Les conformismes des gauches et des extrêmes gauches comment ça fonctionne?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Dans des périodes électorales, lors de débats, ou bien au cours de catastrophes – des phénomènes obstruants retardent l’émergence des actions efficaces. Les pires des effets sont ceux qui sont provoqués par des refus de voir la réalité en face. La « gauche », en général, c’est bien. Mais les conformismes des gauches et des extrêmes gauches peuvent détruire une bonne partie de ses apports bénéfiques.

 

S’il y a bien un lieu où les conformismes sont les plus pernicieux ce sont bien dans les gauches et les extrêmes gauches . Afin, d’atténuer l’impact de ces scandaleuses nuisances – déjà, voir comment fonctionnent ces conformismes des gauches et des extrêmes gauches …

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              Nous avons bien parcouru la convergence des faits et dysfonctionnements qui ne trouvent de rationnelles explications que dans les ravages causés par les très illégitimes conformismes des gauches et des extrêmes gauches. S'ajoute à l'observation que la principale activité de ces conservatismes s'étale comme se brailler de gauche, et, parallèlement, d'expulser le maximum d'autres de cette réalité. Idées de gauche, pratiques de droite. Ces conservatismes immobilisateurs ne font que radoter des leçons qui n'ont plus cours, qui ne sont plus rattachées à la réalité. Un seul débat ouvert prouverait qu'ils n'ont jamais "réfléchi", pensé, traversé et sillonné ce qu'ils disent (à la manière des "petits chefs" qui n'usent de leur maigre pouvoir que pour nuire aux autres!). Visitons quelques unes de leurs impostures:

-les gauches et extrêmes gauches, verbalement, semblent unanimes pour la protection des services publics, leur sauvegarde fait l'unanimité. Concrètement? Pour les services publics- à condition que personne n'y travaille!! Les poncifs les plus éculés sur les "fonctionnaires" prouvent que ces gauches et  extrêmes gauches ne "défendent" pas vraiment les services publics. Fonctionnellement, ils les attaquent plutôt. Ce qui est dramatique. L'amalgame vicieux et sournois Etat-services publics rend très difficiles toute émancipation collective. Qui en ramasse les bénéfices? Songez aux soutiens inattendus et massifs des théories libertaires pour le capitalisme sauvage "dérégulé". La réussite totale d'un versant de l'anarchisme c'est bien ce capitaliste sans Etat, et, verbalement, contre l'Etat. Anarchiste plus "réussi" vous ne trouvez pas. Les catastrophes, apportées par les conformistes des gauches et des extrêmes gauches, jaillissent du seul fait qu'ils ne "pensent jamais ce qu'ils disent"…

-la pauvreté heureuse, avancent certains écologistes. A condition que vous ne soyez pas, visiblement, heureux. Enthousiastes, énergiques, exubérants à souhait. Si expansifs et abondants: bref, "enchantés" de votre sort. Clair qu'être pauvre, à vous regarder, c'est la joie, la joie prospère. Et que nul riche ne pourra jamais irradier de tant de bonheur. Comme pour les services publics, vous représentez la "réussite". Pas du tout: la "sobriété heureuse" c'est tirer la gueule, plastronner la tristesse, mariner dans la déréliction, afficher la monotonie atone. Ce mot tordu (comme toute pensée réticente- qui veut faire l'exact inverse de ce qu'elle dit!) signe qu'il ne faut surtout pas être heureux. S'il croise un bienheureux, aux joyeux yeux, vérifiez bien toutes les tentatives sournoises et dissimulées, du "sobre heureux", pour détruire le bonheur simple du "pauvre réussi"…

