Les aides perverses à l'agriculture intensive

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Elles ne sont jamais aides à la qualité, à l'économie, à la durabilité, au bon sens et au raisonnable…de là à penser que ce sont d'inconscientes incitations aux gaspillages, aux médiocrités, aux vols, aux éphémères, aux déraisonnables ou même aux gangstérismes – il n'y a qu'un pas vite franchi !

 

Ces résultats non expressément voulus proviennent bien d’une volonté non formulée qui est d’éviter tout processus démocratique. Le gigantisme c’est bon pour le centralisme si peu démocrate. Les aides données non à l’utilité sociale réelle mais aux costards cravates renforcent ce centralisme. En conséquence, à aucun moment, vous ne trouverez un réel souci de l’agriculture. « Parce qu'on a poussé les jeunes agriculteurs à s'endetter toujours plus, pour acquérir du matériel hypermoderne et hors de prix, seul capable de leur permettre d'atteindre les rendements astronomiques imposés par les coopératives. Cercles vicieux par excellence" (p 215 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). Vous croyez que ces personnages qui ont commis tant de dégâts soient licenciés, houspillés ou que la mentalité assez démente, qui les fonde, soit remise en cause ?

 

« Pourquoi pas, effectivement, choisir des solutions de bon sens plutôt que d'offrir notre agriculture comme un agneau sacrificiel à des traders qui vandalisent tout ?" (p. 229 – ibid). Le fait que les couches dirigeantes qui ne représentent plus qu’une minorité de la société, « sacrifient » sans cesse l’intérêt général, l’avenir du plus grand nombre, pour des intérêts ultra particuliers, très anti sociaux, si minoritaires et, en plus, nuisibles à toute la société – doit être mis en exergue !!!  Que la nourriture puisse être objet d’indéfendables spéculations n’avait pas été balayé par l’esprit de 1789 ?.

 

Alors comment moi, puis- je avoir une prise afin de contrer cette destruction de la société par le haut ? Une des solutions à notre portée c'est de nous révolter en temps que consommateurs. Révolte radicale. Qui revisite toutes nos fausses bonnes idées. Qui voulant tant "économiser", par exemple, coûtent un prix fou, en fait. Exemple des fruits et légumes hors saison à manger de toute force en hiver ? Conséquences si incalculables ? A cause du vitrage de la serre, qui filtre la lumière déjà faible en hiver, les tomates ont, hors saison deux fois moins de vitamines C et de lycopènes. C'est malin de se croire malin et de se révéler vraiment con, hein ?

 

Aussi de lister ces aides perverses. Plan de luttes contre les algues vertes, irrigation, élevages intensifs, délires sur le maïs, cultures hors sol, céréales, etc – nous allons dévider le festival des absurdités…"Ces produits ne sont pas utilisés lors de la culture du blé mais pendant le stockage dans les silos. Or on compte jusqu'à 1 000 fois de résidus d'insecticides de stockage que de ceux utilisés lors de la culture de blé. Ces doses sont bien supérieures à celles que l'on retrouve dans les fruits et légumes. Pourtant, pour éviter de traiter les grains, il existe une solution simple : stocker le blé dans des silos réfrigéré où la température ne dépasse pas 10° C" (p. 190- ibid). Les céréaliers reçoivent de substantielles aides. Et aucune garantie en retour (ici envers notre santé – interdiction des pesticides, insecticides et fongicides chimiques, par exemple) n’est obtenue en retour. Qu’est ce à dire lorsque les comportements récurrents de nombre de trop riches sont plutôt délinquants ?

