Le lâcher-prise donne-t-il prise sur les lâches ?
Dans le vaste procès mené contre le consumérisme (70 % de l'irresponsable croissance) – le "lâcher-prise" reste-t-il bien raisonnable…cette technique centrale du développement personnel paraît si égocentrique, soudain. Ne se souciant jamais de son environnement, des conséquences collectives de ses pratiques, ni de ce que l'on trouve, réellement, dans cet "invisible" qui nous accueillera dans ses bras si bienveillants dès que l'on s'y abandonne complètement…
Il y a un côté bien immature dans ce qui s'avoue déjà comme un excès d'ignorance aux autres…le "c'est leur destin", c'est écrit, leur chemin, leur karma, je m'en lave les mains avoue un peu trop l'inhumanité bien planquée derrière – et qui ose se faire passer pour de la …sagesse. Et où se trouverait la compassion là dedans ? Oui compassion qui ENGAGE à un partage complet, une participation intégrale du fait de son étymologie : com- passion, avecla souffrance, la passion de l'autre, en totale sympathie empathique, c'est bien souffrir avec : plus il/ elle aurait de karma lourd, plus notre fardeau deviendrait blessant, oui ou non ? Le nom c'est "responsable de tout et de tout le monde"…si avant tout on coupe les ponts, on lâche les fils, on ne retient ni ne tient plus rien – difficile de traduire en image de tels actes si floutés … ou comment se débarrasser, en douce sournoise, de ses propres engagements. Ah bon ! la compassion ne sert à rien ? Faut lâcher prise !!!
Lâcher-prise? Un observateur futé avait avancé : oui mais pour tomber où ? Toujours ce refus têtu de ne pas affronter cet "invisible"…nous nageons dans "l'ignorance" la plus opaque – volonté de ne pas savoir, de regarder ailleurs, de dédaigner la queste des questions, de nous ramener du bien tangible…puisque, la logique qui demeure implacable en tout, signale que "lâcher-prise" reste INSEPARABLE du fait que l'univers nous veule que du bien…oui que cet invisible nous accueillera, automatiquement, dans ses bras si bienveillants dès que nous nous y abandonnerons complètement…l'unique "faute" grave vient seulement de nous, tout est toujours de notre seul péché, les négativités adverses n'existent pas – nous ne "savons" pas lâcher-prise, et c'est tout, du balai !!! Vous croyez ? Un tel simplisme peut-il se faire passer pour "la" sagesse ?
Dans ce lâcher-prise, il y a une claire acception – savoir se détendre absolument, soulager tous ses propres points d'appuis non pas de s'y appuyer plus fort mais de …ne plus s'appuyer…donc des expérimentations existentielles et physiologiques vraiment…expérimentées. Certain-e-s sont bien passé par-là. Le défaut devient alors le manque de respect méticuleux, la légèreté si peu scrupuleuse – avec lesquelles sont transmises ces expériences…au lieu de provoquer l'éblouissement devant les merveilles et les flots de gratitudes envers l'univers (les deux sentiments puissants qui ont "avec" le vrai lâcher-prise !) non, la plupart du temps, nous serons ballottés dans les chutes de tensions, les secousses chaotiques, les ébranlements de malaises; des rapports de pouvoirs. c'est moi qu'est plus fort-e que toi, lala lala lalalère…
Lâcher-prise ? Oui lâcher-prise, avant tout, du consumérisme – nous y sommes tous et toutes, d'une façon ou d'une autre, "accroché(e)s" (ne serait-ce que par nos rapports avec autrui !)…et le consumérisme ne "tient que" par tout ce que nous avons de plus laid, bas, figé, égoïste, insensible, paresseux, indifférent, glacés, conformiste, etc., oui… de lâche en nous…Ce qui explique SEUL l'irresponsabilité généralisée ( genre le désastreux et si déresponsabilisant "chacun fait ce qu'il lui plait" – menteurs ! tricheurs ! truqueurs ! prouvez-le alors ! la "culpabilité" de qui prêche donc ce mensonge n'en ressort –elle pas accrue ?) qui, seule, y règne dans le consumérisme…N'est-ce pas une si fausse tolérance que ce laxisme – aussi laxiste que des diarrhées persistantes, en somme. Dans la société des consommateurs, plus personne n'a plus le cran d'assumer et d'incarner ses propres choix – que "d'autres" doivent toujours "payer", "réparer" et assainir…"d'autant plus que les alternatives exigeant plus de temps et d'énergie deviennent toujours plus inaccessibles à une époque où elles sont de plus en plus nécessaires en raison du nombre croissant des sujets de dispute, des rancunes à apaiser et des désaccords à résoudre (p. 156 – ibid)." La société des consommateurs qu'une société de lâches mous ?