 -tout ce qui unitaire se montre bestialement piétiné par ces robots à slogans inutiles. Unitaire, pour eux, c'est se rétrécir à leur secteur de secte sans issue. Unitaire, c'est, magiquement, tout diviser et opposer, comme eux. Rétrécissements qui ne servent, clairement, que les pouvoirs en place. Surprenant non? Verbalement, ils haussent et hissent qu'ils combattent ces pouvoirs ; fonctionnellement, ils les renforcent. Et affaiblissent, durablement, leur camp. Sinon pourquoi les forces émancipatrices et progressistes perdent, scrupuleusement, depuis 30 ans ? Ce sont bien les conformismes des gauches et des extrêmes gauches qui alimentent tous ces évitables échecs. Comme si les pouvoirs avaient foutu, entre les jambes, des émancipés, tous ces irréalistes entêtés…Une vraie pensée de gauche existe, croyez-vous qu'elle soit diffusée? (nous avons vu que les auteurs "diffusés" étaient les barbares ennemis de la "vraie diffusion de gauche", plus attachés à leur nom sans issue qu'à tout collectif!). Leur "camp" ils le voient comment ces conformistes des gauches et des extrêmes gauches? Juste à camper sur leurs positions sans aucun rapport avec le réel.

Comme si la pensée unitaire avait explosé en morceaux de pensée (les stupides et contre-productifs "partis de gauche" et " à la gauche de la gauche "- cette nouvelle ânerie qui nous oblige à passer à la gauche de la gauche de la gauche de la gauche de la gauche de la gauche…) s'annihilant les uns les autres. Une unité globale les renforcerait les uns les autres: croyez-vous que ces fantaisistes puissent parvenir à un peu de raison et d'efficacité? Ne pas vouloir la plus vaste unité possible prouve bien que vous n'êtes pas de gauche, ni d'extrême gauche. C'est clair: gauche=unité. Toutes les pensées, les sentiments, les forces ne doivent plus que s'assembler, s'associer, s'allier, se coaliser, se fédérer. Que pourrait être la gauche la plus unifiée possible?

N.R.V. qui existe depuis 1997. Croyez-vous qu'ils écoutaient? Noir Rouge Vert. Ecologiquement unitaires: comment parvenir à une civilisation qui fasse passer les intérêts de la planète, donc du rationnel, du raisonnable, de la globale unification, pour absolument tout le monde – avant les intérêts particuliers si destructeurs et socialement non préférables – sans un minimum de communisme, une société très socialisée? Comment? Le système des taxes, comme seule politique globale des "verts", les profile tels les ennemis des gens. Valeurs non partagées: ils agissent comme profs face à des cancres. Ils prennent à la droite la lourdeur des taxes au lieu d'empêcher à la racine que ces taxes ne deviennent (accumulations des négligences irresponsables capitalistes!) de dernier recours. Les verts tel élitisme qui "impose" (par ce qu'impose la taxe!) sans partager les mêmes vécus que la majorité? N.R.V. les accoutumerait au socialement préférable, à la culture de l'écoute et des débats, à la base des solidarités expérimentées par les solidarités de base. Les communistes (sens très large hors P.C.) gagneraient, par contre, à se décoller, déscotcher, désincarcérer du productivisme irréfléchi et assassin de l'avenir, et à tourner ses justes valeurs au secours de la planète. Les expériences collectivistes (hors sens communisme politique) ont tellement été des réussites, quels que soient les contextes, qu'il a toujours fallu des guerres ou d'illégales violences pour y mettre fin. Un collectivisme libertaire s'est déjà, légèrement, dessiné (rouge et noir). L'alternative (à quoi?) rouge verte a surgie comme d'un songe ignorant l'existant. A condition qu'il oublie sa contre-productive obsession anti-état (ce en quoi les communismes peuvent aider!), la sensibilité libertaire peut achever l'édifice unificateur. Noir et vert existe déjà, mais en discrétion toute. Admettre que l'anti-étatisme datant de plus d'un siècle, siècle sans médias, sans audio-visuel, sans multinationales structurantes, sans Bourses et hedge funds, sans anarchistes capitalistes fonctionnant selon le discours le plus anti-étatique qui soit – ne doit pas primer sur l'abolition prioritaire du capitalisme. Etre anti-état devient être anti-services publics: garder les seconds demande à abolir, en priorité le capitalisme.

