Le tri du triennal contre la peste des pesticides
C'est, en fait, l'agriculture bio qui peut produire assez pour nourrir le monde. Plus l'agriculture intensive. Elle coûte bien très cher et cumule trop de dégâts. Quel scoop, n'est-ce pas ? Afin de la transformer, il faut juste assembler un ensemble de solutions simples. Pour la FAO, "tous ses modèles économiques suggèrent, en effet, que l'agriculture bio a le potentiel de sécuriser l'offre de nourriture mondialisée" Et l'agriculture intensive ? Ses criailleries que si on baisse les rendements c'est la famine apparaissent trop cousues de cordons blancs. Nous nourrir oui mais nous serions tous morts bien avant. Plus de rendements=manque dangereux d'oméga 3 et des oméga 6 en excès. OR LA NOURRITURE DES ANIMAUX c'est exactement la nôtre. Est-ce si difficile à comprendre ? Manque de respect total (même les voyous en ont plus!), de la sorte, envers l'intelligence (enfin si nous mangeons de l'animal nous mangeons de sa nourriture, non ?), envers les citoyens (pour eux être consommateur c'est être définitif con !), envers l'environnement (ces irresponsables sont prêts à tuer la vie rien que pour des profits "qui ne sont QUE des coûts comme les autres"), etc. Qui ça tous ces irrespectueux flagrants ? C'est sûr, elle est démasquée l'agriculture intensive !!!
"En économisant sur la peste des pesticides, on diminue aussi nettement les engrais
car on pense autrement l'agriculture, notamment en développant ses surfaces en pois et en légumineuses qui permettent de diminuer des apports d'azote" (p. 236 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). Plutôt que de devoir "comprendre [l'agriculture intensive]: se contrefout des algues vertes et autres pollutions (p. 227 – ibid).
JUSTE REAPPRENDRE LA ROTATION DES TERRES. Le tri du triennal multi- millénaire !!! Contre la peste des pesticides décennale !!!
Oui oui "planter des pois avant le mais, ça permet de réduire l'apport azoté de 30 à 40 kilos par hectare. Non seulement le pois n'a pas besoin d'engrais, mais il servira d'engrais pour les cultures qui lui succéderont"(p. 227 – ibid).. Est- ce si difficile à comprendre ? Ne pas faire le léger effort de le faire s'appelle, clairement, un crime contre l'humanité. Quelques gestes simples et les pollutions diminuent très visiblement. Trop inexcusable de ne pas le faire à la seconde !!! Des garanties pour les citoyens ? Oui comment le contrôler ? Simple aussi. Tous les champs de toutes les couleurs représentent l'équivalent de "la nourriture comme médicament c'est de mettre toutes les couleurs dans votre assiette". Et Isabelle Saporta de rappeler : "il n'y a plus de couleurs dans les champs, il n'y a plus de diversité dans les auges, le système s'est très appauvri et l'on est obligé de compenser ces carences à grands coups d'additifs chimiques. Un aliment pour poulet, c'est 4 denrées végétales et 30 additifs" (p. 116 – ibid). Et là où il n'y plus de diversité ils ont le culot de sales gosses de clamer que "nous avons encore le choix". Choix de quoi ?
Ce n'est pas parce qu'ils se sont comportés de façon plus qu'insensée jusque là que nous devons poursuivre. D'autant que TOUTES LES SOLUTIONS SONT VRAIMENT A NOTRE PORTEE.
"Rotation des cultures, choix de variétés rustiques résistant naturellement aux maladies, association de céréales et de pois pour éviter de mettre des engrais" (p. 237 – ibid).. Oui oui que des gestes simples et non coûteux – tout le contraire des délires destructeurs et hors de prix de l'agriculture intensive ? " Pour éviter fongicides et autres régulateurs de croissance, il suffit d'organiser une rotation des cultures, de choisir une variété de blé rustique et de la semer de manière un peu moins dense qu'en agriculture productiviste" (p. 237 – ibid). Et avec MOINS de travail pour l'agriculteur, vous vous rendez compte. Des marges plus élevées, en plus. Bingo! Mais…des rendements moindres…en clair, au lieu de travailler "pour" les traîtres des coopés et de la phyto, ils travaillent pour eux, la planète et…les consommateurs. Ces agriculteurs "libérés" et délivrés par la population toute entière. Quelques gestes simples niquent le système ENTIER.
Quel système ? " Si les projections 1999-2030 prévoient une augmentation de la production de 56 % c'est avec plus de 47 % d'augmentation de la part de l'agriculture irriguée (…) Une catastrophe écologique qui ne permettra même pas de nourrir les gens à leur faim" (p. 244 – ibid). Vous vous rendez compte, la FAO avoue que l'agriculture intensive aura tellement détruit quelle ne pourra plus du tout nourrir la planète !!! "Un taux élevé de pauvreté et de malnutrition devrait perdurer avec le modèle actuel d'agriculture productiviste, sans même évoquer la mise en danger de la biodiversité et les dégradations de l'environnement" (p. 227 – ibid). Qu'y a-t-il donc encore de positif dans le bilan de l'agriculture intensive ? Leur si hypocrite alibi de "nourrir la planète" tombe en couille. Ce sont eux les dégâts, ils doivent partir. Et encore plus vite !!!
