LA FIN C'EST TRES FIN
La fin c'est très fin.Ca nous guide vers le plus raffiné. Vers le subtil, évaporant toute grossièreté, le plus pur. Raffiné comme ce qui ouvre la porte à la compréhension des fins. La finalité se trouverait toute plantée dans la fin. Tout comme l'origine offre la certitude de l'originalité.
Aussi, le rejet excessif des sciences de toute téléologie (science des fins) et télénomie (science des origines) loupe-t-il de ne se clamer que d'ordre méthodologique. Pour l'existentiel, origine et fin représentent des singularités fortes (même si peu visitées) à protéger. De ces attracteurs étranges du fractal comme de la topologie. La fin c'est très fin. Afin de parvenir à manier la main de la préhension de la compréhension (celle qui sort directo de la tête) – il nous faut toute la finesse possible, enroulée dans la géométrie.
La fin formerait-elle, avant tout, une figure géométrique? D'abord, nous émanciper de l'illusion des frontières (souvent juste ces fronts d'hier!). L'époque semble surchargée des tropismes d'identités qui raclent les attentions telles des plaintes (que tout le monde ne s'occupe que d'eux et que de ça!). Mais n'offre aucune vertu structurante, fédératrice, motivante, nourrissante. De toute façon, le mot même (comme si fréquemment) tient et contient le cœur de la solution: id-entité souligne le tout idem, le tout d'imitation, !'encore simulation - de "l'entité", l'énorme ensemble très flou et difficile à définir. Si vous voulez l'authenticité (cible manquée de l'identité) n'est-il pas plus efficace de revivre l'origine qui vous offre d'être original ? Vraiment unique, irremplaçable, premier, consubstantiel. Ce qu'espère clairement l'identité. Frontière-identité même flou indécis?
La fin c'est très fin. Aux confins des fins, vous buterez, identiquement, sur ces mêmes phénomènes. Vous croyiez parvenir au bout de quelque chose, à son achèvement et le bout bout. La saisie finale vous échappe totalement. Semblablement, pour le fond, vous pensiez si bien avoir atteint le fond des choses, que ce fond fond. Les limites est-ce certain, oui ça existerait. Aussitôt, la limite l'imite et se confond avec toute sa suite de poursuites. Pas de limites, pas de bout, pas de fond, pas de frontière: l'univers prétend bien à être vécu tel un espace qui se vit l'entier temps.
Incroyable? Qui sait faire se rejoindre le matérialisme possédant le moins de préjugés possibles (le plus rare), avec la plus exigeante des philosophies (la moins trouvable), le meilleur de toutes les méthodes scientifiques (exclues par les médias fous), aux sensualités ouvertes à fond la caisse (l'exact opposé des hédonismes écervelés) – parvient aux prémisses de la finesse. Donc au fin des fins. Au luxe inouï et non ouï de savoir que "la Nature vous caresse", que, pour vos 5 sens, elle vous apporte dans le sens de vous-même plus que vous-même (ne pourriez vous apportez!). Cette nourrissante caresse infinie: lorsque son air est doux, ses senteurs denses, ses couleurs infinies, ses sons harmonieux, admettez que vous avez du goût à avoir du goût.
La fin ça se goûte donc. A pleine saveur. Oui nous venons de capter que la fin s'explique sensuellement. Une direction brillante se montre sertie en elle: la fin forme un objectif, un dessein ou une intention. La fin appartient au monde du vent et de l'air. Son existence ne se perçoit que par les effets qu'elle cause. Que vise donc la visée de la fin?
La fin c'est si fin, que la topologie devrait remplacer l'arithmétique. Sans esprit de géométrie aucune finesse possible. De nombreuses techniques d'approches sortent du bois: pour une géométrie bien palpable, physique, corporelle. Un seul exemple, la peinture qui refuse de faire commerce, dans la fin de se faire remarquer – peut amplement aider à entrer "dans" le réel, dans sa couenne. Sans règle, sans préméditation ni calcul: simplement cette sincère culture physique qui s'expérimente sans limites. Vous palpez, ainsi, la géométrie en action. Donc ces tâtonnements les plus féconds vers la connaissance des finalités Et pressentez (donc sentez ensuite) ce que les fins veulent dire.
Vous parvenez même à ces secrets (la sécrétion des secrets) tellement inattendus qu'il apparaît préférable de n'en point parler avant qu'un nombre certain n'ai atteint le bon niveau vibratoire (sans aucun jugement de valeur mais par constat d'usage). C'est que l'époque tourne par trop le dos aux choses essentielles: et pollue exagérément d'êtres pour risquer de déposer le meilleur dans sa gadoue.
