Le profit comme le concept le plus infantile de tous les temps
Cette équivalence claire et soudée dans tout échange monétaire, disqualifie tous les délires métaphysiques du capitalisme, furieusement idéaliste, de "la main invisible". Sauf par ces rapines bien visibles! Actuellement, il n'existe qu'un seul idéalisme : et c'est le capitalisme métaphysique. Aucun gain ne vient de "la création invisible de richesses", aucun argent ne survient des spéculations: aucun argent n'est vraiment "gagné". L'argent, circuit fermé, matériellement, ne peut fonctionner qu'en dessaisissant quelqu'un de ce dont vous vous saisissez. Cela vous semble inhabituel cette façon de raisonner : pourtant, si la déraison semble générale et que les médias sont fous, rien ne peut vous obliger à déchoir comme eux. Avoir raison tout seul et en avance c'est toujours avoir raison ! Une étude sur la "création de richesses" par les Bourses mondiales, de 1900 à 2000, n'a pu comptabiliser que 0,10 % de richesses vraiment créées. Et combien de spoliées sur le dos de l'économie "réelle"? La pensée, comme matérialité, obtient de larges récoltes : de nombreux "concepts" de l'Economie congelée (hors débat et réflexion exigeante !) doivent, ainsi, être abolis et remplacés, d'urgence, par un tout autre paradigme. Croissance, profit, création de richesse ou gains stagnent trop dans l'enfantillage irresponsable, pour ne pas nous apercevoir que ces concepts évitent, au moins, la moitié de la réalité. Les conséquences matérielles inexcusables de leur paresse conceptuelle, pour commencer. Globalement, aucun profit "net de tout" n'est possible : vous le prenez obligatoirement à quelqu'un. Aucune "culture du profit" possible, le profit représente une anti-culture, une régression barbare. Surtout états-unienne. Une croissance qui n'est qu'une addition marchande sans valeur (comme "quel but à la Société ?") ajoute, inconsidérément, résultats (catastrophes – donc décroissances des biens réels) et causes (méconnaissances des pratiques "pratiques" où ne sont pas mélangés l'ordonnateur et le comptable et où on ne masque, en aucun cas, dans le raisonnement, toute ouverture d'action !!!). Qu'un politique s'abaisse devant le chiffre insensé de la "croissance", aboutit à ce qu'il ne puisse plus dire qu'il "fait de la politique" : c'est de l'antipolitique! C'est un ennemi de la Société ! Illustration juridique : le mot "con-sommation", avec sommation, faire tout simplement des sommes, des additions qui s'amoncellent en dehors de l'adulte du "mais dans quel but" ? La consommation ressemble à une déchéance, "et quand tout sera consommé ?", strictement incapable, incompétente, inapte à répondre à la moindre question. Responsabilité, de respons –abilté, demeure habilité à répondre ; répondre et responsable c'est le même mot. Responsable et coupable peuvent se cumuler. "Leur" solution majeure : consommer! consommer! Donc délinquance ("la consommation tue", détournement de "majeurs", ou "dealers au trou" ?) de ces dangereux inconscients que les médias nomment (nul ne sait pourquoi ?) "politiciens". La con-sommation se montre, de bout en bout, irresponsable et "ignorante" de tout. Or les concepts économiques actuels participent tous de la même faillite intellectuelle que cette consommation entièrement consumée (puisque le "que ferons-nous après ?" ne trouve que la fuite affolée des ex-dirigeants!) "au détriment" même de la survie. L'Economie (comme fanatisme) ne pourra "réparer" une Nature détruite, un air irrespirable ou une vie en danger. Dans le désert, un milliard de dollars ne vous sauve pas de la soif : les limites drastiques de l'argent dans la réalité ne sont jamais montrées. Alors H.P. ou mise sous tutelle ?
Ces concepts ne "sont là" que pour masquer le "parasitisme structurel" des Bourses ou que les riches vivent sur le dos des pauvres (et pas l'inverse !). Si les pauvres stagnaient dans l'assistanat (comme ils ont le culot de dire !) il y aurait net rassemblement au centre de la pyramide sociale. Or nous observons une société "en sablier", pas grand chose au milieu ! Même veine d'histogramme pour la visualisation de la répartition des richesses : vous ajoutez la variable pourcentage de population, vous obtenez un gonflement anormal des trop riches et une dilatation inverse des pauvres, avec un effacement des classes moyennes. Expliquez avec les concepts comme gains et créations de richesses ces figures !
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 4 " L'anti-communication comment ça fonctionne ?"