Le Capricieux, ce grand destructeur masqué de la société (2)

Publié le par imagiter.over-blog.com

4949814594_f29a5176cc.jpgNous avons déjà cadré tout le contexte (1). Indispensable. Le capricieux va y créer, à lui tout seul, tout le désordre actuel. Nous avons vu une structure économique entièrement générée par les trop riches. L'immense page qu'ils ont roulé en minuscule boule. Toute l'imputabilité juridique ne peut que leur tomber dessus. Aucun leurre possible: la causalité c'est ce qui cause, l'élément premier, le déclencheur moteur: aucune erreur possible c'est bien le trop riche. Dans cette structure qui appauvrit, dangereusement, le monde entier, restreint la société à peine au 15 % de son possible, ligote tous les humains au centième de leur potentiel – surgit le Capricieux. Il va foncer sur tout ce qui bouge (il faut savoir que les trop riches sont en retrait de tout, lâchement planqués derrière leurs illégaux médias! Un effort prolongé reste nécessaire pour les détecter !).  Le Capricieux va se coller à vous comme un parasite, comme une sangsue. Donc tout-e citoyen-ne qui cherche à féconder la démocratie, tout humain qui cherche à élargir la pensée collective, tout artiste qui tente de transcender la beauté, tout scientifique qui essaie de semer le désintéressement dans le savoir, etc (bref, tous ceux qui se rendent "visibles"!) – vont voir surgir ce boulet hors cadre et hors sujet. Cet intrus qui n'a rien à voir avec leurs vies, complètement extérieur à leurs préoccupations, en dehors de la logique de leurs œuvres, bref un cheveu sur la soupe – va tout leur bouffer. Cet encombrant inutile va provoquer un sac de nœuds fâcheux, puisque les médias stagnent dans un stade préhistorique de la pensée. Où la rémanence pupillaire tient lieu de procès, où les manipulations d'images sont traitées (les hypocrisies y suintent de partout) comme preuves judiciaires, etc.

Il faut tout de même rappeler que la pensée: l'activité humaine de loin la plus difficile, suit des architectures gigantesques, avec des liens articulatoires de raisonnements qui doivent être ajustés au millimètre prés, des juxtapositions structurellement impossibles, des balayages ultra rapides de facultés "logos" (peser, mesurer, estimer, jauger, etc) etc – Donc que de l'immontrable en visuel. En conséquence, qui ne possède pas "l'imagination de l'image" (savoir visualiser et accompagner des écheveaux de pensées) devrait être promptement viré des champs de savoir. Dans ce contexte, vous captez, soudain, très bien, que face à la pensée, l'intelligence ou le génie, les médias peuvent être, puissamment, tentés de devenir le terrain de toutes les malhonnêtetés possibles. Tom Jefferson optait bien pour le "si vous voulez connaître la réalité, évitez les journaux". Sur ses traces, nous pouvons nous permettre de conseiller d'éviter, identiquement, les marécages antédiluviens des médias. Aucune pensée ne peut y naître, s'y déployer. Et survivre. Rien, du néant mental. C'est comme ça. A eux de "savoir rester à leur place". Le superficiel, le puéril, l'ombre infime, l'immature…oui, le défilement d'images possède aussi sa structure. Mais jamais il ne peut se faire passer pour un savoir, une connaissance, une réflexion: ces fous furieux ont quasiment assassiné la civilisation. Qu'ils retournent promptement à leurs places. Pas touche sur les savoirs: leurs incompétences en ces domaines ont pulvérisé tous les seuils critiques….Ils ne savent que diviser la société et n'atteignent aucun maîtrise dans aucun secteur du social. Reprenons de leurs mains égarées tous les "savoirs vitaux".