La fin un vecteur, un mouvement, un élan, une lancée. Mais, encore, une tension vers son but : afin la fin, pour qu'elle parvienne à sa visée avisée. La fin n'a que des oui plein la bouche: pour; pour et pour. Pourtant, si adroite se dessine-t-elle que y nous flairons de la précision d'horloger, de l'habileté de bijoutier, du sertissage perspicace. De l'ouvrage délicat et suprêmement méticuleux: la fin c'est si soigneux, qu'autant d'attentions ne peuvent conduire qu'aux merveilles.
Ces méthodes d'œuvre laissent profiler l'intelligence en finesse, toute de perspicacités, de pénétrations, de clairvoyances et d'astuces. Cet honneur de penser ultrasensible. Qui sait si bien s'affirmer sans nuire à qui que ce soi: l'exact opposé de l'esprit binaire (vous savez cette brutalité aveugle et sourde qui se prétend "réaliste" en excluant tout le monde de son insensé "cercle de la raison"…etc.). La finesse des fins se profile infiniment thérapeutique. La vraie justesse de la justice, cette haute précision précieuse. La justice qui ne condamne, mais pèse, mesure, estime, apprécie – telle un éléphant qui ne brise aucune porcelaine dans sa vie comme une danse d'harmonies.
En bref, la fin nous fait retrouver le logos grec que nous croyions perdu (faute d'usage) et qui allie raison, discours et mesures. Bref, sans logos inutile de prétendre que la démocratie en actes puisse exister. Vérifier les ploutocraties, monocraties, rePrivées (privatisations de la réPublique) toutes plus illégales les unes que les autres.
Mais rusée, futée, rouée, matoise, sagace – la finesse déliée traverse tous les obstacles. Evitant les inutiles affrontements, elle faufile ses victoires ininterrompues partout, en glissant entre les doigts les plus obtus et stupides qui soient (ceux qui croient posséder). La fin c'est pour les finauds. Eux, resteront les penauds, les gogos des cynismes si surfaits, les englués des égoïsmes ternes, les crétins naïfs (car pas de plus naïf que qui croit vous berner, faire des affaires sur votre dos!) – bref une bonne partie des soi-disant élites actuelles…
Puisque spirituelle rayonne la fin. Cette forme de réceptivité d'esprit qui vous donne la perception merveilleuse de vous sentir deviné-e, capté-e, donc com-pris (pris à l'intérieur berceur d'un esprit complice et exhaustif). Qui vous dis-cerne, vous arrache de tout ce qui vous cerne dans le but de vous enfoncer, de vous foncer tellement que les ténèbres vous rendraient imperceptible. La fin c'est la force de l'esprit qui pourfend les négativités, ces mauvaises intentions aux si noirs desseins. Rien ne séduit mieux (tout en attente, patience et sans brusquer, forcer, ni coincer dans des contraintes sociales lorsque ça pue du "c'est comme ça"!) que la finesse toute. Fin: oui comme le bijou le plus précieux. Ce diamant qu'aucun showbiz, aucune vulgarité d'argent, aucune politique de courte vue, aucun média etc. n'a pu attirer ni capter. La rareté la plus rare !!!
Avec l'origine (qui vous rend original, donc maître de vous-même, au départ vécu de votre vie) nous savions que les anticonformismes, uniquement, guident vers tous les trésors de l'Humanité. Avec la fin nous découvrons, en plus, que seul-e-s les plus fin-e-s vivront sensuellement la fin. Là où les rayons sanctuarisés irradient sans blesser. Donc, les "gagnants" de cette anti-Société (détruite par le haut!) qui refusent tout associé-té – se montrent comme les plus grands perdants de tous les temps. Ils se sont partout étalés avec l'argent fou, l'argent sale et l'argent pleinement illégitime (voleurs toujours de la richesse publique, pillards de l'argent des autres) et se sont fourvoyés dans une impasse terrifiante. Mais visibilisés, beaucoup les ont vu – ils ne peuvent prétendre l'inverse de leurs turpitudes. Là où ne se trouvent aucune fin durable et possible. Etes-vous vraiment "gagnant" si vous perdez toutes les directions, les orientations, les sens et le mode d'emploi de la globalité ?