"Tout occupés à produire pour notre bétail, les populations des pays déshérités (par qui ?) ne produisent plus pour leurs familles", poursuit la FAO. Donc les caprices d'enfants frivoles de l'Occident (8 % de la population mondiale) coûte beaucoup trop cher au reste majoritaire du monde. Folie que d'écouter un seul son de cloche, pour les "battants" ? Solution: RELOCALISER les cultures. Le L.B.O. (le levier qui soulève les culs englués de mauvaises fois) c'est reterritorialiser toutes les aides. "Allez savoir pourquoi (on y va!) jusqu'à présent on a mis beaucoup plus d'argent dans l'élaboration de produits phytosanitaires que dans la recherche pour faire plus bio" (p. 237 – ibid). L'avenir est, implacablement, bio et gouverner c'est prévoir. Les soi-disant élites actuelles semblent bien être les plus arriérées que l'Histoire n'ait jamais portée. Quels archis ploucs ces crétins costards cravates ! Réapprendre les gestes de l'assolement triennal, la succession SENSEE des cultures sur le même sol régénéré par ces choix judicieux. Eh oui, ces contestataires fous des trop riches ne sont mêmes pas caps de le piger. On ne peut se libérer des lois de la Nature avec les seuls caprices chimiques.
Taxer les pesticides et ne plus subventionner que l'agriculture bio. Faire ces 2 gestes simples en même temps permet une grande efficacité…Au démarrage, "avec une aide pour le bio de 140 € à l'hectare, il suffirait de taxer les pesticides à hauteur de 60 % pour diminuer de 40 % leur utilisation. D'après les calcules de l'INRA, le budget serait quasiment à l'équilibre" (p. 240 – ibid). Mais encore ? Les recettes seraient suffisantes pour, à la fois, redistribuer une aide uniforme aux agriculteurs "conventionnels" afin qu'il aient la même marge brute qu'aujourd'hui et de subventionner l'agriculture bio. Avec cet effet de tenaille tous les agriculteurs (déliés des traîtres des coopés et de la phyto) seraient gagnants. Et l'agriculture bio du tri triennal vaincrait, définitivement, la peste des pesticides. En période de croisière…"Bref, si l'on donne 200 € /ha pour le bio tout en taxant à 40 % les pesticides, on atteint les objectifs du Grenelle en matière d'agriculture bio tout en parvenant à réduire de moins 40 % les phytos" (p. 227 – ibid). Rappelons que les objectifs de Grenelle sont de 20 % de la Surface agricole utile (SAU) en 2020. Et, à causes des déloyautés scandaleuses de l'agriculture intensive, en 2010, ce n'est QUE 2,46 % le bio. De plus, la FNSEA si discréditée (elle abîme beaucoup trop notre santé alors qu'elle pourrait faire tout autrement) a réduit, tyranniquement, eh oui! à 17 milliards d'€ la part du bio , tout en enflant la sienne à 196 € milliards. Qui peut avoir encore confiance dans de tels personnages ?
« Il y a une pression incroyable des industriels et de la grande distribution pour tuer toutes les alternatives. L’objectif, c’est qu’il n’y ait pas d’autres systèmes qui fonctionne. Si vous reconnaissez de la qualité ailleurs que dans le système industriel, vous faites l’aveu que ce système productiviste c’est tout sauf de la qualité » (p . 229 – ibid). Ainsi, le but affiché par la société vers toujours plus de « progrès » s’inverse en ce qu’il n’y ai …plus jamais le moindre de progrès .Aucun choix autre que ceux imposés par les lubies de ces autocrates. L'agriculture intensive, al super ringarde, c'est toujours plus de régressions tous azimuts.
Qui, désormais, portent trop atteinte à nos vies avec les pestes des pesticides, par exemple, pour que nous ne leur opposions pas (si majoritairement) toutes les solutions simples, sensées et si peu coûteuses à leurs délires mégalomaniaques !!!
Juste de l'assolement triennal et ils sont niqués. Simplicité et naturel contre déraisons et mensonges "non durables" !!!
Eh oui !!!
Ne pas omettre les 7 autres blogs courant du 3 juin2011 à aujourd'hui :
Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ?
Abolition complète de l'agriculture intensive: les solutions alternatives la surpassent toutes. (1) et (2)
Comment le gigantisme en agriculture nous prive de choix ?
Les aides perverses à l'agriculture intensive
Les gaspillages intensifs de l'agriculture productiviste
Monoculture = mono-maniaquerie
Pourquoi autant de blogs (8) ? Par respect envers l'ampleur du problème si saccagé par l'irrespect des dirigeants toujours plus voyous ? Et pour faire vraiment le tour de la question. Ne reste qu'à y amener vos réactions, idées et propositions. Pourquoi pas un blog les regroupant toutes, sous un titre possible "Si ça ne colle plus comment j'adhère ?"
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistance au changement Implique changement de la résistance
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu