LE PROFIT COMME METAPHYSIQUE (+ 1 chanson)
TOUT DEVRAIT TOUJOURS PROFITER A QUELQU'UN
Vous ne semblez exagérément égaré(e)s que parce que, dans notre monde actuel, vous ne trouvez nulle part de synthèses. Ce qui embrasse tout. Nous possédons tous un potentiel d'athlétisme mental qui ne nous rend service que si nous l'entraînons suffisamment: songez à la com-préhension, descendez jusqu'au fond préhensible de cet acte extrêmement physique de prendre tout comprendre. Le moyen en est comme une main qui sort de notre tête. Cette main établit la préhension ensuite la com-préhension participe à cette saisie par la main. Vous captez bien que cette saisie doive devenir comme un éléphant dans un magasin de porcelaines qui se déplace sans rien casser. Puisqu'il y a là un ensemble de facultés que la plupart des humains ont délaissé, voire abandonné. Et ce sont les très corporels actes de soupeser, évaluer, jauger, discerner, apprécier mesurer, estimer (soit tirer un flèche sans regarder la cible). L'ancien "logos" joignait mesurer, peser à parler: vous saisissez la perte effroyable que nous nous infligée. Pourquoi nous auto-punir à ce point ? Ainsi jauger est l'acte même qui permet de juger sans nuire. Apprécier c'est trouver inéluctablement le plus précieux: sa perte permet, infailliblement, aux arriérés ploucs dits capitalistes de détruire pour un apprécié de 10 millions de dollars pour soi-disant faire un "profit" (sic) de 100 000 dollars. Pas de manque plus criant de sens des affaires que chez les affairés affairistes ! Nos dons physiques qui s'incarnent en pensées nous offre tout cela (le réel béné-fice – ce qui fait le/du bien!) avec aucun coût pour la planète. Ainsi, lorsque vous saurez estimer vous serez (double, triple gains, plus encore) tout empli, corporellement, de la saveur inestimable de "l'estime" (cette haute fierté qui ne nuit jamais et ne forme aucun déchet). Etc.
Ce bref résumé de la première étape, qui vous permettra d'avoir l'esprit corporellement doué pour les synthèses (vous en saurez plus si vous nous demandiez références des documents complets!) – nous fait, déjà, saisir la stupidité structurelle de la notion de profit. Nous venons de percevoir que, presque tout le temps, ce "profit" "perd" infiniment plus qu'il prétend gagner. Le "profit" participe donc du leurre, de l'auto-aveuglement, de l'illusion – c'est une activité de drogué. Vous décapez bien que le "profit" n'existe quasiment jamais (ce quasiment, juste pour n'avoir pas l'air trop péremptoires!). C'est une ombre après lequel ces abusés courent indifférent à toutes les conséquences de cette manie compulsive. Ce mot masque bien tout un ensemble de maladies graves qui plombent la civilisation et mettent en grave péril la société. C'est même LA suprême menace. Bien plus que les imputations illégitimes des journaux pourraient le laisser croire…
Comme pour l'alcoolisme, tant que vous n'avez pas admis votre maladie vous ne pouvez la soigner. Pour le profit la maladie est bien pire (une drogue très dure) puisque le leurre, l'artifice, le mensonge dominent. C'est traité comme une prouesse alors que c'est un danger viral!