Protéger les services publics de ses illégales privatisations autorise à ne pas être contre l'état pour être contre l'état! Là où le capitalisme plaide pour absence d'état vaut mieux qu'il dure avec le tout nationalisations. Là où les gouvernements (voire oppositions) oeuvrent pour l'hégémonie-hors-des-lois du capitalisme vaut mieux qu'ils échouent. Le libertaire aurait dû entièrement renouveler sa théorie et ses analyses: en ce sens, N.R.V. peut l'aider.. Ainsi, quel que soit l'angle sous lequel nous revisitons l'actuelle gauche antiunitaire et anti-communicationnelle, nous n'y décelons que non-sens, absurdité, irrationalisme, contre-productivité, auto-destruction, désirs rances d'échecs, égarements, méprises, malentendus, erreurs, irresponsables entêtements, obstinations sans motifs défendables ou acharnements suicidaires. Depuis 1936, le conseil national de la Résistance en 1945, la gauche n'a gagné qu'unie et de fusions de volontés unitaires. Oser que de se rétrécir aux extrêmes gauches morcelées, en minuscules coupures de cheveux en quatre, en tout scindé, divisé – ça fait gagner la gauche, mérite quelques hurlements. Que de sectionner en sous-sections ou se fractionner en fractures de fractions- ne soit autre chose que de l'aliénation, doit être clamé. Prendre la partie pour le tout c'est avoir perdu tout sens des mesures, toute claire vision des choses: évidemment que les forces aux pouvoirs vont inciter les diviseurs à se croire intelligents (alors qu'ils travaillent contre leur camp!) et que ces étranges porteurs d'"Idées de gauche, pratiques de droite", tels des petits chefs vont persécuter les tenants bien rationnels et sensés de l'unité. Qui, eux, souffrent réellement pour la collectivité. Tandis que les suicidaires conformistes arc-boutés contre l'intérêt du plus grand nombre, ne peut souffrir pour ceux dont, structurellement, ils sont les ennemis. Que cela se sache abondamment. En conclusion: le diviseur anti-unitaire ne peut être de gauche et son discours ressemble, de plus en plus, à celui d'un escroc et d'un imposteur. Si nous ne voulons pas régner pourquoi nous diviser?

-à visiter nombres de leurs "luttes" ou "thèmes" vous risquez de retrouver la même incohérence mentale, le même chaos entre théorie et pratique allant, chacune, en sens opposés. La simplicité guide bien: ne jamais se laisser englober dans les calendriers des gouvernements. Ce n'est pas dans la précipitation hypocrite que les débats de fond peuvent, utilement, se dérouler. La simplicité guide mieux: par contre, répondre du tac au tac aux méthodes employées, en hiérarchisant fermement (d'abord, le capitalisme, ensuite, les gouvernements). Cela ouvre, un seul exemple, lors des condamnations "pour racolage passif" des prostituées, à demander (décentralisé, sans leader et à rythmes locaux autonomes) que J.C Decaux etc. soient poursuivis "pour racolage passif" (vous vous rendez compte, ma pauvre dame, devant des enfants!- ses photos de déshabillés). Juste, dans le but d'habituer les esprits si c'est vrai pour elles (les prostituées) c'est vrai pour eux (les pubs stipendiées). Bon , est annulée la première poursuite… Le grand délit économique est "bien plus grave" que le petit délit des banlieues: or il serait, illégitimement, épargné au détriment de la très petite délinquance (que seule la mesquinerie de mauvaise foi ose poursuivre!). Méthodes telles "comptages tournés vers le centralisme" des extrêmes gauches, somme toute, assez anti-démocratiques (élections ou manifs pour compter "leurs" forces- donc ce ne sont pas les nôtres!) : donc démocratie participative …à condition de ne pas participer, juste écouter, figés, les cours ex cathedra des "universités populaires". Le manque d'interactivité, qui devrait être chevillé dans ces gauches, parvient à leurs discours exagérément flatteurs du capitalisme (hyper intelligent, indestructible, invincible, "récupérant" tout, rusé et habile (mais sans complot, oh! la la, jamais) etc.).

