La Forme à (absolument) tout faire

Publié le par imagiter.over-blog.com

6394273057_a74d7c5fec.jpg…elle/ il comprend mais il/elle n'arrive pas à se faire comprendre. Se former possède une structure téléonomique qui intrigue. La science rejette tout ce qui rappelle une intention, un projet préalable, une finalité préexistante – l'univers "répondant", alors, à un plan de départ et poursuivant, donc, sa concrétisation jusque dans tout son futur. A l'image de ce "comprimé d'avenir" que Jean Rostand voyait dans le "germe" ou la "graine"… ce qui ne convainc pas lorsque…"la seule hypothèse considérée comme acceptable aux yeux de la science moderne est que l'invariance précède nécessairement la téléonomie " (Jérôme Monod). Un peu comme si tout l'univers nous était extra terrestre, un radicalement étranger, ne résonnant que très peu dans notre fonctionnement intérieur.

Ce pourquoi la formule "les formes se font connaître par les forces et les forces se font voir à nous par les formes" semble inépuisable. A chaque fois que vous la considérez, vous en ramenez du surprenant. L'univers se visibilise, aisément, comme un foyer abondant de forces. Tandis que la vie se contient dans l'information. Le génome, ce qui informe. In Forme, demeurant le germe même qui déroule tout son potentiel par chaque information (cette forme devient force qui amplifie les formes qui…) de départ…Un peu comme si la bonne réponse se tenait entre Rostand et Monod.

Le volepere d'Hegel, qui enveloppe ce qu'il développe (dé volepere), illustre parfaitement les nécessaires téléologie et téléonomie. Que la formulation la vie semble répondre à un plan déplaise (suffit de remplacer par la vie semble répondre à l'information de départ !) ou qu'il soit considéré que la vie n'a pas de but (cette apparence rhétorique refuse d'affronter que l'information toujours plus répandue répond çà ce qu'est un but) – le tout reste dans la manière de vivre l'expérience. Ce ne sont pas les discours autour qui font l'expérience c'est l(a'authenticité.

Et nous voici – sans plus de masques et mascarades – devant le mystère de la forme. Informe ce qui donne forme. Mais qui informe ce qui informe ? Informe (sans forme, difforme, défiguré, déformé, contrefait) ce qui servirait de glaise première au premier nævus ? Formé = qui a fini son développement normal. Comment ? En ayant pris "sa" forme. Etrange formulation, non ? Un peu telles les idées se reconnaissant dans l'éternité de leurs formes idéales accrochées au ciel ? Ou comme l'interrogation sur le mot "Recherche" (et l'incohérence que ce soient non des rechercheurs mais des chercheurs qui y président) qui laisse entrevoir que l'on ne recherche que ce que l'on a perdu, égaré, fourvoyé. Et qui existait déjà mais avait disparu de la mémoire jusqu'à ce que nous finissions de le recouvrir d'oubli – d'où la limpide dé- couverte, ce qui ôte tout ce qui recouvrait, dissimulait, masquait, cachait. La connaissance telle un palimpseste qui nous protège un plan initial ? Et dont nous devons gratter la patine des habitudes afin de retrouver le texte d'origine ?

Les deux tensions explicatives semblent aussi cohérentes l'une que l'autre. Ce n'est donc pas sur le terrain des savoirs constitués que nous trouverions la réponse la plus réaliste. Mais dans les méthodes qui nous ont permis de connaître. Et qui, norlament, nous le permettrons encore. Or ces méthodes se situe justement dans le mot "Forme". Voyez entre Ferdinand de Saussure qui avance "la langue est une forme non une substance"  sans jamais parvenir à expliquer "d'où vient cette forme" et l"'étiologie psychiatrique qui avance, aussi "les faits psychiques sont des formes" mais comment ces formes peuvent agir avec tant de forces qu'elles en créent des "maladies invisibles" mais extrêmement douloureuses – tous les mal entendus peuvent s'y réunir. Comme toutes les compréhensions.

Que la forme se "formule", soit possède une énoncé si précis qu'il suffit de l'épouser et de s'y lover afin que la formulation devienne la solution (formule). La formule est dans la manière de formuler. Ce qui tire vers formulaire : le tout apparence, la maniaquerie du formol, l'effondrement dans les formalités, le formalisme  et le tout formellement !!!

Stationnerons-nous dans l'immuable, l'inaltérable, le constant, le fixe, l'invariable de Parménide, cette léthargie continue de l'éternité ? Ce qui se laisse déduire que la force viendrait réveiller le sommeil profond et permanent que serait la forme? Un aiguillon de conscience et d'intelligence se trouvant tout derrière.? Bref, ce qui nous in-forme ou bien ce dont nous sommes in-formés. Comme si cette interface forme/ formé (agir et subir) "résolvait", à la fois, science et poésie comme les deux faces de la même pièce ? Nous ne pouvons nous passer du moindre savoir de valeur !!! Inclure reste infiniment plus sage que d'exclure !!!

