La Bourse sociale de l'attention

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Afin de remplacer, judicieusement, les Bourses gangstérisées de spéculations (95 % de leurs "activités"), l'idée de fonder des Bourses sociales de l'attention paraît probante. D'autant qu'elles existent déjà dans cette réalité "complète" que si peu désirent  connaître à fond. Qu'il suffit d'ajouter quelques minuscules éléments.

 

Ce pourquoi CHANGER LE MONDE demande si peu de moyens. C'est d'empêcher qu'il ne change qui en demande énormément. Aucuns gros obstacles aux changements ne se situent, donc, dans la réalité. Ils se situent, massivement, dans les mentalités. Avoir une tête qui te nique la vie n'est-ce pas bestiale bête ? C'est pourtant le fait des hallucinés à la société des cons sans sommations…

 

La Bourse sociale de l'attention pourra, sans doute, attirer leur attention tout en abolissant le capitalisme trop inattentif et devenu archi incompétent pour les affaires "globales"… le "nombre de Dunbar", cette limite au nombre de relations qu'une personne peut réellement avoir est de 150 personnes. Les connaître toutes individuellement et animer des liens permanents entre elles. 150 individus tous en même temps. Les mondes virtuels semblent faire exploser ce nombre de 150: mais, loyalement, c'est combien la dose moyenne "d'attention" journalière ?

 

"L'offre mondiale d'attention est- elle fixe? Existe-t-il une masse d'attention donnée ?" (p. 188 - Chris Anderson - Free ! Entrez dans l’économie du gratuit -  2009). Ce qui, alors, voudrait dire qu'un organisme, attirant l'attention, doive tomber pour qu'un autre monte et prenne sa place ? Quelle est donc la bonne entrée pour cette question ? Les recettes des cent premières entreprises étasuniennes de médias c'est 45 milliards de $. Oui, mais encore ? Si on voulait calculer (coût par mille, coût par clic, coût par transaction ?) comment calculer, dans le Facebook aux 150 millions d'utilisateurs, et le rapport freemium/ premium de 12 $, le gain que rapporterait l'attention ? Sont-ce 1,8 milliards de $ (12 $ X 150 millions), lorsque, en 2008, les actionnaires dont Microsoft ont valorisé à 15 milliards ? Alors qui est réaliste, le chiffre assez arbitraire ou la réalité des liens ? Et la part des musiques gratuites dans la valeur estimée de MySpace de 65 milliards de  $, nul ne semble la connaître ? Etc.

 

La gratuité (et l'industrie de l'attention détourne, arrache, dévalise, vole l'attention (spontanément gratuite)) crée beaucoup de valeur autour d'elle, mais n'évoluant pas dans la maison si étroite de la monnaie, elle reste difficile à quantifier correctement. La faute à qui, oui oui à la maison si étroite de la monnaie, qui exclue tellement d'éléments qu'elle ne peut se prétendre réaliste. Elle ne représente pas la réalité complète puisqu'elle n'en est qu'une partie infime qui fonctionne, en plus, au tout exclusion. Au point qu'elle devrait revenir à sa place qui n'est pas du tout prédominante. Tellement d'autres phénomènes et "transversaux sociaux" sont plus essentiels qu'elle. Il n'y a que donc les lâches et les fainéants pour glorifier, abusivement, la monnaie et la "mégalomaniaquer"?  N'empêche que SANS GRATUITE PLUS DE GAINS possibles…

 

Le P.I.B., cette fumisterie farfelue, devrait en tenir compte, ainsi que du travail ménager, du don de l'attention, des bénévolats multiples et des contenus gratuits, etc (liste trop longue).

 

Déjà avec tout ce que vous devez à la Nature pour lui voler ses "services gratuits" et les faire, illégalement, payer à autrui. Les services oui les biens '"communs" et gratuits non ! Là, la Bourse sociale de l'attention – se fait reconnaître comme le moyen le plus efficace d'atteindre le plus grand nombre d'individus. "L'attention et la réputation ont clairement une valeur sans quoi les entreprises ne dépenseraient pas autant en publicité pour les influencer.***Chaque jour on donne un prix à l'attention : le prix pour toucher 1 000 auditeurs de radio pendant 30 secondes, la facture pour obliger 1 million de téléspectateurs à interrompre leur match." (p. 187 - Chris Anderson - Free !)

 

**** "influencer", l'aveu est clair (tout ce que vous direz sera retenu contre vous !) d'une utilisation plutôt frauduleuse (en tout cas guère loyale) de l'ingénuité basique des individus. Abus de faiblesse, tromperies sur les buts de la marchandise, déséquilibre du "contrat d'écoute", harcèlement physique aux rentres dedans, ne laissant nulle possibilité de récupération de l'agressé pub pas licite (ée), etc…(liste trop longue).

 

Oui - "mais il y a dans le monde bien plus d'attention et de réputation que les médias et la célébrité n'en mesurent. Le problème est qu'on ne sait absolument pas combien" (p 188 - Chris Anderson - Free !).

 

Est- ce bien un problème ou l'aurore d'une solution ? Vous le saurez dans la 2 ème partie de "La Bourse sociale de l'attention". En quoi consiste- t-elle exactement ? En cas d'urgence, nous vous l'expédierons par mail, si nous arrivons à mettre la main sur cette adresse mail, en fait. 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ".

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sociéte

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