C'est pire encore : l'ennemi est à l'intérieur de chacun-e et nous portons toutes et tous ce "karma collectif" (pour faire courte image). Vérifiez :: "avec le déclin des techniques permettant de converser et de rechercher l'entente, ce qui constituait autrefois un défi à affronter carrément puis à gérer, se transforme de plus en plus en prétexte pour rompre la communication, pour s'échapper et brûler les ponts derrière soi (p. 155 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie)." La société des consommateurs une société de fuyards devant tout retour de la moindre bribe de réel ? A fuir, ainsi, les problèmes n'est certainement pas les résoudre – qui doit décider ne sait absolument plus décider et mouline face aux moulins de sa don quichotterie. Cqfd ? Plus personne n'est à sa vraie place ? Cqfd ?…d'ailleurs, du temps où c'était de vrais adultes qui dirigeaient la société ne disait- on pas "plus il existe d'alternatives à une situation, plus les chances de s'en sortir augmentent"?… puis cela s'est rétréci à "faut toujours un plan B"…et, en 2012, la solution unique et l'assassinat de toutes les alternatives – comme "décisions" (sic) de barbares vraiment acéphales !!!
La folie évidente de vouloir tout tout de suite, avant tout le monde et pour moi seul, donc, obligatoirement, en écrasant les autres, en prenant "toute" leur place, en spoliant dru, etc. Oui, cependant, bien tranquille, sans aucune responsabilité, ne devant répondre de rien, sans aucune condition, ni aucun devoir, etc – vient se briser sur la démence où le seul devoir existant dans " la société des consommateurs " (autre titre de chapitre !) c'est de CONSOMMER… penser, encore, par la forme de la blessure, déloyalement, infligée…"la détresse des exclus de la consommation, autrefois traitée comme une plaie causée collectivement, qu'il fallait gérer et soigner par des moyens collectifs, doit aujourd'hui être réinterprétée comme la preuve d'un péché ou d'un crime commis individuellement (p. 169 – – ibid)." Oui oui, comme nous avions analysé dans "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" téléchargeable gratos sur le site internet freethewords.org, en cliquant sur l'onglet 2) la religion capitaliste est la pire de toutes. En être athée est un très grand honneur. N'est(-ce pas de "cela" ue nous devons, collectivement, lâcher-prise ?
Et si nous ne le faisions pas ce serait, en conséquence, le lâche en nous qui déciderait… Ce qui centrerait la problématique dans la sagesse ainsi…"Le lâcher prise donne-t-il prise sur les lâches ?" devient la question zen à résoudre. L'accès ou non au satori. Le nirvana de la fin de "tous" les égoïsmes, l'épiphanie laïque, l'extase dansée, la béatitude, la félicité, la gratitude (porte étroite), etc…trop cités sans "écouter" le sens de ces mots !!!
Oui, est ce que la "vraie" question ne serait pas plutôt :
" On lâche rien ! Même pas les lâches ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
…n'empêche que nous devrons étoffer l'acte d'accusation contre le consumérisme – une des plus grandes déchéances humaines il semble – à voir (à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi queLA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu