La disparition du capitalisme par les cycles ?
Actuellement nous aurions la conjonction d'un cycle multiséculaire***et d'un descendant B qui avoueraient, ensembles, la fin du système capitaliste. Qu'est-ce à dire ?
*** Immanuel Wallerstein "Le capitalisme touche à sa fin", Le Monde daté du 11 octobre 2008, sa fin oui mais à l'horizon assez flou des 30 prochaines années…et alors ? mais encore ? c'est tout ?
Les cycles de Krondratieff de 25 à 30 ans avec une logique systémique dominante, viennent d'abord à l'esprit. La phase actuelle serait la fin de la domination capitaliste imposée à la fin des années 1980…ce schématisme séduisant ne favorise-t-il pas la paresse mentale ? Si c'est cycle fatal pourquoi faire quoi que ce soit ? Nous serions, ainsi, dans la phase B descendante d’un cycle de Krondratieff qui a suivi une phase A ascendante de 1945 à 1975…l’enfermement du concept qui ne voit de réalité que capitaliste ne peut convaincre tout esprit tolérant pour qui le réel inclut tout et n’exclut rien. Notre réalité entière ne peut se "réduire" à un sous sous système en le faisant passer pour le tout !!! Si le capitalisme peut et doit disparaître c'est bien qu'il n'avait aucune racine dans la réalité : sinon son abolition arracherait un morceau e notre vie vitale !!!
Dans une phase A ascendante, le profit (tout artificiel*** et surtout pas naturel – a-t-on trouvé du "profit", en général déloyal, dans les règnes animaux et végétaux ou dans l’univers ?)°donc le profit est généré par la production matérielle, industrielle ou autre. Dans la phase B, le capitalisme (et c’est la que ça déraille durement) doit pour continuer à générer du profit (pour qui ? un profit qui ne serait pas isotrope n’est pas « scientifique » du tout ! n'est donc pas "profit" au sens réaliste, mais autre chose)) se financiariser et se « réfugier » (toujours hors réel, en fuite permanente) dans la spéculation. La phase B c'est la phase de la financiarisation et du « refuge » dans la spéculation !
« L’augmentation des recettes par les impôts implique une plus grande légitimité de l’état et la diminution des dépenses c’est diminuer encore son autorité et ses prises concrètes sur la réalité sociale. Seuls les anarchistes fouteurs de chaos de droite peuvent préconiser cette trahison de la souveraineté du peuple. La baisse des impôts n’est pas rationnelle du tout, mais imposée par la seule logique des riches !!! Pour leurs injustifiables profits ils veulent qu’ils soient aussi injusticiables…Diminuer les dépenses c'est s'en prendre aux entreprises non cotées en Bourse, aux indépendants, aux commerçants et artisans, aux penseurs et écrivants, chercheurs et intermittents du spectacle, etc. et à tous les particuliers qui génèrent plus de bénéfices pour la société entière – que le CAC 40 qui monopolise tout, stoppe les concurrences et ne répartit rien…ne formant qu'un trou noir parasitaire !!!