Bref découragement et annulation de soi (devant ce chef d'œuvre de perfection, comment "moi" je vais me dresser?), ou bien désespoir et suicide –comme autre versant de ces (anti)gauches. Alors que des analyses (et une convergence de faits) montrant un capitalisme minable, piteux, rapiat, mesquin, petit, affligeant etc. semble terriblement roboratif, mobilisateur et motivant. Sans vision d'ensemble il représente "l'irréalisme" le plus achevé (la seule utopie actuelle) FUYANT TOUT. Fuyant les "coûts réels" de ses gaspillages (coûts des services rendus par la Nature, coûts des destructions de la Terre, coûts des externalités et coûts des "collectivisations des pertes") ; fuyant les conséquences de ses délires (Nature et Société détruite) etc. Le capitalisme tel le système le plus déplorable et raté possible, comme le délire le plus puéril jamais vu: de telles synthèses unifieraient les gauches dans le but d'abolir un système aussi nul et nuisible. Ne pas tendre, de toutes vos fibres, vers l'unité la plus vaste dans ce but "central" signe que vous ne pouvez plus vous prétendre de gauche.

-ne pas vivre, déjà, le système que vous voulez mettre à la place de la déchéance capitaliste, vous démasque comme appartenant à "la gauche du dimanche" (le reste de la semaine vous "fonctionnez" à droite). A partir du moment où tous vos sentiments, vos émotions et vos pensées s'unifient dans le désir de vivre "autrement", pourquoi attendre? Vous vivez déjà "dans" la nouvelle civilisation: et il n'existe aucun exemple de mutation radicale qui n'ai été entraînée par qui vivait, entièrement, le but désiré. Pas de changement sans vous: un discours "de gauche" qui ne vous demande pas de participer aux changements- ne peut qu'être que contre la  transformation. Si vous ne "vivez" pas le changement il ne peut pas parvenir "à sa fin", se réaliser complètement. "Réaliser" (état mental et affectif de présence intégrale) et "réaliser" (accompagner les diverses étapes de la concrétisation entière) le phénomène- c'est le même processus (sous tous ses angles) en cours. Donc, la preuve que vous êtes défricheur, pionnier, novateur, émancipé et progressiste, se trouve où vous jaillissez heureux, enthousiastes, énergiques, passionnés, exubérants à souhait. Si expansifs et abondants: bref, "enchantés" de votre sort. Clair qu'être pauvre, à vous regarder, c'est la joie, la joie prospère. Comme pour les services publics, vous représentez la "réussite". Vous êtes la preuve ultime qu'être de gauche (de cette façon) représente le bonheur suprême. Pouvez-vous en dire autant des conformistes des gauches et des extrêmes gauches? Dont la "conjuration des imbéciles" semble devenu un des principaux obstacles à l'abolition si raisonnable du capitalisme.

-les irréalismes les plus touffus se trouvent dans quelle fraction de la Société? La notion d'utopie clive, efficacement, la sagesse des illusions intéressées. Où se trouve, massivement, l'utopie? Plutôt en haut de la Société! En haut des gauches (si cette topologie ne fait pas tiquer!), la chimère? Comment faire partager l'expérience de cette analyse? En sachant, poser un regard neuf sur la routine acéphale des livres "qui se publient" (ceux qui "ne se publient pas" s'avérant, seuls, cruciaux!). Choisissons l'escroquerie au titre "Le pouvoir au peuple - jurys citoyens, tirage au sort et démocratie participative", lorsqu'il s'agit uniquement des miettes de la "démocratie participative", de Yves Sintomer, La découverte- les cahiers libres, mars 2007), afin de visiter ces cercles vicieux où se noie toujours plus l'utopie du "sommet" des gauches. Vous y vérifiez que "dans le jury citoyen, l'information n'est mise à disposition que lorsque celui-ci débute effectivement dans le but de favoriser l'égalité entre tous les participants" (p. 124) (lorsqu'elle est donnée en amont des travaux des sondages délibératifs). Vous comprenez que cette "vigilance micro-juridique" disparaît, magiquement, lorsque nous sommes dans le macro-juridique: ces financiers non élus et ces médias non élus qui semblent échapper à toute vigilance. Alors qu'ils influent, exagérément sur les décisions civilisationnelles  Résultat des (non)courses, lors des choix aléatoires panachés de choix à quotas (il s'agit, ici, d'être "cultivés"): "sous une forme atténuée, ce sont parfois (2 euphémismes=1 subversion?) les individus de la classe moyenne qui se voient attribuer en priorité cette qualité" (p. 137).