Dur pour des gens comme nous de contrer ce fléau. D'autant plus que ce soient les dirigeants de toutes activités qui semblent en être le plus affligés. Nous devrons, en plus, affronter le syndrome de la "folie positionnelle" (puisque je suis à tel niveau j'ai, automatiquement, une meilleure appréhension du réel que vous qui êtes "en-dessous" – donc (clarté de tout auto-enfermement psychotique) vous ne pouvez me parler puisque votre "position" est "moindre, vous ne pouvez être plus clairvoyant que moi!"). La mise en surplomb ne fait que vous détacher du réel, comme nous le disions la pire des drogues dures jamais vue. La recherche du "profit" n'est donc que la prise compulsive et maniaque de cette drogue trop dure: tout l'inverse d'un "réalisme". Les dirigeants en sont très infectés. C'est même le motif pour lequel nous sommes éloignés de tout média dominant, comme nous avions refusé d'emprunter ce chemin de folie lorsque nous avions été plus en contact avec des gens (très) "connus" de tous les milieux. Avec ce recul, nous sommes enchanté(e)s de notre choix. Nous pensons, avec une infinie tristesse, que l'effondrement des soi-disant élites du sommet va s'avérer très douloureuse pour eux. Entre nous, nous disons "ils sont tombés en haut". Tellement pire que de tomber en bas. Aucun protocole de désintoxication n'existe, des gens comme nous sont les plus susceptibles de les mettre, rapidement, en œuvre. Mais nous refusons d'approcher trop amplement les drogués du pouvoir: pour des motifs trop longs à expliquer leur seule présence nous soulève de répulsions. Notre santé avant la leur, non?
En conséquence, nous avons conçu une autre méthode sans avoir à subir ces échecs ambulants que sont les fous au pouvoir. Qui ratent toujours tout (et donc les médias fous de clamer "success story"!). L'autre méthode c'est de faire prendre conscience au maximum de personnes de la nature réelle du profit. Cette maladie trop grave qu'elle contamine si violemment. Bon. Vous êtes, déjà, convaincu-e-s que le "profit" n'est pas "réaliste": il exclut trop de coûts cachés, externalise trop de processus et ressemble plus à des caprices enfantins qu'à du rationnel. D'ailleurs, l'addition réelle s'avère toujours telle que la conclusion "le profit coûte trop cher" soit la seule scientifique et raisonnable. Donc les esprits envenimés par cette drogue virale ont une déformation mentale extrêmement fatale. D'examiner les médias comme une maladie (conséquences de tous ces esprits pervertis cachant ces minableries libérales) peut accélérer l'exhaustivité de votre recherche mais il y faut une témérité et une insolence mentale (le contraire de "l'insolence" du spectacle qui n'est qu'une autre façon de ramper!) qui exige de ne se laisser impressionner par aucune autorité, de ne pas gober les "fausses majorités" d'opinion publique ne servant qu'à sournoisement dissuader et d'affronter, avec son seul corps, toutes les pensées, quelque qu'elles soient. Pour le moment, nous n'avons pas repéré assez de ces êtres vraiment courageux pour vous proposer ce raccourci. En effet, dominent, suicidairement, les pollutions des diffamateurs, conformistes, négateurs des évidences des autres, faux septiques qui vitriolent les sensibilités de leurs sagesses en tocs, etc.: le courage c'est d'être simple, nu, sans jamais l'usage de ces cochonneries (qui vous rendent, il paraît, tendance!). Nous nous trouvons très arriérées et relous ces fausses monnaies "d'affranchis" qui n'ont jamais rien franchi…
Donc (perversions des médias obligent) la voie plus longue reste les entières démonstrations, frottages des contradictions, usages du judo mental qui ne triche jamais mais utilise les mauvaises volontés pour faire chuter les buts inavouables. Donc le "profit". Vous pouvez ressentir comment ces esprits se sont dévoyés dans leurs monologues immontrables. Style si je suis trop riche c'est que dieu m'aime tant et il punit le pauvre. L'évolution c'est la pétrification: ne touchez pas à ma barbarie. Cette inhumaine régression "castique" place, limpidement, le profit dans l'ordre de la bestialité. Donc je "vaux" tous les dégâts et infinies souffrances des autres que peut causer la cruauté du profit. Je "vaux" la mort de la planète. Etc. Pas d'autre façon de (ne pas) vivre que de m'enrichir sans cesse: l'homme est une loupe pour l'homme. Ne pas s'effondrer dans cet échec existentiel que représente la course au profit, les fait, mécaniquement, se priver de vous et de vos talents. Ce sont des bunkers, où vous pouvez discerner deux permanentes plaies purulentes, une sous le cœur, l'autre sous le cerveau. Et ça ne guérit jamais mais croupit et moisit dans le stagnant qui ne doit jamais être "changé". Puisque, pour eux, la tragédie "profit" (le pire des destins que de "croire" au profit !) c'est de ne plus fonctionner qu'à coups de dénis du réel. En une fuite permanente et dans l'anesthésie la plus complète: leur esprit pratique s'est rétrécit au point de ne plus pouvoir concevoir "autre chose", les alternatives, toutes les options comme la "richesse" des choix, la souplesse des sauts.