 

Autre entrée. En cas de sécheresse des primes sont versées à ceux-là même qui causent la sécheresse. Ainsi, en 2003, après les 148 millions d'€ d'aides perverses, 582 millions d'autres aides ont encore plus perverti pour …réparer les dégâts à autrui qu'ils ont eux même crées. Une sorte de chaude félicitation, de médaille d'honneur officielle ? Entre autres, à cause des aides perverses – ces sécheresses non assumées.  D'ailleurs, là où il y a le plus de restrictions d'eau, là vous trouvez le plus de primes à l'irrigation. Les relations de cause à effet trop flagrantes. Supprimer les aides à l'irrigation obtiendrait la baisse de ces inéquitables arrêtés vous restreignant votre eau. Alors que vous n'avez pas commis de fautes !!! "On verse de l'argent pour irriguer, ce qui entraîne des restrictions d'eau puis on paie pour féliciter les agriculteurs d'avoir facilité la sécheresse", et donc les restrictions d'eau, résume, page 109, "Le livre noir de l’agriculture" !!! La vraiment trop inéquitable eau - ou comment être puni-e-s pour n'avoir rien fait du tout (nous !) !!!

 

Nous avons vu, aussi, à quel point ces aides (vraies dealers de leurres !) ont perverti le sens du rentable. Rentable "pour soi" n'est pas obligatoire rentable "globalement" (si "vos" coûts externalisés excèdent votre soi- disant "gain" !). Se foutre du "rentable" des autres n'est certainement pas "être" rentable. Ce mot déshonoré et absolument contaminé ne transporte plus que de dangereuses épidémies. Un peu comme un épouvantail qui voudrait épouvanter tout questionnement à ce sujet, comme tout débat raisonnable autour de ses "fondamentaux". La routine de radoter"ça a tel coût" a rendu plus que MENSONGER le mot rentable lui-même. Entendons-le. Rémunérateur, alors où se trouve donc le dénominateur ? Avantageux – mais, par rapport à avant c'est bien plus dégradé, non ? Fructueux ? Vous voyez des fruits vous autres ? Résultats ? plutôt des irrésolus "irrésultats" non ? Productif : le "coût global", afin qu'un minuscule "rentabilisé" s'auto-aveugle sur "ses" résultats, dépassera très bientôt tout gain possible !!! etc.

 

D'autant plus que le mot "rentable" avoue "qui obtient une rente". Donc un monopole! Ce que la commission européenne a plus qu'Interdit, faisant le forcing afin de l'introduire dans la constitution européenne. Les si performants services publics démantelés (stupidement!) à cause de la diffamation "se faisant une rente", ou encore, pour "monopole anti-concurrentiel". L'agriculture productiviste se fait une rente (40 % de toutes les subventions n'est ce pas abusif ?) et de plus, refuse (en actes malsains et sournois) toute concurrence. Allant même jusqu'à décréter son monopole absolu sur TOUTE l'agriculture. 3 infractions flagrantes à l'Europe: ça commence à peser trop lourd tous leurs délits , non ?  

 

"Ainsi il est possible d'imaginer nourrir les cochons non pas avec les céréales bonnes pour les humains ou des déchets d'agro-carburants, mais avec les excès de nourriture que notre société de surconsommation préfère jeter" (p. 83 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). L'or noir des étables ou le levain de la terre, bref, le fumier reste une mine d'or stupidement délaissée. Alors que le caillebotis (lisier) demeure très "pathogène", le fumier (compost issu de la fermentation des déjections) favorise les vers de terre et la vie des sols. Le lisier, lui, TUE net les sols, oui ou non ? Le fait que des aides insensées favorisent le lisier au lien de le contrer oblige à vérifier le lien aides=incitations aux pollutions !!!

 

"Pois, féveroles et lupin sont des protéines écolos par excellence. Elles fixent l'azote de l'air et n'ont pas besoin d'engrais azoté (…) Bref, elles enrichissent les sols sans avoir besoin de les fertiliser et, cerise sur le gâteau, elles ne sont pas très gourmandes en eau. Eurêka, Bruxelles commencerait à verser des subventions…"(p. 121- ibid). Reste à contourner …les techniciens des coopératives. Ce qui inverse le capitalisme en une pandémie très nuisible c'est justement la mono-maniaquerie de l'argent unique. Le profit qui détruit toute raison, toute rationalité, tout sens des mesures comme toute solution…économe. Et donc sensée. Et qui nous est ramenée, sans cesse, avec la gueule pitoyable d'une excuse…pour fous furieux ! Ah bon! A ce point malades…oui oui, mon pov' monsieur, faut les laisser faire !!! Solution : reterritorialiser les aides.

