La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Vous admettrez que nous avons pris toute précaution. Et qu'ayant pris toute précaution, nous pouvons avancer comme une réponse. Depuis 1990, il existe des bases de données qui couvrent presque tous les pays sur une période remontant jusqu'en 1820. "Elles démontrent de façon incontestable la divergence croissante des revenus par tête sur longue période. Ainsi, par exemple, l'écart entre le revenu du pays le plus riche et le revenu du pays le plus pauvre était de un à quatre en 1820, de un à treize en 1913, de un à vingt-six en 1950 et de un à trente neuf en 1989" (p. 153, Jacques NIKONOFF, La comédie des fonds de pension - une faillite intellectuelle, chez Arléa). Le capitalisme n'a supprimé aucune misère, n'a diminué aucune inégalité. Il a tout augmenté. Il n'existe donc pas de plus grand démagogue que le capitalisme qui leurre le monde entier en osant qu'il diminuera, partout, la pauvreté. C'est faux. Le capitalo est un démago !!!

 

Pour ce qui est des écarts entre individus, l'accélération est nettement plus forte et les inégalités encore plus criantes : ainsi un homme seul possède plus que le P.I.B. des 17 pays les plus pauvres, presque bientôt d'un continent vous entendez. Un homme seul ! La propagande nous a fait croire : l'inégalité c'est dans le passé, nous allons vers plus d'égalité. Nous venons de voir que c'est très exactement l'inverse. Le livre de Thomas Piketty "Les hauts revenus en France au XX° siècle" (Grasset) vient de le démontrer très précisément, que, par rapport en 1900, les écarts individuels de richesse n'ont pas diminué, mais, bien plus,  ce sont maintenus tels quels. Beau progrès, vous voyez ! La démagogie, depuis deux siècles, a donc sauvagement règnée.

 

Comme il n'y a aucune raison de croire que cette double tendance (écarts entre pays et écarts entre individus) puisse s'inverser, nous sommes bien obligés de souligner que le plus grand démago , que la Terre ait jamais porté, c'est le capitalisme, le néo-libéralisme avec leurs scandaleux mensonges. Rien de plus démago que de faire croire l'inverse de ce qui est.

 

Ensuite, sur l'échelle de séisme de la démagogie, vous trouverez que ce sont toujours, toujours les personnes au pouvoir qui excellent dans la démagogie. Notamment en masquant le béant mensonge du capitalisme. Ensuite, en faisant tout pour que cette escroquerie se poursuive. N'ayant pour seul argument pour ce faire que ce mot magique qui semble clouer le bec, sans frais et sans effort. Mais ce mot persiste à être magique puisqu'il inverse, entièrement, la situation. Au point que d'insulte il va devenir solide compliment.

 

De tenter de tâtonner vers tous les possibles, mérite, alors, collectif compliment. De, partout et toujours, encore chercher la plus gigantesque redistribution entre chaque individu et entre tous les pays, mérite compliment collectif. Par contre, de croire que l'état actuel d'inégalités galopantes, de mensonges caracolants, ne peut perdurer autrement que par la désinformation et l'intox (quelque chose comme la démagogie, en fait !!!) c'est se montrer particulièrement illuminé. Si le vocable de démagogie devait persister il serait défini comme suit : qui disqualifie celui qui l'emploie. Dans le cas contraire, ce serait un des plus beaux compliments qui existât.

 

En effet, inverser le fanatique "Tout pour moi, rien pour les autres", ou bien même tout pour nous (la minuscule minorité irrationnelle des capitalistes) et rien pour les autres, en le bénéfique "Tout pour les autres, rien pour nous" appelle à quelque sympathie.

 

En effet, passer son temps à améliorer le collectif, l'intérêt général, sans rien attendre pour soi que cette amélioration du collectif, appelle à quelque désir d'imitation.

 

En effet, conserver le bon sens de savoir qu'un partage universel demeure toujours possible, que l'encre de seiche des fanatiques capitalistes sème, peut-être, la confusion temporaire, mais, en aucune façon, n'en arrache l'inéluctable possibilité, appelle à quelque affection.

 

En effet, prendre soin du Peuple tout simplement parce que nous y séjournons, en aucun cas, ne correspond à la délinquante définition de le tromper… etc (tel que vous le trouvez dans les écrits donc stipendiés…) mais consiste bien, au contraire, à lui ouvrir les yeux - appelle à quelque solidarité.

 

Aimer le Peuple ce n'est sûrement pas le fourvoyer.

 

Et de poursuivre, ainsi très longtemps, cette nouvelle liste de constats…conduit à se préoccuper du final.

 

Pour terminer, la meilleure fin reste celle qui donne raison au contradicteur mais en affinant ses définitions. Nous venons de voir, adoptant sa définition, que les démagos ne sont pas du tout ceux que l'on croit. Nous pourrions opérer autre inversion en profilant "démagogique" tout ce qui ne court pas dans la direction de punir sans cesse le peuple, de le dévaloriser encore plus, de l'affubler (sans aucune démonstration scientifique) de tous les maux et méfaits tout en, simultanément, le plumant toujours plus et en l'arnaquant encore mieux. Tout ce qui refuse de ne redistribuer illégitimement que le strict "minimum" lorsque ce minimum l'est tellement qu'il porte atteinte à la simple dignité humaine. Comme les honteux "minimas sociaux". Se profile "démagogique" qui ne trouve "rien d'impossible" à augmenter plus que très sérieusement les ressources des pauvres. Tandis que, tout au contraire se profile que qui menace, sans cesse, de la soi-disant insulte "démago", prouve, par là, qu'il vit sur le dos du peuple, tout en ayant l'extrême impudeur de lui donner des leçons. Vous savez ces "règles du jeu" toujours bien inconnues, surtout si nous ne "jouons" pas, que ceux qui les édictent pour les autres, ne les suivent jamais pour eux-mêmes !!!

 

La définition qui réhabilite ferait du "démago" l'ami du peuple et de qui dénonce, sans arrêt, de démagogie celui qui se démasque comme ennemi de ce même peuple. Ainsi se prononce la nouvelle définition.

Qu'y a-t-il de plus passionnant que d'inverser les inversions ?

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

            tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends

Le si rare moment de la jubilation ?

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

 


 

 

Publié dans gouvernance mondiale

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