, émigrants, etc. – bref, étrangers !!!

 

Si vous êtes "vraiment" racistes – de toute façon, vous devriez ne pas vous supporter du tout lorsque vous n'êtes plus en France. Et c'est que vous devenez un…vrai étranger !!! Oui, pour ce pays là !!! Pas reluisant, pas beau, pas respectable, pas bien traité, alors…si vous vouliez universaliser vos prurits déraisonnables !!! Il FAUT que vous soyez humilié(e)s en étrangers dans ce pays là, si vous voulez faire admettre que vous êtes dans le rationnel, la logique, la raison, la pondération, la nécessité oui la modération de la sagesse. Oui ou non ?

 

Sinon si c'est ne me faites pas ce que je me permets de faire aux autres – ce n'est plus qu'un monologue de blockhaus juxtaposés !!! Aucune raison ne réside u tout en ces lieux !!!

 

L'homophonie ne vous arrange pas du tout. Partout c'est dit pareil mais avec un accent différent !!!l Etrangers étrangers étrangers étrangers étraaaaaangers …

L'homophonie ne vous arrange pas du tout. Partout vous êtes pris-e pour un-e autre. Alors que vous êtes bien vous-mêmes. Vous êtes au courant, vous, de QUI vous êtes, mais elles/ eux ne semblent pas du tout le savoir. Et vous traitent tout à fait comme si vos étiez un-e autre !!!

L'homophonie ne vous arrange pas du tout. C'est de la pensée unique et de la catégorie généraliste dont des millénaires de sagesse ont tranché : nous ne pouvons placer personne dans ces catégories trop générales (étrangers, homos, pas comme nous, etc). Puisque cela rejette tellement de cas particuliers - que votre catégorie (étrangers) regroupe si peu d'individus (ou beaucoup trop), se montre catégorie à angles très variables (étranger ici et pas ailleurs) et d'un caractère si dictatorial (étranger à vraiment tout qui asperge, ainsi, les autres de ce mot unilatéral ?)…etc

L'homophonie ne vous arrange pas du tout. L'homophobie non plus…vous voudriez tout arranger mais sans toucher à rien. Et surtout pas à votre propre position. Juste en agitant les vocables, mais en les lissant, en même temps, tellement qu'ils en perdent tout sens (donc toute direction orientée) en route… L'homophobie – pour qui n'expérimente pas la vie, ne la ressent pas profondément et ne réfléchit pas jusques aux confins de l'univers – c'est trancher et rejeter…C'est se limiter, se cantonner, se rétrécir, s'amoindrir, se rendre mesquin-e par des improductifs "c'est pas bien d'être homophobes !" ou "c'est bien d'être homophobes !" …hou ! les vilains homophobes … hou!  les vilains pas homophobes !!! aucune structure binaire ne résout les conflits…

 

L'homophobie semble bien être une question d'homophonie

Les sons trop pareils croient qu'ils se font comprendre par simple imbibition et imprégnation …Tout comme l'illusion que la sophistication croissante de la complexité évacue les problèmes: c'est compliqué donc ça résout, automatiquement, les problèmes. Pas seule agitation dissuasive ? Par salutation de l'espace hyper occupé par le complexe – tiens plus de place pour les problèmes ? Homographie, homonymie, homologie, homochromie, oui l'homophonie qui – à la différence de la polyphonie – parvient au chant à l'unisson, toutes les voix se rejoignant dans le son unique…etc – tout voudrait gommer l'homophobie (les ennemis de l'homosexualité en langage direct donc infiniment plus "correct" que l'hypocrisie incorrecte du " politiquement correct" !!!)…oui d'un trait de langage performatif !!! Lorsque dire c'est faire. Lorsque le mot bref ne fait plus que commander, ordonner, enjoindre, sommer, classer, ranger, disposer, etc – bref disposer des individus sans eux, les aligner hors leurs volontés comme s'ils étaient de simples objets, les instrumentaliser, etc…

 

Tout à l'exact opposé...Vivre "en bonne intelligence" nécessite, d'abord, d'utiliser, régulièrement, cette intelligence. Et tout le langage qui va avec (ne serait- ce qu'afin de "bien s'entendre")…ce qui donne le goût des débats mouvementés – puisque de la discussion jaillit la lumière. Encore faut-il qu'il y ait d'intégrales discussions !!! De ces discussions naissent des solutions les plus englobantes possibles (la palabre africaine ou le pow wow c'est l'accord de tout le monde pas d'une majorité, née on ne sait pas toujours comment)…

 