Maintenant, que nous savons que le "profiteur" (vous voyez bien que le mot générique situe l'effondrement mental du profit du côté du parasitisme et de l'assistanat déguisé) se masque tous les résultats réels (la méthode profit est celle qui, collectivement, coûte le plus cher et gaspille le plus – faut donc l'interdire fissa!) – puisque si lui "gagne" tout gagne. Le média fou, lui, va vous fourguer que si un est encore plus trop riche tout le pays s'enrichit. Ce qui est l'inverse: le pays collectif s'appauvrit à mesure qu'un seul s'enrichit trop!!! Même les statistiques se montrent gangrenées de ces distorsions des regards (qui ne savent plus soupeser, pondérer, apprécier et jauger) – et nous sommes au regret de signaler qu'elles ne sont plus fiables. Toutes saccagées de trompes l'œil. Très antiscientifiques et carrément déraisonnables. Nous devons travailler sans elles, sinon à la marge et encore en décontaminant leurs perversions. La sagesse c'est de "profiter", plutôt, de Martin Hirsh qui, présentant son dernier ouvrage, avança que 10 % de la population a 75 % de tout. Omettant d'en déduire que c'est eux "la variable ajustable" et qu'ils doivent (sinon c'est aller contre le progrès, allons donc!) ne plus se crisper sur leurs droits acquis. Dans leur corporatisme si archaïque et leur fonctionnariat mental. La restitution des "ex-profits" (juridiquement, en creusant bien, tous illégaux !) aidera aussi à mettre fin à la pandémie de la maladie du profit. Qui encombre et rend plus difficile le listage des vrais problèmes.
Quant au législateur (grâce à des esprits comme les nôtres en première ligne de tous les futurs!) sa tâche devient ultra-simple. Par tous les moyens, L ou R, constitutionnels ou administratifs, mêmes politiques par décrets-lois etc, il doit juste inscrire le butin des collectifs. Transcrire que "tout ne doit pas toujours profiter à quelqu'un. La république se méfie, législativement, de l'esprit asocial de profit. A chaque fois qu'il s'avérera nécessaire la solution du service public, de la répartition des richesses, des bilans complets de coûts globaux seront préférés à l'archaïsme de mauvais aloi du profit d'un seul. Le profit, légalement considéré comme une nuisance, n'est que toléré, et tout citoyen qui contreviendrait à la législation, se verrait impitoyablement privé de toutes possibilités d'exercer l'archaïque droit au profit"…Simple, global et efficace.
Toutes les "vraies" solutions (donc celle que la désinformation médiatique ne dit pas) sont à notre portée.
