La main invisible a tort !!! (1)
En recherchant le salut individuel, nous contribuons à la ruine collective***. Voici qui dissout comme si puérile et non sérieuse la fable des abeilles qui tentait de nous leurrer avec les vices privés sont des vertus publiques …genre DSK alors ? Sus aux femmes, sautons-leur dessus contre leur accord : ça fera des vertus publiques. Lesquelles ? on ne sait pas mais un dogme est un dogme, et le capitalisme une des pires religions qui ait existé…Le but ultime, de cette débile fable des abeilles, n'étant pas tant les mœurs que la justification sournoise de toutes les inégalités financières…
Ainsi que d'une autre fable, celle réellement farfelue de "la main invisible des marchés", qui entre dans les divagations de son omniscience intrinsèque. Le marché sait tout, il guérit tout et chaque crise (due au fait qu'il ne sait rien et détruit tout) "prouve" bien que nous nous rapprochons du paradis financier. Soit 1 % de la population qui va en décimer 99 % et après que faisons-nous ? purée quelle rationalité déployée !!!
L'intitulé du chapitre 4 du livre de Robert Reich – Le jour d’après – sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011…est "La concentration des revenus porte préjudice à l'ensemble de l'économie"…nous y avons consacré un blog sous ce titre…avec ce bilan si limpide : crise de la dette (parce 60 % de ce que les classes moyennes auraient dû percevoir leur est spolié, ils s'endettent au delà du raisonnable), ruine des pays (dévalisés par leurs trop riches, explosions des spéculations (à plus de 95 % de la Bourse) dirigées CONTRE l'économie réelle, banques qui pètent les plombs, indéfendables chômages massifs, augmentation anti-civilisée des misères, destruction morale de la société par ses soi- disant élites, etc etc…
"Peu de FICTIONS de la vie économique sont défendues avec autant d'ardeur que l'importance vitale de Wall Street pour le bien être de l'ensemble de la population" (p. 34 - ibid)…que nous avons tant et tant besoin d'eux pour qu'ils nous dévalisent toujours plus !!! voyez la stupidité insurpassable des arguments (très résumés en 5 items) :
1 - "Les investisseurs rationnels, représentant des intérêts privés, ne sauraient être menacés par des crises financières car ils sont suffisamment intelligents pour évaluer sagement toutes les informations pertinentes et bien peser les risques (p. 35.- ibid)...prophéties auto-réalisatrices et langage en boucles autistes…aussi, armées de ces croyances religieuses, les banquiers sauvent leurs banques au dépens de la société…et la Bourse spécule contre les intérêts du plus grand nombre…la main n'est-elle pas "trop" invisible ?
2 - "Toutes les crises sont temporaires que les mêmes mécanismes qui avaient permis de sortir des crises précédentes ne tarderaient pas, une fois encore, à aboutir au même résultat" (p. 4 – Robert Reich – Le jour d’après – sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011)…" or moi, qui travaillais depuis17 ans dans le monde de la finance et de la production, si j'en connaissais les techniques, "je ne savais rien, moins que rien de leurs effets économiques et sociaux"…un savoir si ignorant de90 % du réel est-il encore un savoir ? Bingo, une auto-croyance !!!
3 – "Les plus riches utilisent leurs gigantesques fortunes pour spéculer – rendant du même coup l'économie plus vulnérable aux cycles de prospérité et de crise" (p. 22 - ibid)…pourquoi tenter de chercher les vraies causes des crises ailleurs ? Après tous les dénis du réel, tous les dénis de solutions ? La main invisible ne serait-elle pas "trop" microscopique ?
4 - Les dirigeants "ne veulent plus voir l'économie réelle, ils préfèrent considérer la crise comme la conséquence de l'octroi de crédits trop risqués et de consommateurs peu raisonnables" (p. 36 - ibidem)… tant de simplismes et d'erreurs graves d'analyses est-ce excusable lorsque l'on se prétend gouvernants ? Non évidemment…alors que, dès 1999, nous signalions que la crise de la dette risquait de balayer la civilisation, vérifier, à ce point, que, depuis, les gouvernements recherchaient surtout la bêtise paresseuse à n'importe quel prix, obtient d'être sûr-e-s qu'ils ne sont pas "les bonnes personnes à la bonne place"…des analyses si fausses…plutôt que d'affronter le gigantisme des dettes, le dérèglement spéculatif intense ou la claire stupidité bancaire – comme causes massives derrière les crises. D'où DECISIONS INAPPROPRIEES : "le ruineux sauvetage de Wall Street , les prêts massifs aux banques ne sont que la version la plus importante et la plus récente de la réaction désormais habituelle des politiques face aux séismes financiers (p. 35 - ibid)…que de la routine, toujours les mêmes actes réflexes, que de la religieuse coutume en somme, cérémonies immuables ? oh oui plus rien du tout de "moderne" chez de tels fossiles archaïques. Leur main invisible se fait "trop" imperceptible !!!
5 - "L'un des postulats farfelus de base du capitalisme consiste à penser que toute personne qui se fait payer très cher mérite forcément son argent (p. 35 - ibidem)". Tant de primarisme mental et de naïveté inexpérimentée laissent pantois (d'autant que les politiques sont aussi sujets à ces insidieuses oisivetés mentales)…toute intelligence est vraiment INTERDITE au sein du capitalisme…au point que le luxe tape à l'œil des financiers n'est "qu'une mascarade" (selon Robert Reich qui a exercé 3 mandats ministériels et les a donc trop visité)… autant de pitres et de bouffons qui détruisent la vie, le futur de la planète et toute la société contraint à penser mais que font grandes écoles ou universités ? Oui oui berner de tels puceaux de la pensée (que sont les capitalistes aux doigts trop crochus pour rester invisibles !!!) est "trop" facile…demandez des honoraires déments vous serez DONC hyper qualifiés…
L'enfantillage basique d'une main invisible comme "garante essentielle" d'une économie se révèle donc sans cesse : et ce serait des enfants attardés qui, seuls, pouvaient empêcher cette société de se diriger vers les issues ?
La "fiction" de "la main invisible des marchés" selon Robert Reich fait exploser le cadre mental…Nul n'y doit intervenir mais le marché intervient, lui, sans cesse (spéculations, effet de levier, dissymétries d'informations, the long short and so on etc) …exactement comme la trompeuse loi de l'offre et de la demande, lorsque la demande est supposée trouver son offre et inversement…mais, à la seconde, l'offre vient y foutre son total désordre en "intervenant" sans cesse par la publicité ou le marketing…tellement inutiles si L'EQUILIBRE offre- demande existait bien (ou n'était pas empêché !!!)…eh oui ! où la demande s'exprime-t-elle donc dans ce dispositif si asymétrique ? Nulle part évidemment…rappelons que ce DSK était, aussi, pour la théorie frauduleuse de l'offre …comme quoi il n'avait jamais à "demander" !!!
Pas un mot de vrai dans le capitalisme ? on dirait bien ! Normal, lorsque le dogme central est une si farfelue main invisible
- trop banal de ne pas voir le majeur tendu !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu