La société ce serait tous les corps – saufs….eux- mêmes ? (1)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Ainsi donc notre corps ne pouvait plus prétendre à être naturel il ne serait plus que la copie de sa seconde nature, sociale, sa reproduction à laquelle il aurait emprunté tous ses mots. Et les mots ne sont pas des maux puisqu'ils en sont le précis inverse (se méfier de toute expression "toute faite" : car le toute faite par qui n'est jamais précisé!). Chez les êtres unicellulaires - chez l'amibe, par exemple - chaque cellule mène une vie indépendante. Chez les êtres supérieurs - chez l'homme en particulier - la vie cellulaire est soumise à la vie de l'organisme. Entretenons cet entretien.

 

Cependant les groupes de cellules jeunes peuvent croître et se multiplier en dehors du corps, sur un milieu nutritif artificiel convenablement choisi. C'est le principe de la culture des tissus mise au point dans les années 1930. Comme quoi notre culture peut se vivre en dehors du tissu social dont elle est pourtant l'issue. Notre corps artificier étant de plus en plus artificiel. Généralement, en effet, les cellules spécialisées sont des cellules vieilles ayant perdue la faculté de se diviser comme sa seule visée. Serait-ce le lot des êtres supérieurs, uns et indivisibles, comme de leur Société indivisible dans le tous contre un et personne pour tous ? Cette Société serait la Seule Nature à laquelle nous aurions droit. Coupons…L'élite autoproclamée se délite de plus en plus vite …

L'armature du corps humain serait constituée par le squelette sur lequel s'insèrent les muscles. Vers l'extérieur l'ensemble musculosquelettique est recouvert par le système de la peau. Vers l'intérieur il forme un système de cavités où sont logés organes de nutrition, systèmes respiratoires et circulatoires et les centres nerveux. Si ce n'est pour la boîte crânienne, les vertèbres ou la cage thoracique où le squelette cuirasse protectrice - enrobe  son intérieur, toute la charpente osseuse est chargée de fruits musclés vers l'extérieur. Elle en forme un tronc véritable dont la peau est le feuillage bruissant au bout des membres branchés. Cette apparence toute arbre se dresse première mais ne doit pas masquer la forêt des faits émerveillants comme la surface des capillaires d'une longueur de 100.000 km représente bien une surface totale de 63.000 km². La matière vivante. Le squelette se voit fait de pièces osseuses unies entre elles par des articulations. De l'art.

 

Les muscles s'insèrent sur les os et, par leurs contractions, assurent le déplacement du squelette totalement passif. La peau d'eau et le diaphragme photographique révélaient une cage abordant aux côtes pendant que le bassin digère toute notre chimie et l'analyse savamment en déchéant…Un arbre à fibre variable rétractile et extensible guidant une atmosphère, un océan et un compost.

 

L'oreille, rendant tout palpable jusqu'au fond des ventres, te fait entendre toute l'organisation sociale des activités humaines qui n'existeraient que d'après et pour les sens (sinon pourquoi d'autre lorsque l'on a réussi à comprendre que l'abstraction rend inhumain). S'il n'y avait cette totale imbrication sociale avec le fonctionnement de nos corps il faudrait entièrement comme en chercher un enfantement tout abstrait. Aucun membre de notre corps social ne vivrait alors avec son corps. Une société qui ne serait plus inhumaine risque de rayonner du fonctionnement exact de nos corps…Il y eut bien, pourtant, ce Corps national et ses représentants sur ce corps donc national qui oubliaient tout cela…Avec les conséquences connues ou inconnues…

 

Un crâne ballonné auquel les orbites sont appels d'astres, le nez éruption volcanique aplatie et les mandibules et mâchoires drapées dans leur éternel sourire. Les maxillaires sont axillaires. Perché sur sa perche vertébrale, tournant sur ses disques de cartilages - le crâne fixe crânement la lune de son attente.

 

Au tronc articulé du dos s'accroche le porte manteau du clavier des clavicules, où pendent les branches ballantes des bras effeuillés en un bouquet de doigts et d'orties des orteils. Vient se suspendre à ce porte manteau aussi une cage à claire voie, le cocon bagué d'arcs de côtes d'une cage très thoracique. Y ouvrant le recueil d'une amphore ou d'une musique aux anches d'hanches tandis que la cuvette du bassin, comme un pont osseux, s'arc-boute en ceinture nouée aux branches enracinées des jambes. Jambages sans ambages. L'arbre d'énergie ainsi ensablé…L'archipel de la continence dévêtu de sa robe océane... Le squelette de pierre dérobé de sa housse de vie. La charpente où la pente du char du squelette se tient debout, la Société de même –

 elle a simplement oublié l'un des deux bouts debout.

 

***** trouvez le texte complet sur le site internet freethewords.org,  onglet 1  " Les mamelles du repos" pages 74 et suivantes…

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2 "La star des stars", "L'ardeur sociale" et "Présent !", onglet 3"La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques, et  Rien de plus solide que le solidaire , sinon,  onglet 4  "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou, encore "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 2 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

 

Publié dans qui fuit le réel

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