La fin c'est si fin, si ténu, si infime – qu'aucun esprit non raffiné (rendu capable de "traverser" la fin) ne pourra y passer. Avec son balourd esprit qui n'a vraiment rien pigé (tout ce qui compte ne se compte pas, l'argent n'est pas la richesse mais la mesure de la richesse qui n'est pas vraiment d'argent, l'argent ouvre si peu de portes et vous avez piétiné, irrémédiablement, votre humanité, pour cette fumée, hey stupid ! etc). Ils ont gâché, en elles/eux l'immensité de sentir, 3 fois supérieure à la raison, du fait que sentir c'est sentiment, sensation (évidemment sensationnelle) et émotion (ce qui fait mouvoir les montagnes: é-mouvoir). Sensibilité toujours sensée et sensuelle: gagnante sur tous les tableaux. Que du sens dans sentir. Flairez-vous la fin, cet extrême, ce complètement tout, lorsque vous êtes fin prêt-e ? La fin contient tout et pas en germe mais en arbre déployé. Rien ne lui "échappe". Alors, comment recevoir que la fin serait dernière, que seule la fin finit, que la fin serait définitive ? Les finitions des fins! Une fois de mieux, les traversées paradoxales ramassent, parfois, bien plus de sagesses que le soi-disant "réalisme" (ce qui fuit la vraie réalité) ou pragmatisme (ce bric à brac de n'importe quoi que tout décideur adulte refuse !) etc: ici, la quinte essence, l'ontologie qui ne se trouve qu'à la 5éme étape…Où où...Les causes finales? Comment hasarder d'appeler cause ce qui ne peut être que résultat, conséquence, aboutissement, effet ou suite? La fin formerait le début de la chaîne de causes et effets? Pas très envisageable. Plutôt pas de causes finales.
Mais pourquoi ces apparentes défaillances langagières? Faute d'allier sciences comme méthodes, raisonnements comme parcours corporels, sensibilités comme savoirs sensuels et pratiques des pratiques les plus concrètes – nous loupons l'entrée des mots. Nous ne trouvons pas le fermoir si fin qui, dès qu'ouvert, nous offre les nectars les plus fins. Donc ceux qui concentrent le plus de connaissances. La fin ? Là où siègent le plus des savoirs unifiés ? Le centre des 'intelligences ? La perpétuelle étincelle des génies ?
Ce serait, alors - ruses de l'Histoire, pris aux pièges de tous les soi-disant dominants, possession de qui croit posséder, retournement léger et subtil des apparences ? – les finances, ce qui précipiteraient la fin si elles sont comprises de travers. Ce qui semble le cas dramatique de l'époque. Les finances sont devenues la maladie la plus grave de l'époque. Perte de respect immédiat pour ce délire irréaliste mais prise en charge adulte de ces échecs intellectuels dramatiques. La finance avait pour fin d'économiser l'économie, de nous apprendre à nous en passer. En nous épargnant par l'épargne, par exemple, en investissant et tissant le maillage du réel par une pensée qui cherche à veiller à tout. Que des esprits injustifiables (eux-mêmes se disent inavouables, leurs "fins" doivent rester "cachées" – c'est dire!) ont saccagé les immenses vertus thérapeutiques prévues de la finance – pour la plus gigantesque des anarchies (dérégulations = anarchies) jamais vues dans l'Humanité (le capitalisme, la version gangstérisée de l'économie folle et corrompue, qui n'est, donc, plus économe de rien). De ces échecs sociaux cinglants (les capitalistes!) ils s'agit juste de les soigner désormais (leur peste enragée doit être endiguée et proscrite des associé-tés !!!). Finance ce qui apporte, à portée, leur propre fin…
La bonne finance ce qui met fin à la finance toute. La fin c'est si fin, que ça se traverse: il existe donc une suite à son avisée visée. Si mince, gracile, menu que seul un esprit fin bardé vigilance (ayant basardé la lourdeur immettable des oripeaux de l'égoïsme) peut maîtriser la difficulté des guidages. Seul qui a traversé la fin peut tenir, fermement, en main les rennes collectives. En aucun cas qui "doit" dissimuler ses "fins" – tellement elles se montreraient répugnantes et répulsives…Quand allez-vous arrêter de vous tromper d'admirations et de reconnaissances ?
Absolument toutes les anciennes hiérarchies s'effondrent (pour avoir trahi leur fin et par manque de finesse durable). Presque toutes les élites auto-proclamées se montrent sans issues. Puisque uniquement le durable pouvait durer (ils sont non durables: rien en eux ne tient la route, paroles de routards!)
La fin d'une bouleversante finesse constituait bien une architecture liée, déliée et reliée qui échappe à toutes les gesticulations des pouvoirs. Pouvoir: mot peu visité comme ce pou que vous pouvez voir. Pouvoir, principalement couru par ces cancres là! Incapables de piger qu'on ne convainc pas les esprits et les cœurs par les mensonges, les manipulations, les trafics, les diffamations, les désinformations, les rétentions etc. (la liste reste longue et si négative qu'il se montre clairement que le pouvoir peut peu !!!). Tout à l'opposé, existent d'autres formes d'esprits qui, comme la Nature, "nous caressent", nous séduisent par respect, pratiquent la connaissance de la reconnaissance, la gratitude du gratuit, la générosité qui génère tout etc. Nous les repérons par cette "conjuration des imbéciles" qui cherchent juste à triturer, saloper, déformer, salir, défigurer etc. les apports prodigieux de ces génies. Et qui, à part cette activité (sic!) ne parasitent que tout et sans atout: pourtant certain(e)s semblent scotché(e)s à ces stérilités: se tromper systématiquement d'attention... Oui, vouez-vous à (re) vivre l'origine et vous deviendrez original. La preuve brillante de votre honnêteté translucide en tout et partout. Un-e anticonformiste, a priori, hyper confiance: plutôt le genre de personnes qui fait autant de bien à la Terre qu'à la collectivité. Traversez, aussi, la fin et vous obtenez, à la seconde, tous les trésors de l'Humanité. Qui ne sont accessibles qu'aux seuls humains réalisés.
Si vous vous êtes enfermés dans le moindre pré-jugé qui soit, l'épaisseur glauque de votre jugement (illégal et fortement antidémocratique pré-jugé, puisque, comment peut-on juger avant de savoir, de vérifier, de connaître, d'investir son investissement – sinon en se croyant omniscient – ne vous disions-vous pas que, souvent, les gens "simples" se montrent hyper compliqués, tortueux, très abstraits et hyper intellectuels !!!) vous fait couler tout droit dans l'hébétude toujours contente d'elle-même. Sans liberté radicale et absolue, impossible de traverser les fins de la fin ?
Le but de la fin? De vous rendre toujours plus raffiné, plus subtil? Sans doute mais en nous plaçant toujours sur une spirale de paradoxes, d'anticonformismes et d'originalités. Toujours plus incontournables. L'époque peut fuir (diffamations, désinformations, censures etc.) les meilleurs de ses contemporains – elle ne fait que se priver elle-même de l'art de vivre (vivre avec art). Donc pas original (aucune photocopie) guère de chance de devenir assez fin pour traverser la fin ? Seule la fin reste finie: vous pouvez donc passer à autre chose!!!
Mais, seule l'expérience prime (ce pourquoi tous les médias fous "vivent dans une autre époque, époque sans issue" : "en boucle" vous connaissez?). Prime l'expérience: après avoir trouvé comment la finesse traverse la fin, avec les sensualités transmutées (l'hédonisme, cette minable photocopie, forme un échec patent!), vous voici "ici". Le dé-but du commencement (son achèvement en germe dès le départ ?) vous offre que le but se profile comme un butin, que ce butin se butine tout. Et plus précieusement – donc précisément ? -le dé-part forme la part dont vous devez vous tirer pour que le départ départage. Chacun quitte sa part et commence (et finit) le partage. S'il y avait "une main invisible" elle ne peut que se trouver dans le départageant partage ; la part de départ devant partir. Afin de tout ré-partir partir. Etc. Les expériences se faisant par étapes, tant que vous ne nous aurez pas convaincu que vous êtes d'irréductibles originaux (donc ayant vécu l'origine) comme vous seriez devenus suffisamment raffiné-e-s pour entrer dans l'humante l'Humanité – ce n'est que de peu d'utilité. Nous n'y pouvons rien si vous aviez délaissé tous les êtres essentiels. Si vous avez perdu "notre" temps. Saisissez juste que l'origine contient des éléments qui augmentent la compréhension des fins que poursuit la fin: le dé-but avec ce but à vivre. Spatialement votre.
Enfin, oui oui, en fin, signe ce soulagement infini qui ne se trouve que dans la finesse en tout. Soulagé-e ce n'est pas rien. Une pesanteur en moins. Que survient-il ? Vous vous dé-ployez: preuve qu'on vous avait foutu un déloyal poids sur le dos…Mais, preuve, aussi, que les salauds se voient toujours piégé-e-s: sans fardeau préalable, vous ne pourrez vous dé-ployer. Les salauds et ordures ? De brefs crétins gogos qui "rendent service", malgré eux, et s'auto-privent (masos) de plus de "qualités" que l'on croit !!! Des siècles à rire (à gorge déployée) de cet humour vraiment cosmique…
(à suivre)