Or nous venons de parcourir leur sur-densité toxique (refus de savoir, rejet des responsabilités et des imputations juridiques, obsessions compulsionnelles avec obturations de tous débats, délires économiques et préjugés culturels- en résumé) pour savoir que nul "bon sens" ni culture "globalisée ne siègent chez ces fanatiques. Leur sur-représentation est programmée en "dépit du bon sens". Puisque "devant qui les jurés actuels doivent-ils rendre des comptes, ou pourraient-ils le faire? Pour une part, la dynamique des délibérations pousse à un contrôle mutuel des participants et la personne qui se comporte de façon "irresponsable" se décrédibilise assez vite." (extrait du même "Le pouvoir au peuple, vous croyez?" p. 144). Ce "pont" musical pour, justement, pénétrer ce qui décrédibilise, complètement, cette Société: le fait qu'elle laisse les "irresponsables" (non élus en plus!) "diriger" le monde. C'est à dire les financiers et boursiers ou les"médias fous". "Médias fous" que l'auteur crédite d'une "place centrale dans la vie politique où pèserait de plus en plus la mise en scène télévisuelle" (p. 32. "Le pouvoir au peuple", Yves Sintomer) – soit, en français courant ce sont ces médias qui dirigent!!!

Comment peut-on encore, alors, être dans un état de droit? "La télévision compte davantage que les congrès de parti (…) Du mode de domination plutôt bureaucratique des appareils, on passerait tendanciellement à celui des médias." (p. 32. ibid). Devant un pouvoir aussi monolithiquement anti-démocratique nous comprenons pourquoi un auteur plane dans la fantaisie d'halluciner sur "Le pouvoir au peuple"… Où ça? Où ça? Clair que "la classe moyenne", aveuglée par son savoir sans mode d'emploi, a perdu toute faculté de raisonner: ici, ce document nous sert de preuve flagrante…

 

Conclusion d'étape: que nous soyons parvenus à montrer l'unanimité médiatique sur la folie enragée et très dangereuse des "marchés financiers" ouvre une série de questions taboues. Rappelez-vous - crises de nerfs, affolements, hurlements, agitations, déséquilibres, vapeurs, hystéries, paniques, bouffées délirantes, exaltations, rumeurs, mimétismes, extravagances, frénésies irrationnelles – pas un mot permettant de croire à la santé mentale ou nerveuse. Nous croyons plutôt nous trouver dans un hôpital psychiatrique qu'au milieu d'adultes pratiquant du sérieux rationnel  De plus, malgré les gesticulations embarrassées des propagandistes du capitalisme, jamais n'apparaît l'utilité collective de ces finances souffreteuses. Elles ne financent jamais l'économie "réelle" vu qu'elles vivent en parasite sur son dos, lui volant, sans cesse, ses richesses réelles contre de la monnaie de singe ("collectivisation des pertes" ou la plus illégale des fausses monnaies?). La question taboue surgit: pourquoi devant l'évidente folie des finances et leur inutilité collective (n'importe quel autre système "d'investissement" à des taux raisonnables avec ferme imputation délictueuse de toute spéculation d'où qu'elle vienne – s'avère nettement plus fiable), les médias qui (aussi follement?) dirigent la planète, abandonne l'avenir de l'Humanité aux mains malades et insensées des finances (à jamais dans le rôle d'enfant turbulent "appelant les poses de limites de l'adulte!).