Dernier point, afin de prouver à quel point la drogue du profit à fait dériver la plus grande partie de la Société loin du réel tangible. C'est parce que nous sommes nombreux sur Terre que la civilisation peut "supporter" des nuisances comme le profit. Sauf si la perversion néfaste met son futur en danger: ce qui est le cas avec les fous furieux et maniaques des bourses dont la mise sous tutelle immédiate obéit, enfin, à 1789 pour qui les "pouvoirs publics doivent protéger avant tout la salubrité publique"! La plus grande pollution actuelle c'est le profit, c'est leur devoir (sous peine d'être démissionnés!) de veiller à la salubrité publique…La phrase peu visible qui sous-tend la folie occidentale c'est donc "ça doit toujours profiter à quelqu'un". Profiter comme pour les maquereaux? Les soi-disant élites seraient, alors, chaudes maquerelles mais, puisque nous ne voulons pas nous laisser enculer ni prostituer, c'est donc à de viols collectifs qu'elles inciteraient. Non, le "ça doit toujours profiter à quelqu'un" n'est pas une garantie de sérieux, d'efficacité, de rendement. Ce n'est pas, non plus, la virile attitude. C'en est tout l'inverse: très infantile, farfelu, loufoque, burlesque et grotesque. Une anecdote pour le saisir?
En Turquie, sur tous les toits, vous apercevez des espèces de tonneaux: c'est pour l'eau. Riches ou pauvres, les tonneaux restent quasiment identiques (ce qui n'est pas le cas de la ventilation, par exemple). L'installation, valable en gros 10 ans, ne coûte que 300 à 400 €. Pour 10 ans. Sans autre frais. Et est valable en eau chaude et froide. Clair que ce système ne rapporte à personne donc à tout le monde. Tilt "ça doit toujours profiter à quelqu'un" trouve son équilibre plein de santé dans "c'est mieux si ça ne rapporte à personne". Le profit chute donc dans l'idiotie la plus baveuse qui empêche que "ça rapporte à tout le monde", qui fait obstruction aux vrais progrès, aux évolutions émancipatrices. Le sommet de la civilisation se montre en ce "ça rapporte à tout le monde non à un". Le "profit", lui, représente une régression, une chute, un recul: c'est un traficotage de sauvages. Vous imaginez, d'ici, le bond en avant évolutif, les progrès instantanés, si nous accédions à ce genre de bon sens. Vraiment très cartésiennement partageable. Mais, dès qu'avec tout votre goût vous avancez dans cette idée, rapidement, vos vous sentez glacés, goût métallique dans la bouche, mauvaises sensations. C'est que vous captez (pour une fois en première ligne!), qu'aux USA ou en France, cela semble bien inaccessible. Nous devons croupir et moisir dans la folie. C'est que le "ça doit toujours profiter à quelqu'un", "ça doit toujours rapporter à quelqu'un" y demeurent encore de très virulentes drogues dures (les dealers? Les médias fous etc. – ne pas instruire les salauds, hé con!). Donc vous êtes glacés et transis de honte de piger à quel point l'Occident est plouc, lourd, arriéré, dépassé, archaïque, inélégant, laid – tout coincé et incarcéré dans le refus capricieux et maniaque de l'évolution, du progrès, de la vraie modernité. Sacrée douche froide. Nous cherchions l'endroit où, massivement, traînait le plus la bêtise. Nous savons que c'est en occident que siègent les crétins absolus de la Terre. Mais, nous avons reçu la méthode active d'espoir: le signe et signal de la sortie de l'effondrement mental occidental- qui se signalera avec un triomphant "ça doit rapporter à tout le monde sauf à un". Lorsqu'un fou drogué de fric pointera son hébétude avec à un" "ça doit toujours profiter à quelqu'un" tout le monde haussera les épaules tellement cette nuisance si destructrice, nocivement puissante et cruelle, paraîtra soudain absolument ridicule. Une piteuse stupidité qui, au pire, provoquera des rafales de rires. Hé con, pas plus dur que ça. Nous avions toujours admiré les athlètes du cerveau, tu captes désormais pourquoi: aisance, élégance, beauté, collectif, sentiments, émotions etc. Et tout ça pour les plus beaux résultats. Devant ces êtres enfin merveilleux, est qu'être trop riche représentera la dernière des vulgarités, l'ultime impolitesse, la fin des manques de savoir-vivre?
(à suivre)