 

RENTABLES ? Si c’est au détriment de 90 % du « pouvoir des sols », du maintien durable de leur fertilité où est cette si fausse rentabilité ? Nulle part ! Ces filières coûtent bien trop cher au reste de l’agriculture. Basta ! Et, puis, le niveau intellectuel, à peine l’école maternelle. Toutes les lois de l’économie, de la comptabilité même du politique (ne pas mettre tous les yeux dans le même panier – diversifier !). Au lieu de s’occuper du grand plan protéines qui relancerait les plantes fourragères locales (proposé par le commissaire européen Dacian Ciolos), non ils continuent à délirer défoncés comme des pharaons déments.

 

Les techniques alternatives, outre les gains INCALCULABLES sur l'économie de l'eau, la fin de la pollution de la vie et de la nature, les économies gigantesques sur les technologies délirantes (et si inutiles !) de l'agriculture intensive – oui outre le retour de la qualité, du goût, du plaisir de manger bon et bénéfiquement pour sa santé, etc ne nécessite qu'un peu plus…de travail. Donc, vous vous rappelez le sandale social inexcusable du chômage (le travail est "un droit constitutionnel", rappelons-le!) – une autre bienfait, en fait. La rentabilité…n'est- ce pas devenu si antidémocratique, que tous les dictateurs l'adorent trop ?

 

"Entre les coûts en pesticides (si inutiles!) , en engrais (si inutiles!)  et en mécanisation, l'agriculteur ne peut s'en sortir" (p. 236 - ibid). L'image de tous les parasites sur son dos (banques insensées, traîtres des coopératives, industries inconscientes du tout phytosanitaire, Europe cinglée des subventions destructrices de l'agriculture, et (malheureusement !) trop d'etc…) à cet agriculteur. Oui l'image de tous ces pitoyables parasites qui l'empêchent DE BIEN FAIRE SON METIER – ne nous quittera plus jamais la tête.

 

Les solutions sont là et nous pouvons les regrouper sous le titre "abolition complète de l'agriculture intensive". Les coopératives, assainies de leurs hautes trahisons de la vraie agriculture, reprises en mains par les agriculteurs trop spoliés, outragés et piétinés, pourront, à la seconde, appliquer les solutions de l'INRA. Soit "taxer les pesticides d'un côté et ne plus subventionner que l'agriculture bio de l'autre" (p. 190- ibid).

 

Une solution MASSIVE existe en plein milieu du nez de la figure. 1/3 de la nourriture achetée est jetée. Ajoutée à la production même aussi presque un autre 1/3. Soit PLUS DE LA MOITIE*** de tout ce qui a poussé dans l'année scandaleusement gaspillé. Après cela de gâteux fanatiques osent " le capitalisme comme la meilleure allocation des ressources ". Avec la moitié de puérilement gaspillée clair que c'est strictement faux. Le capitalisme comme la pire allocation des ressources : il n'y connaît strictement rien aux affaires "globales". Les solutions tournent donc bien autour de ce que le capitalisme (qui ne connaît rien aux affaires !) et doit, pour cette inaptitude centrale, retirer ses pattes plus qu'incompétentes de l'agriculture. Dégage, ça fera un ample espace de "dégagé" pour le futur !!!

 

*** sources : le Stockholm International Water Institute, La FAO et l'International Water Management Institute .

 

Vous êtres sourds ou vous faites exprès ? La moitié de l'eau utilisée pour les terres agricoles est gaspillée. Or l'agriculture peut, selon les périodes, pomper jusqu'à 895 % de toute l'eau disponible. Ce gaspillage (uniquement dû au non-sens des affaires du loufoque capitaliste, crétin en tout et arriéré ailleurs !!!)