Nous prenons nos sources, entre autres, dans ce blog, dans les associations de terrains et leurs débats internes (en général très en avance sur la société) – toutes  celles qui se sont occupé de stigmatisations, d'humiliations, d'exclusions, de disqualifications, oui de racismes (comme terme général) ont rencontré une identique anti-pensée. Structurée comme suit :

1 )  Nous avons raison à 100 % eux tort à 100 %. Afin de prouver cela nous refusons, frénétiquement, tout débat. Nous parlons complètement pour eux, nous disons oui nous décrétons qui ils sont et comment "sans qu'ils aient à donner leur avis" – ah oui aussi ! sans jamais le vérifier…nos infos ce n'est que du seconde main de seconde main de seconde main…depuis le temps, nous y avons perdu tout fil avec le réel. Ce n'est qu'une malsaine bulle de maladie qui n'a rien à voir avec le réel concret.

2 )   Ce sont celles/ ceux qui se donnent le droit (à sens unique – ah non! pas le droit de leur renvoyer les mêmes procédés !à) de penser ainsi, qui semblent les plus atteint(e)s. Et qui subit, si cela durait trop longtemps et à sens trop unique, en obtiendrait, à la longue, une amertume estropiée…mais moins profonde. En effet, l'attaquant raciste se rend malade de n'être point félicité-e de sa clairvoyante attitude, blessé-e de ne pas être porté-e en triomphe pour exprimer ce que la société semble attendre d'eux !!! Mais la société dit ici et agit en sens complètement inverse là. Emile Durkheim disait de ne croire que ses actes !!! Or le raciste veut être cru sur parole – il ne faut pas faire attention à ses actes, qui ne restent que des brouillons, des esquisses, à son avis. Et tant pis si mon pied a glissé sous le vôtre…parce que vous lui avez marché dessus !!!

3)  Dans cette première approche – le fond des drames c'est qu'ils/ elles ne connaissent absolument pas les cibles désavantagées de leurs attaques…mais pas du tout: souvent ce sont des rumeurs irrationnelles, des assertions déraisonnables et des fables qui tiennent plus de la pensée magique que des faits bien concrets…

 

Ces associations ont toujours proposé aux mairies – voir aux conseils généraux - d'offrir des lieux neutres de rencontres pour ces communautés, entre elles, avec des modérateurs pour les débats…les quelques essais dispersés qui en ont été tenté ont abouti à de francs succès…

 

Hormis très peu d'irréductibles du "je ne veux rien savoir du réel, je tiens bien trop à mes pré-jugés !!!" (ces jugements portés à l'avance (pré), avant même donc d'avoir pu prendre connaissance de la réalité)…toutes et tous ont ressenti un profond soulagement pour :

Avoir pu – sans aucune crainte de dangers et d'agressions de l'autre groupe, précédemment,  trop noirci – oui de l'avoir pu poser toutes les lourdes questions qui les hantaient.

Et même si ces réponses n'ont pas éteint tous les ecchymoses des peurs, elles ont amorcé un mouvement de fond qui, suffisamment entretenu, va aboutir à ces groupes qui vont opter pour l'entraide active, la cohabitation pacifique ou, comme le disent les homosexuel-le-s, "le droit à l'indifférence" (que leurs différences soient traitées, aussi, par l'indifférence à leur sujet !) – puisque toutes et tous, sont, aussi, bien d'autres choses et tellement plus que le stigmate réducteur et homophone voulait le faire croire…

 

Absolument tout le substrat concret, pratique, matériel et de moyens existe donc bien – la dernière lourdeur inerte et gavée de mauvaises volontés qui demeurent ce sont …les mentalités !!!

 

Les changements immenses du futur (ces mentalités) ne coûteront rien (qu'un peu de volonté humaine) et obtiendront des BENEFICES immenses…

 

Les déclencheurs se montrant comme les manières nouvelles de poser les problèmes, de raconter les conflits et de faire venir à la vie les solutions

 

C'est bien, pour tous ces motifs réunis et dans le but de provoquer tous les processus désormais bien mûrs, que nous nous sommes approché-e-s du centre des crises sous l'angle intitulé "L'homophobie n'est pas une question d'homophonie"…

 

                                                           A votre avis ?

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sociéte

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M
Tant que nous ressentirons le besoin de nous définir en tant que… et peu importe les termes… l’autre sera MON problème, Ma tolérance, Ma Limite…<br /> <br /> Peut être, qu’un jour sera, sans ces définitions !
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I
<br /> <br /> salut et bravo trop se donner d'importance c'est parfois beaucoup empiéter sur les autres<br /> <br /> <br /> <br />