La finance comme maladie
Tous les jours, journaux, radios ou télés s'unifient, lorsqu'elles parlent des Bourses et circuits financiers, dans le choix de tels mots : crises de nerfs, affolements, hurlements, agitations, déséquilibres, vapeurs, hystéries, paniques, bouffées délirantes, exaltations, rumeurs, mimétismes, extravagances, frénésies irrationnelles, mais, aussi, "marchés hyperémotifs" qui ne font que des placements "aventureux" etc: alors que, pour les particuliers, les mêmes comportements sont décrits comme une "peste émotionnelle", une absence de contrôle qui vous dirige droit chez les psys, une immaturité qui repousse la confiance, une superficialité sans sagesse, une impossibilité de prise de décision raisonnable – ici, c'est un summum de savoirs qui "rapporte" tant d'être (ou de se montrer?) "affolé", de "tanguer" à la dérive, sans personne à la barre et sans boussole. Également - "on ne sait pas qui vend, qui achète et quels sont les montants des transactions" (des C.D.S. credit default swaps, contrats censés assurer l'acheteur d'un emprunt d'Etat contre tout risque de non-remboursement)- ce qui ressemble à la structure d'opacité du gangstérisme. Et reprend, tel quel, toujours plus irresponsablement, la monumentale divagation des subprimes. C.D.S. instruments de pures spéculations utilisés pour créer de la fausse panique et gonfler les inquiétudes sur un risque de défaut. Résultats: les difficultés des budgets des Etats augmentent sans aucun bénéfice collectif (les états se voient contraints de nourrir ces "parasites" au détriment du plus grand nombre). Le but suprême se profile comme "rassurer" les marchés (comme s'ils étaient divinités tutélaires à qui nous "devrions" de nombreux sacrifices: rappelons que ces "marchés" ne sont que des banques d'affaires et des fonds spéculatifs, pas des dieux mais que de piteux personnages!) ou les "calmer" à tout prix comme s'ils étaient des enragés exaltés.
L'accumulation hallucinée de ces diagnostics (folie incontrôlable et opacité typique des gangsters) n'aboutit qu'à toujours plus de maladies, de "dangers boursiers et de déséquilibres financiers". Ces malades des nerfs, dans la même seconde, semblent crédités d'un savoir omniscient puisqu'ils "doutent de la capacité financière des Etats à assainir leurs budgets, qu'ils ont contribué à couler. Voire spéculent sur ces difficultés et enfoncent un peu plus ces Etats en leur faisant payer plus cher leurs emprunts." (extrait d'un journal écrit laissé, volontairement, sans précision de titre). Ce qui alignent le gangstérisme attitude, alliée à la folie inconsciente (scier la branche où vous êtes assis) et à l'hébétude de la dépendance (les Etats c'est "juste bon" à les aider, eux). En découlent les symptômes d'un monstrueux irréalisme, d'un égoïsme utopique, d'une irresponsabilité qui se montre dans le mépris antisocial pour leurs concitoyens. Mais si les médias constatent le chaos, amené par "les ennemis du genre humains" que sont les financiers, croyez-vous qu'il leur viendrait à l'idée de stopper l'épidémie (mise en quarantaine) de contrecarrer le "terrorisme financier" (mise sous contrôle par une tutelle ou une curatelle) ou de, plus simplement, fermer les bourses et autres "maladies financières graves" ? Médias et finances lequel rend l'autre fou ?
A ne pas planquer ces perles d'euphémisations journalistiques lorsque les Bourses "attaquent" l'Europe (par des spéculations toujours aussi illégales, sur la Terre entière!). "D'où cette situation incroyable mais vraie: les Etats ont sauvé la finance à coup de milliers de milliards. 18 mois plus tard, ces finances utilisent ces mêmes fonds pour tenter de ruiner les peuples". Le dérangement règne donc dans ces têtes journalistiques : la finance a été et reste, viralement, prédatrice et parasitaire, soit le mot pour "très gangstérisée", non ? Le même journaliste va singer une colère vertueuse envers le minuscule délinquant. Ici, nous avons la plus haute délinquance possible sur Terre ; il ne trouve plus que du vocable inadéquat de b.d; "incroyable mais vraie" d'un laxisme suicidaire. Un enfant désarmé face à un raz de marée. D'une façon ou d'une autre, il s'agit de les "arrêter", les financiers : la finance trahira toujours, ne respectera jamais rien, n'a jamais eu la moindre parole, continuera à falsifier et tout truquer. Encore, utilisera vos fonds pour vous ruiner, tout est frauduleux chez elle, d'elle-même jamais ne se "réformera" (toutes "réinsertions" vouées à l'échec) ; irrécupérable finance, l'aider c'est s'anéantir, se tirer une balle dans la tête. Son autorégulation, en français courant, c'est "hors la loi", tout comme pas de règles ou "dérégulé" constituent le même mot, non régulier. Dans un contexte où Etats, médias et cultures lui abandonnent toutes latitudes pour détruire la planète, sans laisser passer, par exemple, les auteurs qui les "ringardisent" entièrement, tellement leurs activités sont "minables", pitoyables, incompétentes et sordides, dès que décrites. Où, encore, aucunes règles ne limitent leurs activités uniquement nuisibles (pollueurs, casseurs, terroristes, attenteurs aux sécurités – les législations ne manquent pas pour les freiner et endiguer en les interdisant!). Où, pareillement, les médias en parlent toujours "comme dans un état second" (comme drogués!), enfilant, à leur égard, des perles d'irrationalismes et de divagations alarmantes. Dans ce contexte montrant, clairement, les rages de destructions des financiers, les irresponsabilités mortelles des Bourses, exhibant de réels comportements de "braqueurs" – pallier à la vacance aboulique de ces pouvoirs, devient un exigeant "devoir constitutionnel". Vite! faut "arrêter" les finances folles, les stopper net : le plus grand danger que court l'Humanité vient d'elles!!!
