Le capitalisme est un extrémisme à classer près des terrorismes ? (2)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Il y a tellement de sujets inabordés. La société se rétracte sur toujours moins de thèmes de débats. Que ces 2 lignes de forces aboutissent à d'affolants résultats…

 

La méthodologie de plus reste difficile: comment "ramasser" en peu de paragraphes d'aussi difficiles abordages ? Les raccourcis sidérants demeurent encore excellents moteurs d'éclaircissements. Ainsi de citer Gilles Deleuze dans un de ses textes de 1973 va accélérer à fond les arguments " (…) ses lignes de fuite, à lui [au capitalisme], ne sont pas seulement des difficultés qui lui surviennent, ce sont des conditions de son exercice. Il s'est constitué sur un décodage généralisé de tous les flux, flux de richesse, flux de travail, flux de langage, flux d'art, etc.Il n'a pas refait un code, il a constitué une espèce de comptabilité, d'axiomatique des flux décodés à la base de son économie. Il ligature les points de fuite, et repart en avant. Il élargit toujours ses propres limites, et se trouve toujours dans la situation d'avoir à colmater des fuites nouvelles, sur de nouvelles limites. Il n'a résolu aucun de ses problèmes fondamentaux, il n'arrive même à prévoir l'augmentation d'une masse monétaire dans un pays sur un an. Il ne cesse de franchir ses limites qui reparaissent plus loin. Il se met dans des situations effarantes par rapport à sa propre production, sa vie sociale, sa démographie, sa périphérie du tiers monde, ses régions intérieures, etc. des fuites, il y en a partout, qui renaissent toujours des limites déplacées du capitalisme. Il est toujours en fuite, selon le mot de Georges Jackson "je ne cesse pas de fuir, mais en fuyant, je cherche une arme…". [Et le capitalisme]  est  bien dans le problème des marginalités: faire que toutes les lignes de fuite se branchent sur un plan unificateur. Dans le capitalisme, il y a donc un caractère nouveau pris par les lignes de fuite, et aussi des potentialités révolutionnaires d'un type nouveau." (in Sur le capitalisme et le désir)…La fin du texte exposait pourquoi cette réalité donnait autant d'espoir d'abattre un système suintant de défectuosités de partout !!! C'est toujours autant d'actualité !!!

 

Si vous ne voyez pas dans cette analyse très pertinente autre chose que l'extrémisme irresponsable d'un système qui ne contrôle rien du tout, ne prévoit rien, vit en parasite permanent de toutes les autres sphères humaines, fuit toujours en avant, abandonne même, à d'autres mentalités que la sienne, le soin de réparer ses catastrophes à répétition. Là où nous pourrions œuvrer vers une harmonie collective, in équilibre social, il déséquilibre tout (c'est son aspect "révolutionnaire" donc une des facettes de son réel extrémisme si exacerbé contre toutes les modérations et tous les appels au raisonnable possibles)…

 

Le fait qu'il soit en plein centre d'une problématique qui ressemble à celle des marginalités – attire l'attention sur la certitude que le capitalisme est très minoritaire en fait. En toute connaissance de cause, la majorité le rejetterait fermement et avec répulsion et grande frayeur. Très peu adhère réellement à ce système, beaucoup se laissent berner par ses espèces de "copier- collés" qu'il pirate sur tous les flux, flux de langage, flux d'art, flux de production, flux d'invention, flux de travail, etc. Il refuse toute entrée dans la raison, le rationnel qui se démontre par des raisonnements, des présentations de chiffres et de faits, oui les têtus totaux ont tété ses taux (et il dénie hystériquement ce réel). Il est terrorisé par les débats de fond, par ce que la langue peut contre lui. Il a si peur d'être perçu TEL QU'IL EST. Soit un système de pures spoliations, de détournements, de braquages, d'extorsions de l'argent des autres. Tout est inavouable en lui, mais surtout comment fonctionnent les circuits de rotations. Tout outrepasse les limites de la légalité commune. Et ses appels (insensés hors de ce contexte unilatéral) à la "dérégulation", loin de l'honorer, le classe, définitivement, dans la catégorie des gangsters excités et très bruyants. Déréguler ça veut dire sortir du "régulier", donc de l'honnêteté, du mesurable, du vrai chiffrable à double matrice, du contrôlable, des partages loyaux, de l'équité des résultats, d'un discours réfutable autre que son monologue autiste, etc. – Déréguler ça veut instituer le chaos partout, les dérèglements (déréguler c'est dérégler !) ou les catastrophes comme politique centrale de la société. La société subit tous les risques possibles et ces extrémistes ramassent le pactole sur son dos. Trouver de l'admirable dans ce sordide mesquin – fait douter de la raison du débordant-e…

 

Ne va-t-il pas, d'ailleurs, jusqu'à vanter un système absolument dément où, lorsque ça "coûte" c'est pour les autres. Et lorsque ça "profite" pour un égoïsme complètement indéfendable partout !!! Un tel enfantillage aurait dû être éradiqué et aboli depuis longtemps: le pire moyen "d'exploser" la société entière !!! Mais lorsque tout se passe sans mots, dans l'inconscience ahurie la plus totale, comme si c'était u conte de fée insonorisé – nous avons ici l'extrémisme d'irresponsabilités le plis MORTEL. Sans les quelques contre-pouvoirs et sans des individus lucides, courageux et déterminés ce système de perversions de tous les flux nous aurait tous exterminés déjà. Irréflexions, lubies, caprices, insensibilités, égotismes, aveuglements, fuites en avant, etc. sont ses moteurs internes !!!

 

Protégés, si illégalement, des avatars de la vie que connaissent le commun des mortels, ce 0,000121 % de 'Humanité s'est fourré dans sa tête malade que tout lui appartient, que toute l'Humanité est à lui, que chaque personne peut (sans que de s'en révolter ne soit considéré que comme une déviance !) être squattée, surveillée, dévalisée, diffamée, utilisée ou marchandisée sans que pas la moindre "anormalité" n'apparaisse à ces cerveaux détraqués. Surprotégés (alors que ce sont les plus nocifs des gangsters de la planète) , ils en sont arrivés à considérer que (vu leur position en surplomb) ils peuvent tout casser, tout détruire, tout bouleverser, tout saccager - CELA LEUR RAPPORTERA TOUJOURS. Cette obsession très maladive autour du seul argent, ces compulsions monomaniaques devrait nous amener à les placer, d'urgence, sous tutelle et en soins intensifs… Qu'est-ce qui peut donc nous retenir ?

 

Ne sont- ce pas les traits de caractères qui peuvent conduire…L'humanité à sa destruction.

 

Ce pourquoi nous nous opposons si fermement à la barbarie régressive de l'extrémisme capitaliste…

 

Il nous reste à arracher les mentalités dominantes [ prochain blog (3) sur ce thème] de leur mono-maniaquerie obsessionnelle et de les diriger vers la multilatéralité des consciences. A l'exemple précis des 8 formes d'intelligences qui niquent, drues, toute "pensée unique". Refusant si frénétiquement les débats de fond. N'est- ce pas si trop trop étrange ???

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sciences

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