L’ordre des choses – les prochaines découvertes des sciences ?
L’une des futures découvertes scientifiques sera de prouver que l’ordre ne tisse pas l’univers mais qu’il appartient, entièrement, à la capacité d’un humain de s’informer et de comprendre vraiment cette information. L’ordre c’est principalement de la connaissance –avec tout le versant subjectif qui demeure dans ce concept…Ce qui implique que l’ordre ne soit absolument pas une propriété de la matière…C’est une omission anthropique – l’oubli de ce que nous projetons notre nature sur tout ce qui nous entoure…L’ordre appartient entièrement à la forme de l’information….
Cet apparent paradoxe contraint à parcourir un certain nombre d’informations…
La science comme permanente intermédiaire entre 2 niveaux du réel ? Celui statistique et déterministe de l’information et celui indéterministe de l’invisible des briques élémentaires de la matière. Entre les propriétés caractéristiques de la matière et la connaissance que nous pouvons en avoir – la science appartient à ces deux plans de réalité en même temps !!!
Plus vous avez l’esprit non discursif (que vous n’ayez pas besoin qu’on vous raconte des histoires pour comprendre) plus vous restez apte à concevoir, à l’avance, le futur…Le vrai savoir eh oui ! c’est l’inverse d’une histoire journalistique, le journalisme a déformé l’info pour en faire un enjeu de pouvoir – avec l’impasse grave et perverse que si on ne « peut » pas raconter une histoire il n’y a pas d’information - Et la pensée journalistique a donc quitté le but du savoir, du sérieux, des raisonnements, de l’exactitude exhaustive, de la vérité (une histoire n’est qu’un point de vue dominant, jamais la vérité globale)…
Ce qui est ne pas vivre l’information existentiellement – or, comme, selon les versions, nous ne « connaissons » que de 2 % à 15 % de l’univers, le reste nous étant « matière noire » insaisissable - ne nous est pas encore connu…L’information reste donc le flux imprévisible et inattendu de tout savoir : tenter de transformer cela en propriété financière ou en scoop médiatique représente deux attitudes extrêmement infantiles et irresponsables face à ce tissu réel du monde…ne s’occuper que du superflu, rarement de l’essentiel, et vouloir se faire croire « sérieux »…apprendre étant toujours ce que nous ne savons pas et pas ce que nous savons déjà, comme le conformisent les médias mercenaires…
Ce préambule précautionneux afin d’introduire aux sauts gigantesques entre les informations encore très mal explorées :
1 - L’entropie (de la thermodynamique) ne provient pas que de la chaleur mais aussi des mélanges (l’esprit occidental constitue ; peut être, la forme d’esprit la moins apte à comprendre le mélange, le métissage, la transversalité, les synthèses, la diplomatie ou le holisme - la règle devient, alors, que l’entropie du mélange (café au lait) est supérieure à chaque entropie séparée – café ou lait…Nombres incroyables de conséquences !!!
2 - Ensuite – les rapports entre l’information, les probabilités et la thermodynamique sont une équivalence entre l’évènement, la configuration et l’ampleur des informations…tentons de ressentir cette si légère hiérarchie de l’ordre des choses (qui n’est pas le notre) - un état thermodynamique connu qui permette de prédire son entropie, a besoin, par exemple, de 3 données – volume, densité, nombre atomique – les lois de probabilités ne décrivent pas un ordre sous- jacent de l’univers mais appartiennent à ces « lois dites des grands nombres » qui nous font passer de l’indéterminisme (du très petit – quantique et loi d’incertitude) au déterminisme de la macro réalité, celle qui nous est directement perceptible. D’où irréversibilités, flèche du temps, espaces non euclidiens, non discursivité, gravité, impossibilités de revenir en arrière, etc…
La configuration c’est, alors, le très très grand nombre d’informations (un exemple d’ordre de grandeur de 100 millions d’infos dans un micron cube !) – ce qui donne la physique statistique ou mécanique…
Autre saut au-dessus des abîmes inter-sidéraux ou des trajectoires luminiques dans la vitesse – le microscopique peut être dit « simple » soit des particules chargées qui interagissent sur les rails de l’électricité – et basta…un physicien peut même dire que leurs règles y sont si simples et donc unifiées qu’elles tiennent sur une seule page…Les différences entre les objets « intermédiaires » peuvent, aussi, se présenter comme, essentiellement, répondant au nombre atomique et à l’agencement particulier qui configurent les objets…ensuite nous sautons sur l’orbite où des centaines de millions d’infos pullulent dans un micron cube. L’information devient alors la nécessaire clé pour ouvrir la porte…
Mais la science – par rapport aux pionniers de l’expansion de la sensibilité ET de la conscience – n’a pas encore vécu sa future découverte à ce sujet !!!
Oui oui, dans ce cadre où l’émergence monte du réductionnisme de méthode (non de pensée), ce qui explique comment un état passe à un autre état absolument contraire…et où l’entropie (prétendue plus du côté chaotique de la matière) se montre et prouve ; en fait, plus du côté du déterminisme – et que, dans le gigantisme de l’univers ainsi rapetissé aux bonnes proportions, nous puissions rassembler les preuves que le désordre se montre comme une méconnaissance…puisque c’est parce que je connais que je peux faire la part du désordonné et celle de l’ordre…plus je connais et plus je « sais » connaître (l'essentiel) plus je produis d’ordre…Ordre dont la densité, la puissance, la prégnance dépend de la totalité des informations que j’ai traitées…et surtout pas d’une information- marchandise, énucléée comme une coquille vide (où il n’y plus rien à savoir dedans)…
Ce pourquoi le capitalisme est la plus grande punition que l’Humanité se soit infligée. Il nous prive de tout accès aux vrais savoirs…l’absence d’une épistémologie existentielle (pas encore inventée) devient, là, très cruelle….En très gros, plus je « sais » savoir plus cela parle d’ordre. Et moins je sais (ou sais savoir – me déguisant de sérieux sans l’être !) plus cela tourne au désordre…Tout pouvoir devient, alors, une manière désordonnée de ne pas regarder le savoir en face…le savoir appartient à l’ordre statistique, des probabilités, des immensités spatiales, des grands nombres ou de l’addition synthétique d’une grande quantité d’informations (physiologiquement, non embrassable d’un seul regard)…la méthode est, alors, tout…
Comment envelopper ce qui nous enveloppe ? comment connaître, objectivement, ce dont nous faisons, intimement, partie (juge et partie, à la fois) ? comment rendre simple (mais aux scrupuleuses proportions) cette hyper complexité ? etc…telles devraient être les questions à la base de tout apprentissage !!!
Puisque le drame de cette époque n’est pas que les individus ne sachent pas apprendre mais qu’il n’y ai plus d’esprits assez vastes, possédant la forme hyper sensible de l’accueil de l’inattendu et de l’imprévisible de ce qui in- forme, qui sachent, grâce à ces qualités, oui reconnaître les esprits du futur, dès aujourd’hui. Quoi sachent jusqu’à les précéder afin de former les esprits dont nous avons vitalement, besoin…
Disons la quasi majorité des prétendues élites, perverties et détruites par le non réalisme financier – ne constitue absolument pas ces esprits dont nous avons besoin. Même carrément l’inverse…la preuve en est qu’ils ne créent que des catastrophes systémiques…
Pour le moment, aider à « l’émergence » de ces nouveaux esprits c’est accélérer la découverte scientifique mentionnée et faire ressentir aux créatifs brimés qu’il y a déjà des pionniers dans la place, des pionniers qui ont survécu à la haine de l’intelligence de la régression capitaliste, plein de joies et de tant d’autres qualités…
…et qu’elles/ ils peuvent, sans crainte foncer !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
Trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques, et Rien de plus solide que le solidaire , sinon, onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
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