Bref, la finance comme une maladie. Mais une maladie grave dans le contexte, puisqu'elle trouble les facultés de raisonnement, de pondération et de mesure de la majorité qui, malgré l'ampleur des nuisances financières leur laisse toutes les libertés de continuer encore pire. Puisqu'elle semble évider de toute réflexion personnelle pour un suivisme, à la longue aussi autodestructeur que "les moutons de Panurge" de Rabelais, se décervelant tous jusqu'à l'irréversible noyade collective. Tous ces symptômes irréfutables porteraient le discrédit sur toute autre activité. Une telle maladie appartient bien à ceux qui mettent "la vie d'autrui en danger" : en ce sens, les finances devraient être psychiatrisées. Mais les soi-disant "réalistes" (qui interdisent tout débat de fond pour qu'il ne puisse être vérifié l'inverse) abandonnent, irresponsablement et piteusement, le sort du monde à ces détraqués visibles. Dans le pire des deals : ces forcenés sont non élus, et refusent tous contrôles (à l'image de tous les tyrans de l'Humanité), omettant de paralléliser que "dérèglements" et "dérégulations" appartiennent à la même causalité. Dérégulations créent dérèglements eux-mêmes déréglementés etc. Ces furieux fanatiques "croient" que l'argent "existe" alors que l'auteur de la "main invisible" – Adam Smith - l'avait placée dans "l'argent n'est que la mesure de la richesse et pas la richesse", au même titre que mètre et kilogramme restent des mesures de la richesse : ce qui disqualifie tout fondement rationnel aux Bourses.
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore, onglet 3 "Légalité de l'égalité".
BONUS / Le processus médias-finances, finances-médias, à qui rendra le plus fou l'autre
Leur pandémie de déréalisations a atteint une telle profondeur, qu'ils adorent (archaïquement et en fuyant tout modernisme) l'argent qui n'existe pas : ils vont nous ramener à l'age des cavernes et de la bougie !!! D'autant plus, que la réalité se signale fermement en soulignant que s'il y a "économie réelle" il en découle la présence d'une "économie irréelle". Elle en rajoute même en segmentant le descriptif, de telle sorte que ce soit la finance qui agisse "au détriment toujours de l'économie réelle ", en "parasitant l'économie réelle", en "ruinant l'économie réelle" etc. La réalité clairement identifiée comme détruite par la fiction : si ce n'est l'exacte définition de la maladie mentale (qui n'accepte pas son diagnostic – en parallèle avec les Bourses refusent d'affronter les conséquences de leurs "dommages aux tiers"!) que vous faut-il ? Jusqu'où irez-vous pour dénier les catastrophes réelles causées par vos cerveaux détraqués ?
Un des sommets de la terreur demeure de découvrir "la folie collective" dans la vie quotidienne. Ici nous en avons un effroyable exemple : l'unanimité des médias reste, pour une fois, inhabituelle. Tous ils décrivent les Bourses comme des agités, sans aucun contrôle d'eux- mêmes, des bulles amphétaminées, ne pensant jamais, incapables de réfléchir, agissant dans l'arriération inacceptable d'un troupeau, ne poursuivant que des buts antisociaux. Des fous furieux, non ? Bref, qu'un ramassis d'écervelés, que dans d'autres lieux du social on "oblige à se soigner". Les actes de ces inconscients maniaques aboutissent, systématiquement, à la destruction forcenée de la vie du plus grand nombre, tandis que les médusés (ou fascinés ?) des médias ne sortent, à aucun moment, de cette folie collective. Ces barbares financiers qui ne pratiquent que la "terre brûlée" restent les seuls à pouvoir tout se permettre. Grâce à la dangereuse schizophrénie des médias. Médias tous coincés? Uniquement s'ils refusent d'être déshypnotisés. A leur portée ? Reprendre, par exemple, le chemin du bon sens et ses toujours profondes questions : avons-nous, collectivement, vraiment besoins des Bourses ? leur hégémonie incontrôlable sert combien de personnes ? combien de victimes et combien "ça coûte réellement à la société que la folie financière" ? n'est-ce pas le pire des systèmes possibles ? comment sortir de cet appel à la destruction collective ? etc. Non, les médias (donc fous!) continuent, hébétés (puisque sans cesse ils disent que la finance est folle et sans cesse il agissent comme si de rien n'était!), à confier le sort du monde aux pires fous furieux que la Terre ai porté.
Ce processus média-finance, finance-média, à qui rendra le plus fou l'autre, ressemble, bestialement, à de l'anticommunication. Non ? Nous devons, impérativement, distribuer, massivement, les antipoisons!!! Ne voyez-vous pas d'abord la folie à laquelle conduit, inéluctablement, tout binaire ? Passez donc directo au ternaire!!!
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore, onglet 3 "Légalité de l'égalité".