En la forme qui forme et est informée semble partir et revenir toutes choses. Le peu d'empressement à s'interroger sur ce paradigme crucial présage d'un nœud d'hypocrisies. Déjà – il semble qu'il faille arracher des mains des médias mercenaires (vendus au plus offrant – et sans garantie de probité d'information !) absolument tout ce qui concerne l'in- formation. Ils n'y comprennent et n'y connaissent rien. Dehors tous les marketings fourbes, les publicités "privécités", les marchés comme ce qui fait "savoir", etc. Bref, TOUTE l'organisation sociale actuelle. Qui a plus surgie d'un cerveau de gangster (spéculations et paradis fiscaux sont les 2 "fondamentaux" de la trop déloyale et infantile finance !) que d'un probe scientifique. La fumisterie capitaliste c'est bien de faire passer un système de racket organisé pour piller (sans motif ni argument !) les peuples pour de la haute rationalité. C'est que du grand banditisme et tout y est à jeter…

Le renouveau complet sur l'information. Qui n'est plus scoops, commentaires, nouvelles, événements sans nous, etc – mais bien ce qui cherche le format de sa formation. L'information comme éducation, recherche, développement, culture, apprentissage de la société. Et on ne badine pas avec le sérieux. L'information c'est de la formation pure (le centre de la vie !) et doit être absolument protégée, sanctuarisée de tous les intérêts privé. Toutes les formations s'y rejoignent. Le meilleur du futur collectif s'y trouve là tout inscrit, dans l'attente que nos formations trouvent la forme de ses formulations !!!
Soit, parcourir toutes les chaînes de significations accrochées au mot "forme", les constellations de sens qui en rayonnent ou les référents qui démécanisent signifiants et signifiés…Nous avons retenu trois principales matrices !!! 

1 - La forme comme modèle, moule, façon, structure, plan, coupe ou patron  premiers – qui nous restent, toujours, préalables, nous précèdent et nous devancent. Que nous copions ou dont nous nous inspirons. Un net appel aux téléologie et téléonomie !!!

2 - La forme comme modalité, procédé, variété, combinaison, procédé, allure, organisation, recette, configuration, aspect, conformation, etc. Comme les méthodes empruntées et les solutions au bout. La connaissance des invariances (les "constantes" physiques!) semblent bien dominer le formulable. La forme nous accompagne tot du long avec vigilance.

3 - Enfin, la forme comme modelé, dessin, galbe, plastique, ligne, silhouette, etc nous fait croire que nous nous dirigeons vers l'esthétique alors que nous globalisons toutes les ingénieries, les calculs des forces et des résistances qui fondent l'architecture, l'entièreté des technologies humaines…la forme serait notre principal professeure des formations !!!

De modèle modalité modelé – nous retrouvons nos trois plans de formations de l'information. Comment le modèle (auquel on ne touche pas) forme son modelé – c'est toute là sa modalité !!! Enfin, forme y retrouve toute son unité et l'ampleur de son sens…

Sinon qu'il faille, encore, comprendre, comment les forces créent les formes ? 

                            (Formisme/ Zones grises/ Forcisme)

…à l'aide de ces techniques du "cerveau sensualisé" …quelques uns des plus récentes sur ce blog ?: "Sourire vos digestions", "Comment l'œil vous respire l'univers ?", "La vaporisation du moi", "Mimétisme comme unique raison", "se perfectionner à la perfection…", "L'infini partout autour de soi", "Reposer le repos d'une question", "Tribus", "Piller les roupillons", "S'organiser autour des organes", « Butiner le but », « La queste des questions », "Objectivité de la poésie", "Esprit libéré et esprit encombré ?", "Harmonie solidaire ?", , "Comment garder des sensations de qualité ? (1) (2)", « Efface le face à face que reste- t-il ? » ou bien "La communication qui n'a jamais appris la communication réelle" ? etc. – oui encore etc. En bref, quasiment tout vous serait caché ? Sans doute ! vous pouvez le vérifier sur le blog "Lorsque ne plus savoir admirer tourne à la maladie" (1) un blog a obtenu un titre à part " A votre égard tout sera égards". Grâce à qui ? Toute l’histoire du rire en 5 textes.  Encore, voir le blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être un véritable magicien à votre service, etc…

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
 (à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2 onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement      Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

Publié dans littératures

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