La cité est une citation
Vous dites cité oui mais par qui citée ? Qui l’a cité la cité et d’où est donc extraite la citation ? Où se trouve l’original ? La cité fait référence à quoi ? Etc…Cette révélation nous contraint à nous situer tout différemment par rapport au langage***. Si la cité est une citation c’est qu’elle est citation de quelque chose d’autre. Et que la chose citée lui préexiste. Lui est, même au départ, très extérieure.
*** serait plus que temps ! le langage fait partie des qualités loyales de l’Humanité. Jamais il ne nous a trahi, lui. La négligence hautaine avec laquelle la plupart le traite est amplement suicidaire. Nul n’est obligé de suivre des attitudes aussi farfelues.,
Ne pas vouloir citer n’importe quelle cité c’est s’inscrire d’écrire dans un vide où pas une voix humaine n’aurait jamais émis un son. Tout procède de ce qui précède. Tout se montre conséquence de ce qui précède et cause de ce qui suit. L’Histoire citée demeure vitale, mais doit être contournée pour un futur, obligatoirement très vierge. Ce qui change tout dans nos postures physiques.
Une méthode de pensée par raccourcis qui se prouve par l’expérience partageable et transmissible. Citation ou « message à l’intérieur du message », élargit Roman Jakobson, pointant un net approfondissement de la pensée, un élargissement évident par intertextualités ajoutées. Internet conserve, mais égare, aussi, une partie de l’art de citer les cités. Les réponses aux recherches ou bien les liens qui semblent bien nous fourvoyer/ retrouver dans un bricolage pas toujours cohérent– nous font aboutir à un constat surprenant. L’individu, irréductible et indomptable, demeure, malgré tout, le meilleur diapason des citations à bon escient. La façon de savoir, l’individu en son attitude d’apprendre compte autant que le contenu du savoir même. Ce qui change tout dans nos postures physiques.
Citer les cités serait- ce les rendre à leurs vraies nécessités ? Serait- ce abolir les incompréhensions/ mécompréhensions de la majorité face à l’Histoire, réécrite, à tort, avec l’esprit d’aujourd’hui ? Cité la Cité, c’est la rendre à sa noblesse première de la fondatrice de la démocratie et de sa civilisation. Citer la cité c’est lui redonner tous ses pouvoirs et toutes ses vertus passées ? La citer c’est l’extraire de tout oubli possible. La banlieue tient tous les lieux. Les grandes découvertes, les gigantesques mutations du monde sont toujours précédées par des changements radicaux du langage. Qui a le corps le plus souple capte tout en première ligne. Qui s’est emmuré dans la prison rigide des préjugés disparaît avec ce passé surpassé, trop compassé.
Oui oui les cités mais par qui citées ? Qui l’a cité et d’où est extraite la citation ? Où se trouve l’original ? La cité fait référence à quoi ? Etc…Mais aussi la cité est citante, point de repère, elle produit toutes les citations dont va s’inspirer le futur. Objet cité (faisant référence toujours à autre chose) ou sujet exprimant (parvenant à tout remettre dans son giron) ? Etc.
La cité ou la Cité, si nous la citons, c’est qu’elle possède le texte parfait nous préexistant, et qui fait autorité dans la hiérarchie du réel, et dont nous (du moins, la plupart) ne saisissons que de bribes. La cité serait le résultat imparfait d’un âge d’or situé dans le passé. Ce qui change tout dans nos postures physiques.
Qu’est- ce qui peut vous inciter à citer, vous exciter à citer ?
« C’est qu’il faut bien citer ce qu’on ne comprend point du tout dans la langue qu’on entend le moins. » (Voltaire – Micromégas, chapitre VII)…même l’étymologie s’y met « citare, mettre en mouvement », faire bouger les apparences, gesticuler les hypocrisies, balancer les préjugés. Le citadin, le plus cité, dans ce contexte ?
La civitas qui fit de l’ensemble des citoyens la CITE demeure-t-elle la preuve juridique flagrante que la bourgeoisie ne veut plus de la démocratie ? Dans sa toute quotidienne réalité ? La bourgeoisie ne veut plus du tout que soit citée la Cité. Que, partout, dans les cités et dans les autres, ça se cite ? N’importe quel juriste peut réunir toutes les preuves (utilisables dans un procès) que la bourgeoisie ne veut plus de la démocratie Dans sa toute réalité.
Ul faudra bien que les flux d’accusations (le pauvre cause de tous les malheurs même des siens !) s’inversent. De citer la cité ne peut qu’y aider. Oui, l’union la plus puissante du citoyen cité. La seule politique façon d’être si « ensemble » ce n’est pas rien…Or nous voyons le voyou bourgeois, sans cesse rejeter la cité citée dans les illégitimes stigmatisations des cités banlieusardes !!! Dernier refuge de la Cité citoyenne ? N’est- ce pas trop flagrants délits ? Disqualifications, déqualifications, évictions, spoliations, monopoles, confiscations humiliations. Oui oui qui cite le citoyen (citeien) ? Qui met la Cité le plus loin possible de son centre affairiste (cette activité la moins noble puisque la plus in- humaine ?) ?
Toujours plus clair que le langage n’est absolument pas du côté de ces pouvoirs dévoyés. Et que ces pouvoirs (perdant toute culture) ne pourront mêmle pas nous dire…
d’où est extraite la citation qu’est la cité ?
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, La diction du dictionnaire – comment rendre tous les mots physiques, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistance au changement Implique changement de la résistance
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu