La critique n’est plus qu’un abus de pouvoir
« Comment quelqu’un qui croit que la force et le pouvoir de persuasion d’un interprétation repose sur les circonstances institutionnelles (plutôt que sur un standard d’exactitude normatif), et que ces circonstances changent continuellement- peut- il défendre avec conviction l’interprétation qu’il se trouve alors proposer ? » ( p. 84 - Stanley Fish Quand lire c’est faire, 2007)…plus d’objectivité, plus de loyauté, plus de vérité – que des trahisons, des désinformations et des déloyautés. Si, après ceci, il n’est pas plus que temps que l’écriture revienne aux vrais écrivains ? L’intelligence a été assez salopée, dégueulassée, polluée, salie, par de sordides mercenaires - pour devenir convaincus qu’il faut surtout ne pas laisser en des mains aussi peu fiables, les trésors de l’esprit humain…
Déblaie ! dégage ! et tout se verra, enfin, déblayé, dégagé – vers l’air libre !!!
« Car si les changements s’expliquent en référence aux seules conventions de la critique plutôt qu’à l’idéal d’une présentation plus exacte d’un texte indépendant, alors la succession de ces changements, n’a pas de sens, et il n’y a pas de raison d’avoir le droit de défendre une interprétation plutôt qu’un autre. »( p. 82 - Stanley Fish Quand lire c’est faire, 2007)…ils ont foutus un tel chaos ces « ignorants » dédaigneux et incompétents – qu’il faille revenir illico à des règles objectives…TOUJOURS RESTITUER L’ECRIT TEL QUE L’AUTEUR L’ A CONCU, conserver l’honnêteté » de le servir (au moins une fois – sinon plus !) tel qu’il apparaît en sa vérité…
« Autrement dit, une fois abandonnées les notions essentialistes qui informent le modèle de la démonstration – la notion selon laquelle la littérature est un monolithe dont les caractéristiques sont découvertes et évaluées au moyen d’un unique ensemble d’opérations – nous sommes libres de dévoiler les différentes formes de stratégies interprétatives à laquelle se limite la critique aujourd’hui » ( p. 96 - Stanley Fish Quand lire c’est faire, 2007)…ce qui signifie que le meilleur de chacun-e est, légalement, émasculé, violé, blessé – « juste » pour du minable, du mesquin !!! Que la majorité de la diffusion d’un livre c’est bien pour l’empêcher d’être diffusé…Que dans ce monde déchu de la critique stipendiée – il y a une claire tolérance unilatérale au droit à nuire, sans droit de défense, aux écrivains. Toujours, ainsi, SPOLIES !!! Et la foule des lecteurs, sans cesse, TROMPEE !!!
En effet, un ensemble de présupposés totalement arbitraires ferme la porte à toute honnêteté possible. Si vous l’êtes vous ne pouvez même pas entrer dans le cercle de diffusion. Et il est fait croire à tout le monde qu’il n’existe que cette scène pitoyable et où tout n’est que trafiqué….ce qui est en train d’amener à des doutes explosifs et destructeurs (l’éducation littéraire ne serait- elle qu’une gigantesque escroquerie ? de quel droit « noter » des étudiants puisque leur interprétation est aussi valide que celle de déshonnêtes intrus ?« Si nous croyons qu’un texte ,n’a pas ce signification déterminée, comment pouvons- nous prétendre juger les approches du texte de nos étudiants, et d’ailleurs , comment pouvons- nous prétendre leur enseigner quoi que ce soit ?» ( p. 83 - Stanley Fish Quand lire c’est faire, 2007)…
Si, après ceci, il ne flamboie pas que l’argent « déréglé », rendu irrégulier, dérégulé, soit le plus grand nihiliste, l’anarchiste dément qui détruit toute une civilisation – lorsqu’on ne l’entoure pas de grilles protectrices de « régulations » cet enragé irresponsable– c’est que vous deviendriez infréquentable…
Après lui, strictement plus aucun enseignement de possibles, plus de transmissions sincères et enthousiasmantes, plus aucune présentation d’aucune œuvre qui puisse paraître loyale et honnête !!!
Si ce n’est pas ceci le suicide d’une civilisation ? .
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".