 

« L’INRA est formelle : cela coûte « moins cher » aux paysans de produire vertueux pour l’environnement que de polluer. C’est un fait prouvé désormais par les chercheurs de cet institut : l’agriculture intensive n’est pas rentable. »***  Toute ambiguïté est désormais levée – faut quitter cette aberration aussi peu efficace et au plus vite !!!

 

« Le paradoxe du porc actuel, c’est qu’il est tout à la fois la poubelle des industries mondialisées dégageant moult CO2, puisque les résidus de soja viennent d’Amérique latine et que les déchets d’huilerie viennent des quatre coins du monde, et une bête de luxe, dont la ration contient plus de 50 % de blé  Autant de céréales qui devraient servir pour l’alimentation humaine. Et qui manquent cruellement dans les pays pauvres » (p 80 – ibid) . Tout ce qui est culture hors sol, sous serre sont très fragilisés : « c’est ainsi qu’on réussit l’exploit de créer des maladies dont ne souffre jamais la tomate lorsqu’elle cultivée en pleine terre et en saison » (p 173 – ibid). Oui nous allons faire ensembles cette descente aux enfers. Rassurez- vous cela nous a pris un mois pour encaisser toutes les conséquences systémiques d’une telle folie – nous vous aurons servi de tampons de choc !!!

 

Oui oui tous ces coûts bien intentionnellement  « ignorés » ou trop volontairement cachés excèdent, parfois, les « bénéfices » (mot ultra dangereux : il semble rendre fou !). Ce qui s’appelle vendre à perte. Quel sens des affaires !!!!  « Au final, l’élevage de poulets, comme celui de porcs, ou de vaches, ne gagne plus un sou ». Faut le faire. Et même coûte toujours plus et plus encore à coups d’endettements hallucinants !!! Devant cette situation absurde nous alignons « les solutions à notre portée » (évidemment très économe de l’essentiel) – qui fera l’objet d’un prochain blog. Pour chacun des délires productivistes montrés (avec les pincettes de l’asepsie) une solution raisonnable et immédiatement efficace.

 

Il faut savoir, par exemple, que le cochon sur litière est, globalement, bien plus rentable que le cochon sur caillebotis. Le premier produit du fumier inodore (l’or de la terre) le second du lisier pestilentiel. Dont nul ne sait vraiment comment s’en débarrasser, et qui part, pourtant, directement dans les nappes phréatiques, les rivières et la mer, créant, entre autres, des nuisibles algues vertes. Alors que les solutions existent. Non, il est préféré s’entêter comme des dingues à épandre le lisier. Pire ? oui dans leur folie productiviste seul le pire vient au rendez vous. « Comme des projets de retraitement du lisier tous plus délirants les uns que les autres. On n’y cherche même plus à diminuer la quantité de lisier produite, ce serait trop simple » (p 88 – ibid) . Bon, mais là on connaît la technologie, malgré le coût déraisonnable de l’usine à retraitement du lisier ça marche !!! Tout de même plus c’est gros, plus ça prouve sa « rentabilité », là, vous ne pourrez nous contrer !!! Désolé « on y trouve davantage d’azote après qu’avant » (p 96 – ibid) . Vous vous frottez les yeux : obtenir de tels désastres non ça se saurait !!! « 12 759 kilos avant méthanisation, 16 229 après. Cela même après que le cheptel de l’élevage ait été réduit. L’augmentation s’explique par les apports de maïs, paille et surtout graisses d’épuration dans l’unité de méthanisation » (ibidem). Rappelons qu’avec de la litière et du fumier tous ces délires n’existeraient même pas. Le cauchemar pourrait finir ? Sans abolition complète, aucune chance. Ainsi,« l’’Ademe non seulement aide au financement de ces projets à hauteur de 60 %, mais en plus elle rachète l’énergie aux éleveurs à des prix prohibitifs ! On aide la filière par les deux bouts et tout ça pourquoi ? » (p 97 – ibid). Pour gaspiller encore et polluer encore et encore. Croyez- que le scandale des algues vertes reçoit une décision aussi loufoque ! Mais un blog trop long « produit » moins, n’est ce pas ?

 

Parce que le calvaire au royaume de la folie produite est loin d’être fini !!! Audes archi perverses à l’irrigation….« Grâce à Bruxelles, irriguer, ça paie, et même beaucoup mieux que de ne pas irriguer du tout » (p 104 – ibid). Ce serait même la prime garantie au moins écolo !: La loi anti- casseurs dit , ici, « Légalement détruisez tout !!! » Ou lorsque les primes et subventions vous poussent à devenir un nocif gangster de la Terre. Les effets de leurre ?« le Conseil d’Etat est formel ; si la culture du maïs est de loin la plus rentable [fausse rentabilité !], c’est parce qu’elle a été encouragée par le maintien partiel des aides à l’irrigation, renforcé par un crétin calcul qui donne une prime à ceux qui la touchaient jusque là » (p 105 – ibid). Quitte à faire les mêmes travaux d’irrigation plusieurs fois ? « Il n’est dès lors guère surprenant qu’un rapport récent ait mis en évidence l’échec des aides à la désirrigation », conclut, lapidaire, cette noble institution [le Conseil d’Etat – si peu suivi de conseil !] ». (p 105 – ibid).

 

Ce qui est fort dommage puisque la mono-maniaquerie compulsive à irriguer est un des éléments forts qui fait que l’agriculture intensive soit tout sauf rentable. Un hyper coût, à la tête, des farfelus pas sérieux à tous les postes. Et un énorme poids à trainer pour la collectivité. « il faut être fou pour renoncer à l’irrigation intensive ». Mais justement c’est être complètement fou que NE PAS Y RENONCER !!! L’eau est un »bien commun ». Tout le monde a donc entièrement le droit d’y fourrer son nez, et de demander des comptes hyper pointus : « les chiffres fournis par le Conseil d’Etat font froid dans le dos. Le poids de l’irrigation dans les prélèvements d’eau se situerait entre 79 % et 71 %  pour les Régions Poitou- Charente, Centre, Midi- Pyrénées, Languedoc- Roussillon. Les ¾ de l’eau prélevée pour l’irrigation sont d’origine superficielle. Or 80 % de ces prélèvements ont lieu l’été, c’est- à-dire en pleine période d’étiage des cours d’eaux » (p 106 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). PLUS D’INCONSCIENCE C’EST IMPOSSIBLE. La fumisterie de l’agriculture intensive la moins rentable de toutes celles pouvant exister doit cesser. Marre de ces détraqués !!!. Puisque, dans certains bassins versants, lors des sécheresses l’irrigation peut atteindre 85 %, et même 95 % de toute l’eau » (p 106 – ibid). Un pays entier livré entièrement à des mains aussi irresponsables ça doit cesser. Mono-cultures suicidaires, homogénéisation des produits (ces autoroutes grandes ouvertes à la fragilisation des cultures et aux épidémies), tout comme le refus peu convaincant de répondre de leurs actes (tous ces milliards pour rien jetés dans le retraitement du lisier, pour toujours plus de gaspillages de l’eau si PRECIEUSE, etc) assez des ces inefficacités trop officialisées !!!

 

« Contrairement au pays du Sud, la France ne s’est pas convertie aux formes durables d’irrigation, comme le goutte-à-goutte ou le micro-jet, qui permettent pourtant de doubler la productivité et de diviser par trois la consommation d’eau » (p. 105 – ibid). Là ça devient carrément inexcusable !!! Agriculture productiviste clairement non durable ?. LES DEGATS qu’elle cause doivent obtenir réparation. Et le Conseil d’Etat de continuer à se dresser contre l’état : « l’irrigation française fait appel aux techniques les plus dispendieuses en eau et les moins efficaces, pour plus de 90 % de la surface agricole utile » (p 106 – ibid). Vouloir que cette honte dure un jour de plus c’est se déclarer frontal ennemi du pays.

 

« On peut dire que c’est grâce à l’argent du contribuable que les eaux de ce département sont contaminées…puis décontaminées. L’état ne joue pas son rôle de garant des deniers publics » (p 138 – ibid) avoue même un Préfet. Puisque non seulement l’agriculture des fous furieux (l’intensive) gaspille NOTRE eau (bien commun) mais la pollue, en plus. Et qu’ils sont PAYES et pour gaspiller et polluer. Ne plus placer l’argent public que dans le bio parait soudain tellement évident !!! Il y a deux attitudes – celle toute de parade des « libertaires de spectacle » qui pérorent mais ne bousculent aucun mécanisme de décision - et celle des révoltés existentiels qui entrent partout, pensent sur tout et passent du temps bénévole à pulvériser toutes les sombres conneries du capitalisme. Et prennent, en plus, position : ici, pour le retour massif au tout services publics, pour la collectivisation des « biens communs » en autogestions par services publics. Ce qui (tactiques par segments) expulserait les imposteurs plus qu’incompétents qui squattent illégalement NOS bâtiments. Combien de femmes et d’hommes politiques N’ONT PAS soutenu l’agriculture intensive ? Les seuls à ne pas placer sous tutelle ?

 

Selon le Conseil d’Etat (et nous NOUS suivons ses conseils !) « l’agriculture est à l’origine de 60% de la pollution par les phosphates, de 70 % de celle par les pesticides et de 75 % de celle par les nitrates…mais ne contribue qu’à hauteur de 1,2 % aux dépenses de dépollution » (p 139 – ibid). Vous avez dit rentable ? « D’un côté, un mode de culture à l’écoute de la nature, et, de l’autre, un système où l’on essaie vaille que vaille de la faire entrer dans des cases bien formatées » (p 176 – ibid). De quel côté est la folie furieuse ? Qui est l’irrationnel, l’insensé, le démesuré, l’insurgé, le contestataire du réel, le non raisonnable ? « Il faut dire que les jeunes agriculteurs sont conditionnés dès les lycées qui ne laissent que peu (pas ?) de place aux enseignements alternatifs » (p 228 – ibid). Plus haute trahison, vous ne pouvez trouver ? Vous êtes sûrs que c’est un lycée et pas l’abattoir de la raison ?

 

« Pourquoi continuer à financer sur les deniers publics un système coûteux pour les vrais agriculteurs, pour notre santé et pour notre environnement ? » (p 247 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). En effet la SEULE question. Donc ce privé plus que déshonoré vit aux crochets du public (Wauquiez a démontré par l’absurde que seuls les trop riches sont les abusifs assistés de la société !), oui ces mendiants inassumés, volent l’argent commun pour tout détruire autour d’eux. Avis très rationnel que de leur couper ce robinet des aides à conséquences si perverses de ne favoriser QUE l’agriculture intensive si destructrice - va nous permettre de les mettre en soins…intensifs !

 

Toutes les aides centrées sur la seule agriculture bio ?

 

Ne pas omettre les 7 autres blogs courant du 6  juin 2011 à aujourd'hui :

 

Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ?

Abolition complète de l'agriculture intensive: les solutions alternatives la surpassent toutes. (1) et (2)

Le tri du triennal contre la peste des pesticides

Comment le gigantisme en agriculture nous prive de choix ?

Les gaspillages intensifs de l'agriculture productiviste

Monoculture = mono-maniaquerie

 

Pourquoi autant de blogs (8) ? Par respect envers l'ampleur du problème si saccagé par l'irrespect des dirigeants toujours plus voyous ? Et pour faire vraiment le tour de la question. Ne reste qu'à y amener vos réactions, idées et propositions. Pourquoi pas un blog les regroupant toutes, sous un titre possible "Si ça ne colle plus comment j'adhère ?"

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans grandes engueulades

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