D'où l'escroquerie actuelle aux Etats…La "crise de la dette" c'est à cause de la sous- fiscalisation des trop riches, de recettes insuffisantes et non pas des dépenses sociales ( argument arnaque pour mener aux vraiment illégales "privatisations" afin de "faire entrer des recettes")…Tous les pays qui mettent tant de longueurs de tapis sous les pieds des multinationales, supposées apporter le progrès technique et augmenter les exportations avec leurs slogans (si peu appliqués dans les pays riches) d’abolition des droits de douanes et des réglementations économiques (voir le protectionnisme maximum, dans le contexte actuel, des U.S.A.) pour le libre échange (dans les pays déclarés "économie de marché", les U.S.A. sont celui des forts monopoles, des fortes dissymétries et du non libre échangisme oui ou non ?)…
L'excès de dépenses c'est pour les trop riches, exclusivement. Il n'y a pas de réelle crise de la dette et la Sécurité Sociale a des excédents cachés. Les "déficits" existants ce sont les riches qui les provoquent…nos blogs très fouillés démontrent, ainsi, l'ensemble du phénomène – en raccourci, les riches sont des assistés qui coûtent trop cher à la société, l'argent est gratuit pour les riches, Sécu : plus t'es riche, moins tu paies…etc…etc, retour au concret pur et dur et aux pratiques réelles…En face, pas le moindre argument qui tienne la route pour contrer nos analyses…
Ainsi, le néolibéralisme n'a plus du tout de marges de manœuvres. Ils n'en avaient jamais eu, formant une anti-pensée, une unique obsession – qui récoltait les projections mentales que vous lanciez dessus. Vous pensiez cela de lui (vous le justifiez pour "couvrir" vos attitudes), il disait toujours d'accord, d'accord, puisque vous ne touchiez pas à son obsession unique…
Mais aujourd'hui, le roi est nu…les marchés en ont rien à foutre de l'avenir du monde. La Société ne les intéresse absolument pas. Elle ne sert que comme réserve pour leurs razzias irrationnelles (et anti-sens des affaires – c'est de la terre brûlée, un énorme gaspillage irréversible – en aucun cas l'omniscience-main-invisble de la meilleure allocation des ressources, rien n'est "sérieux" dans ce néolibéralisme, que les catastrophes qu'il crée…)…strictement aucun sens des responsabilités collectives, pas la moindre attention à autrui – de vrais rustres sans culture, brutaux et absolument pas civilisés, en fait : ils ont tout à apprendre et la posture qui leur convient c'est celle d'élève "régulé" en tout…en clair, les marchés n'ont AUCUN PROGRAMME POUR TOUS. Plus inaptes pour "diriger le monde", non vous ne trouverez pas…et ils donnent "des ordres aux Etats", leur infligent "des leçons" plus que bidons. Ils n'en ont nul droit, et, plus grave, absolument pas la compétence. Leur projet n'étant pas universel, ne concernant qu'une très infime minorité et n'ayant jamais réfléchi à un programme global ne peut, en aucun cas, se dire "société de marché"…à peine "clan de marché"- ce qui met du plomb dans l'aile de la fiabilité, congruence, crédibilité, cohérence, adéquation, sérieux, d'une "économie de marché" ave les besoins réels du plus grand nombre…
Et, désormais, nous le savons, la légitimité – il s'agit de décrocher leurs mains anti-sociales du futur de l'Humanité. Lorsque la Bourse est absente de la Société c'est la prospérité !!! Le bilan incontournable des Trente Glorieuses le crie sur tous les toits : la Bourse était absente des 30 Glorieuses, la prospérité collective n'est là que lorsque la Bourse n'y est pas…Clair et imparable…
Si le "sérieux" et la légitimité changent, visiblement, de camp – le capitalisme perd tous ses arguments, il n'est pas réaliste, rationnel, universel, réducteur des inégalités, protection contre les crises, garant de l'équilibre, et trop d'etc…-- il demeure préférable de ne pas attendre les cycles…mais d'accélérer sa chute…
…oui oui d'ouvrir les consciences à toutes les prises que nous avons pour le mettre, définitivement, à terre…non non il n'a strictement aucun projet pour vous, sa vision du monde est si rétrécie qu'il reste incapable de trouver un programme de société qui inclut tout le monde. C'est un handicapé grave de la pensée – la société pour lui c'est grand grand maximum 10 %…vous voyez bien qu'avec lui, personne n'a de futur ni de place…même pas lui…
La fin du cycle c'est de comprendre qu'il n'avait et n'a jamais eu aucun projet pour vous, nous, elles non plus – qu'à part lui il ne "sait" SE PREOCCUPER de personne d'autre !!!
C'est quoi la réponse ?
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
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