Dans ce toujours cadre (1) actuel, où l'essentiel de la civilisation, reste toujoursimmontrable en image, vous imaginez bien tous les dégâts que peut causer l'importun Capricieux…Il se colle à tout ce qui bouge. En lui bée une mono-idée: tout lui est dû, le vis à vis lui cache tout (sa pensée, ses mots, le fonds des choses, etc.) uniquement parce qu'il ne veut pas lui donner ce qui lui reste dû. Le réel demeure unidimensionnel, tout l'univers ne se permet d'exister que pour répondre au moindre caprice …du capricieux. Il ne veut absolument pas connaître la réalité, le moindre fait le voit tourner la tête ailleurs, la moindre réflexion ne peut mirer que son dos. Bref, un début d'esquisse nous avait été extraite par Alain Accardo, dans "Le petit bourgeois gentilhomme", 2004, ou la volonté de ne jamais rien savoir. Vous voyez, désormais, le ferme dessin. Evidemment, ils se trouvent en plein dedans les miasmes toxiques des médias dominants (tels que définis ci-dessus!). Et nous pouvons relire l'hallucinant document "Les médias pensent comme moi", où l'entièrement mécanisé individu "répétant mot pour mot ce qu'il a entendu dans les médias", s'est persuadé (et tente de nous persuader, aussi) qu'effectivement "les médias disent la même chose que lui". Il suffirait d'amener en cure de désintoxication de tels aliénés. Pourtant les obstacles se dressent toujours:

-   la pub représente bien l'incitation déshonorée de tels comportements

-  lorsque l'on désire devancer le futur (la prévoyance) il faut un certain niveau de conscientisation collectif

-    l'individu doit se sentir "soutenu" par tout un environnement social

Devant l'ampleur de la catastrophe actuelle, il en faudrait plus que des gesticulations médiatiques (dont beaucoup trop, à notre étonnement plus que gigantesque, se "contentent" !) – mais un réel engagement personnel…"Parler, c'est agir : toute chose qu'on nomme n'est déjà plus tout à fait la même" (Jean Paul Sartre 1948 – p. 29,  Qu'est ce que la littérature ?). Le langage, qui en sait toujours bien plus que nous, clarifiait plus simplement: tu causes et tu ne sais pas que tu causes. Tu parles et veux "ignorer" toutes les conséquences concrètes inclues dans ta parole. Muni(e)s de ces infos, vous percevez bien mieux tout le sillage toxique du Capricieux. Et pourquoi il faut le "nommer" et l'annihiler"…

Le capricieux ne perçoit qu'un minuscule reflet et tire dessus sans plus réfléchir. N'y reconnaissez-vous pas l'attitude actuelle d'un très grande partie des individus qui EXIGENT tout sans jamais tenter de comprendre quoi que ce soit ? Qu'y peut-il avoir derrière une telle mentalité ? Quadrillez leurs phrases, vous en extrairez : pour eux, existent des êtres supérieurs "qui s'occupent de tout". Nulle nécessité de réfléchir: le monde actuel reflète que tout est au mieux des possibles. Qui se plaint (là les fêlures se montrent déjà béantes!) devient la cause de ce qui pourrait dysfonctionner. Le temps bafoué: l'effet (donc très obligatoirement postérieur) devance la cause (bien antérieure). Et donc ce qui vient après provoque ce qui vient avant. Ecoutez- les bien: tout vient de qui contesterait, l'unique source de tous les problèmes. Le silence sur tout et tout va bien. N'est-ce pas mieux que magique ? Poursuivez: il y a ceux qui savent et qui nous cachent tout ; si ce n'est pas vrai qu'ils nous donnent donc leur savoir. Si vous leur expliquiez et s'ils ne comprenaient pas c'est que ne "savez" pas expliquer, que vous faites exprès, comme si "comprendre" réussissait sans effort !!! Comment alors, persistez-vous à les interroger ? Le savoir n'est qu'une pilule, une petite chose solide, une concrétion, un objet. Facile de nous le "donner", si vous donnez pas c'est que vous êtes mauvais. Mais un présent forcé reste-t-il un cadeau (obligatoirement spontané) ? Foin de toute logique: tout le réel et tout le droit se trouvent du côté du Capricieux. Lui il énonce, vous vous exécutez…Tenace que sur ses lubies, l'arbitraire de ses envies ou la bizarrerie de ses toquades. Constant que dans son inconstance. Léger sauf sur le poids exagéré abandonné aux autres, inconséquent sauf pour les conséquences de ses comportements. Un monde peuplé de Capricieux devient invivable !!! Vous feuilletant à toute vitesse: juste vérifier que vous avez du pouvoir, des moyens de leur ouvrir des circuits de richesses (uniquement) matérielles ou de notoriété quelconque – et vous ferme ou vous zappe sans le moindre respect. Le niveau le plus bas de toute relation humaine. Avec de tels tombeaux vivants – vous n'avez aucune chance d'user de toutes vos dimensions de personnalité comme toutes vos richesses humaines. Le Capricieux rétrécit tout le monde au niveau d'objet qui ne survit que la durée de passage devant ses pupilles…Ne croisez-vous pas de plus en plus d'êtres démantibulés par la dureté structurelle du versatile ?