 

Pourquoi la folie aussi frénétique des médias? Chaque jour, l'équivalent des réserves de changes des banques centrales ou de deux fois le budget annuel d'un pays comme la France, se voit livré à la bestialité du jeu (jouer l'argent des autres) et au gangstérisme indéfendable de la spéculation. S'il y a bien des personnes à qui ne pas confier le destin du monde c'est bien ces financiers figés dans l'adolescence irresponsable, incompétente et inconsciente des conséquences de ce qu'elle fait. Strictement personne (à part les 0,000l62 % de la population mondiale, que représentent ces spéculateurs toujours "remboursés" par les banques centrales) n'a "besoin" du système de la bêtise maximale. Qui laisse encore, un jour de plus, la finance détruire la civilisation, le social ou la nature – ne peut plus figurer chez les adultes. Les questions taboues ne trouvent de réponse "à la hauteur" que dans des esprits adultes. Ainsi, de ne pas percevoir à quel point cette "finance" est minable, une suite d'escroqueries de bas étage, de la très grande délinquance bricolée avec une mentalité de petit délinquant, pitoyables tromperies et navrantes malversations.

 

La finance ou le toujours plus dépité piteux? Sans cesse, nous devons présenter la folie collective sous de nouveaux angles. Voici des financiers qui "attaquent" des pays à coups d'armes de destruction massive (les C.D.S.) sans qu'aucune nécessité naturelle ne se montre. Attaquer: ce sont les clairs ennemis des pays, les plus grands terroristes actuels. Rogues institutions: les institutions voyous. Tous les éléments sont réunis pour cerner les vrais "fauteurs de troubles", les ennemis de l'Humanité. La manière insensée dont la majorité évite de se prononcer contre ces dangereux émeutiers que sont les marchés, permet de comprendre nombre de comportements incohérents actuels. Les "financiers" doivent, d'urgence, être soignés. Du moins démis (tutelle ou curatelle juridique) de toute possibilité "d'accéder à l'argent des autres". Leurs pensées de malades (s'ils sont 1 000 fois plus riches en 1 mois "tout va être résolu" signe, abruptement, un enfermement solipsiste) mises avec les "résultats" de leurs prédations (planète en voie de destruction, vie en danger, société démantelée par ces insurgés financiers etc.)- hurle que s'il y a bien un comportement qu'il faut quitter, immédiatement, c'est celui des financiers fous. La survie de la civilisation en dépend. Et toute personne (média, politique, intellectuel traître à sa vocation etc.) qui a "soutenu" cette délinquancisation de la Société – se voit, entièrement, disqualifiée. Comment faire confiance à qui a fomenté cette corruption sans issue? Et si une ministre (dans une maigre lueur de compréhension) admet qu'il faille "interdire" les C.D.S., la direction de la santé sociale est bien trouvée. C'est tous les marchés financiers qu'il faut interdire.

 

Revenir à la situation d'avant les années 1980 où "la corbeille était très marginale", selon les termes de de Gaulle. L'esprit adulte reprend, enfin, le destin collectif en main: fin des doubles enfantillages indéfendables (finances et médias aussi déraisonnables l'un que l'autre) à claires fondations antidémocratiques. Impossible de respecter, encore, cette Société qui a "permis" cette barbarie. L'argent, soudain, se voit "rétréci" et ramené à "sa juste place": que peut-il face à un ouragan? et dans le désert sans eau? ou devant la destruction de la biodiversité lorsque chaque espèce est l'indispensable maillon de l'équilibre global? L'argent n'a jamais été une "valeur" d'adulte- quitter sa frénésie arriérée nous procure un tel soulagement que la guérison de tout nous semble accessible…

 

       D'autant que les aliénations ne peuvent plus se fondre dans la masse, elles explosent toutes de ridicule: "La Nature se met à l'heure de la finance" titre, le 10 mars 2010, Le Monde, tel cet excellent baromètre de l'effondrement intellectuel des classes moyennes. Cet insensé anthropocentrisme (l'homme n'est pas la mesure de toute chose lorsqu'il perd tout "sens des mesures") qui fait anti-fonctionner la Nature comme un humain, cette téléonomie à l'envers qui rend la finalité centripète, participe bien de l'esprit émeutier et insurgé du Monde. Ainsi, foutent-ils leurs incohérences métaphysiques à falsifier les legs des Lumières. Pour les Lumières, "l'économie de la Nature" formait le système englobant incontournable et "l'économie humaine" ordonnançait une sous-catégorisation de cet englobant, entièrement dépendante de la pérennité de l'économie de la Nature. Que de sagesse dans cette "naturalisation" de l'humain (son identité commune?). Le Monde, qui sait cumuler l'incohérence intellectuelle avec le manque frappant de sens pratique, balaie, d'un geste de voyou, cette tradition rationnelle. Que la Nature engloberait les délires irrationnels de la barbarie économique (et pas l'inverse) fait douter du sérieux de ce journal au point qu'il en perd toute fiabilité. Qui peut avoir confiance dans de tels grands délirants? Ainsi, ce qui est le plus réel se trouve, sans cesse, supprimé et effacé par l'arrogance des irréalistes au pouvoir. La Nature ne se mettra jamais à l'heure de la finance. Jamais. D'avoir perdu du temps à formuler cet anti-raisonnement extravagant, ce journal retarde l'urgence qui ouvre que la finance doive se mettre à l'heure impérative de la Nature.

 

        Vous pouvez continuer à décrire la structure dominante de la nouvelle bouffonnerie des effondrés des classes moyennes – les effets des échanges qui changent ne pourront que, durablement, s'amplifier…

        Etc.

 

      Même si cela pouvait paraître trop succinct, nous venons de traverser les mystères de l'anticommunication, de l'anti-information, de l'anti tout (et il est bien apparu que ce sont les soi-disant "dirigeants" les plus virulents anti tout, parce qu'être "pour" le seul argent c'est être pour "rien"!). L'utopie cauchemardesque de l'argent "ignore" les lois de la Nature et son délire sur le "réchauffement climatique" (éloquent que le règne de l'argent "fou" soit aussi celui du mensonge généralisé, de la falsification absolue et de l'impossibilité structurelle de "l'information" fiable?) l'étale chaque jour. "Réchauffement climatique" c'est scandaleux mensonge lorsqu'il s'agit, précisément, d'un "changement climatique" (trop froid, trop chaud, plus rien de tempéré, l'homéostasie de l'atmosphère étant quasiment déréglée – la folie argentée dirait "dérégulée"!), d'un bouleversement complet où nous avons peu de chance de survivre si nous n'abolissons pas le capitalisme comme insoutenable enfantillage. Et vivons l'exact contraire d'aujourd'hui.

 

      L'erreur de Descartes, cet insensé irrationnel qui a produit l'abondance des "crétins émotionnels" actuels, provenait d'un écart de 10° au départ. 10° qui ont abouti à la béance des 300° actuels. L'anticommunication (la destruction de la civilisation par ses dirigeants mêmes) participe de l'inconséquence collective analogue. Ce constat exige que nous fassions un virage de 180°, que nous abandonnions, immédiatement, la majorité des comportements dominants et que nous admettions que médias et finances représentent une folie insoutenable (insustainable madness) qui met en grave danger toute la civilisation. Chance: les 2 sont "immatériels", aucune trace lorsqu'ils se seront évaporés (faute de racines dans le réel!).

        Mais…                          

       Dites-nous donc… l'anticommunication ça fonctionne comment?

 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org ,  onglet 3  "Why do we left the left wings ?", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

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