Le marché ne récompense ni ne condamne
Puisqu'il n'existe que dans la sphère humaine, qu'il a été entièrement conçu, inventé et fabriqué par des hommes, avec extrêmement de malhonnêtetés d'ailleurs (Adam Smith n'a jamais dit ce qu'on lui fout sur le dos, mais, plutôt l'inverse. Aujourd'hui il serait bien un ennemi déterminé du capitalisme du "tout pour moi et rien pour les autres" ). Les récompenses et condamnations (attribuées au marché) sont biaisées, déloyales, frelatées, fabriquées, trafiquées, manœuvrées, déformées, combinées, manipulées, infidèles – construites de toutes pièces…
Et donc ne se situant plus du tout dans le ciel inatteignable d'une main omnisciente d'invisibilité, d'une harmonie ne penchant, bizarrement, que dans un seul sens, d'une auto-régulation de source trop extra terrestre, d'une infaillibilité de "bulles" papales…etc. Mais bien là, tangible tangente immanente concrète contingent – et, pour cela, réfutable, contestable, discutable, douteuse, aléatoire, problématique. Le marché N'A AUCUN DROIT (encore moins de légitimité) à récompenser ni ne condamner. Les lâches indignes, qui se planquent derrière, encore moins. ILS ONT DEMERITE DE TOUT. C'est le réel rebut moral, intellectuel, pratique
De toute façon la puérilité de ce vocable (puni, récompenser) qui s'adresserait à des gamins le rend déjà inaudible. Par contre, les nouvelles certitudes "tu les regardes plus, tu les écoutes pas…ils toooombent", couplées avec de claires expériences où sans moyens, avec tout contre nous, en autres surplus cibles de tant de déloyautés - nous avons bien tenus. Et transpercés tous leurs murs…
Désormais, le nouveau discours se déroule toujours plus aisément. Comment faire de grandes choses, se surpasser, se transcender "juste" pour des récompenses (et avec la peur de condamnations) non de telles enfantillages salissent tout le monde. Elles sont déclarées INDIGNES. Terminées donc les infantiles récompenses (sinon affectueuses et non médiatisées). Terminées les condamnations immatures où qui condamnerait mériterait de se voir imputer 10 condamnations, au moins. Les grands et les meilleurs ne veulent jamais de ce genre de récompenses top frelatées pour être honnêtes – faudrait leur demander pourquoi. Aucune raison, désormais, de craindre leurs illégales condamnations puisque c'est juste y détourner la direction du circuit des imputations, des accusations, des doléances et des contentieux.
Qui sont clairement dirigés vers les sommets de la société. Vers eux seuls. Les grands voyous de l'époque !!! Avec des demandes explicites et non ambiguës, la Bourse rem Bourse tout ce qu'elles nous ont spolié, les médias illégaux lorsque prétendus de services publics sont déclarés ne représenter que 11 % de la population et doivent quitter leurs attitudes de marginaux, les circuits d'édition et de diffusion sont déclarés ennemis de la libre circulation des idées, les financiers de "l'argent des autres" deviennent redevables sur leurs fortunes personnelles en cas de preuves de détournements, spoliations, rentes monopolistiques ou abus de privatisations, les politiques ne peuvent plus êtres "élus" sans un engagement, formalisé devant officiers ministériels, de "respecter toutes leurs promesses qui n'engagent plus qu'eux"…
Non, le marché ne récompense ni ne condamne plus – c'est nous qui récompensons et condamnons en quittant, déjà, le circuit trop immature et farfelu des récompenses et condamnations.
Pour juste nous cantonner à des gratitudes, des remerciements ou des congratulations gratuites, d'un côté. Et, de l'autre, à des imputations juridiques, des accusations fermes contre les crimes économiques et des condamnations en réparations d'une bonne partie des élites actuelles.
Le marché ça va tout simplement cesser de marcher. Ca eût marché le marché…
mais plus…
(à suivre)
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Résistance au changement Implique changement de la résistance