Même s'il ne disait rien, il persisterait à ressasser tout ceci: aucun argument, aucune logique, aucune justification, aucune raison ne s'avère nécessaire pour tout exiger. Se placer au milieu de tout, faire un vacarme assourdissant, troubler l'eau claire des dialogues, foutre sa zone partout – faut lui donner tout ce qu'il veut au Capricieux …Sans jamais équilibre du donnant- donnant: remarquez que même un enfant comprend que c'est pas toujours le même qui peut donner. Non! l'halluciné médiatique (autre nom du Capricieux!) ne veut surtout pas savoir comment le réel est, ce qu'est l'économie, les difficultés que représente penser…Une fois pour toute, il s'est auto-convaincu que "refuser de savoir" constitue une très haute pensée (les perversions médiatiques ne lui soufflent- elles pas à l'oreille "plus t'es con, plus t'es intelligent" ou bien "ne jamais utiliser sa tête prouve votre supériorité" ?…les symptômes de ces pleureuses du caprice s'étalent depuis si longtemps dans le "ça me prend la tête!" hurlent-elles dès qu'il y a une très  minuscule décision à prendre!!!). Inutile de souligner à quel point ces bombes terrorisantes piétinent tous les cœurs et blessent toutes les intelligences. Des non capricieux s'entend…

Vous ne pouvez plus faire comme si vous ne saviez pas qui sont les Capricieux: toujours à faire exprès de regarder ailleurs, à se boucher les oreilles, à tourner le dos, toujours en abrupte posture de dédain et de mépris…Encore, avec un rictus éternellement irrité, une lippe pleine de rancœur, toujours le front buté, refusant clairement toute discussion. Discuter est uniquement, pour lui, écouter son monologue. De la sorte, vous ne "savez pas discuter" si vous ne savez pas répéter ses irresponsables paroles, au mot prés. Sempiternellement à réclamer, sommer ou implorer, s'échauffant sur votre aide obligée, s'exaspérant sur votre possible indisponibilité. Jamais à l'écoute, jamais à observer et considérer: le regard toujours replié sur soi seul…Vous remarquerez que les thérapies ont déjà souligné cet alignement de symptômes dans les rubriques "les perversions". Le Capricieux tout seul n'est pas pervers, mais dans une structure sociale très incitative, il est bien devenu le fléau de l'anti-communication universelle…L'empoisonneur, le gêneur, le fouteur de merde, le porteur de confusions. L'aberration complète qu'est devenue cette civilisation ne peut trouver une vaste explication sans la présence de cette "insensée insensibilité" (le Capricieux!). L'extension, sur toute chose, de son égoïsme individualiste sans la moindre limite ne pouvait obtenir que cette inflammation de l'individu trop isolé de l'ancienne communauté. Toute relation, sociale ou inter-individuelle, devenant un peu trop prurit exacerbé – en sa présence…Tellement massivement virale que vous avez du mal (comme nous!) à devinez d'autres humains dans l'invivable désert du Capricieux…

Vous percevez à quel point le Capricieux est devenu la figure emblématique de notre époque. Qu'il nous faut absolument calmer et annihiler si vous nous voulons entrer dans une nouvelle civilisation.

 

(à suivre)

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