LES DEFICITS C'EST LES RICHES (1)
LES DEFICITS CE SONT LES RICHES. Non, cet explosif "scoop" n'est pas de nous. Mais de source plus officielle et autorisée. Oui oui, Martin Hirsh et Claude Lelouch ont clarifié la situation: ce sont bien les riches qui créent les déficits. Basculement radical de point de vue. Ce n'est pas rien: plus rien ne sera comme avant. L'idéologie a vacillé et la statue capitalistique est à terre. Aussi, comme pour tous les événements essentiels et structurants socialement: pas un seul mot dans les médias dominants intoxiqués à mort de "dénis du réel"…
Nous devons nous démerder tout seuls. Et sans eux !
Bon.
De Martin Hirsh : "les 10 % les plus riches ont pris 75 % des richesses nationales. C'est bien eux les causes des déficits plus que toute autre catégorie sociale ". Et Claude Lelouch, l'œil gauche clignotant de tics, d'ajouter "il va falloir des sacrifices pour absolument tout le monde. Pour les plus riches ces sacrifices seront énormes. Nous sommes parvenus à la situation de la ménagère qui dit cette semaine cela va être plus dur, nous allons devoir nous passer de viande". Surréaliste. Incroyable. On rêve. Oui oui vous avez bien lu, ils viennent de passer du côté du peuple. Ils font la nique au show biz et aux pouvoirs (parasitaires) de l'argent. Ils ne rampent plus devant les médias. Surréaliste. Incroyable. On rêve.
Où cela a-t-il bien pu se passer pour qu'aucun écho ne se fasse entendre nulle part ? Ce soir (ou jamais), mardi 15 juin 2010, chaîne publique, la 3. Surréaliste. Incroyable. On rêve. Oui Hirsch et Lelouch reviennent à la réalité. Et nous, cela nous semble un début de rêve magnifique. Comme "échappés" d'un futur gros peloton de "retourneurs de vestes"? Le début d'une longue migration ? Le fait reste d'importance pour mériter tout un blog…
Il est sûr que le passage de 15 % des avoirs publics, entre 1975 et 2009, vers le seul privé, ça creuse d'abyssaux déficits. Mais, ce n'est pas pour cela que les discours devinrent réalistes ces dernières décennies. Las. Médiatiquement, tout était de la faute des pauvres, des beaucoup trop bas salaires toujours bien trop hauts. Au point que seul le bénévolat radical pouvait arrêter les hémorragies dues aux seuls "assistés" (n'osant plus réclamer de revenus). Tandis, qu'à l'opposé, les trop hauts revenus ne l'étaient jamais assez abondés d'abondance. Vu le niveau incroyable de compétences. Puisque, tenez-vous bien, eux seuls et bien, ils "créent les richesses"…en les ponctionnant toujours plus.
D'où (scoop radical) les riches "créent" les déficits. Cela sonne comme l'inverse de tout le baratin que nous avons subi depuis 30 ans. Alors ? C'est plus que du nouveau: cela mérite le mondial des discussions inter-pays, pendant des mois. Encore plus, à bas le foot !!!
Parce que "les déficits c'est les riches": nous venons d'aborder à l'île aux trésors. Un bout de temps pour faire le tour du bilan.
Oui, "les déficits c'est les riches" sonnent tel un renversement, une nuit du 4 août, et, comme tout renversement, ça verse beaucoup de trop pleins…Les compétences, si chèrement payées, des trop riches nous ont, donc, conduit direct à la catastrophe économique. Tout ceci, vous le déballez dans le pack "les déficits ce sont les riches", vous n'avez pas encore capté ? Alors ? Inaptitudes aux décisions, incompétences à la pensée "globale", aucune fiabilité collective, manque structurel de sérieux etc.: la liste des contre-indications risque d'être bien longue… Virez les virus !!!
" Une augmentation des profits ne se fait que par la concentration monopolistique et la non concurrence "(James K. Galbraith dans son "The Predator State", 2008, avec son si parfait sous-titre "Comment la droite a renoncé au marché libre. Et pourquoi la gauche devrait en faire autant, p. 228). Donc, comme le montra John K. Galbraith, son père, les multinationales abhorrent la concurrence et les prix libres etc. : en fait, elles veulent remplacer les états (mais sans le dire!) dans ce "contrôle des prix". Entrons dans leurs comptabilités – les pactoles !!!
"Le taux d'investissement de 21 % en 1970, chute à son taux le plus bas en1984 (…) lorsque la part des profits connaît son plus haut en 1989 à 33 %, le taux d'investissement ne dépasse pas les 18 %, soit 3 points de PIB de moins qu'en 1970" (Frédéric Lordon, La crise de trop, p.167). Le tout de la "plus improductive des manières". Le capital voit "que la constriction de la part salariale finit par lui ôter ses propres débouchés" quand la consommation, en France, c'est 70 % de la demande finale (FL p.170). Les dépôts et les épargnes sont des biens publics vitaux pour la Société (FL p.143). A admirer cette nouvelle habitude de considérer la "finance" comme un "bien public" trop vital pour être confié aux personnages inconsistants et mécanisés, dont nous avons pu observer, dès 2008, les ivrogneries jusqu'aux comas éthyliques à l'argent fou.
Ne plus rien éviter.
Remise en cause totale du "dogme médiatique" qui fit, une des sources principales des problèmes mondiaux, de « la crispation » des fonctionnaires sur leurs "droits acquis". Comme les droits acquis des médias de tirer, bien illégitimement, sur les serviteurs publics. En France, 63 % des dépenses publiques nationales proviennent des collectivités locales: ces fonctionnaires ne servent donc à rien. Par contre, les journalistes anti-information, en déchéance dans le tout propagande, ils servent vachement (22 ou 13 ?) . Avec ces PME- PMI, si oubliées (puisque pas cotées en bourses avec leur "apport" devenu négatif (elles prennent plus qu'elles n'investissent), signalés par Frédéric Lordon, dans "La crise de trop", lorsque les spéculateurs dévalisent, apparemment légalement, les entreprises. Et se montrent visiblement comme leurs pires ennemis (100 000 fois plus que les syndicats ne le seraient!). Tiens voici une autre source méconnue de déficits !!!
Puisque le discours irrationnel (les riches sont choisis des dieux!) provient, massivement et essentiellement, des médias. Médias gracieusement complices de la catastrophe économique. Pendant que vous les regardez, ils font les "guetteurs" pour vous dévaliser, en bande, encore plus vite que ça. Pendant la pause pub, vous avez été vérifié vos comptes: les médias spoliateurs provoquent bien un putain de déficit !!! Les vrais « assistés » ce sont les riches. L’argent public leur semble excessivement voué.
Tout ceci fait-il sens ?
Yes yes. Yes men & woo-men…Vous rendez-vous compte de la radicale nouveauté qu'engouffre "les déficits ce sont les riches" ? Pendant tellement d'années Hirsh et Lelouch n'avaient pas vraiment soutenu la thèse (si exacte pourtant!) des déficits ce sont les riches. Aidant plutôt JPS à gruger ses fidèles nés dans la rue mais pour ne pas trop y rester.
Alors leurs intentions enfin?
Les discours d'extrêmes gauches (genre les déficits c'est les riches) se découvraient exagérément réprimés: jusqu'à "criminaliser le social". Contester c'était se foutre du côté des délinquants. Hirsh et Lelouch sont pour. Ils changent de bord? Ou ce ne seraient que des hors bords ?
Ces étonnants personnages s'autorisent bien de ce que le mouvement social ou le NPA n'osaient plus: clamer les faits bruts de décoffrage !!! Que veulent-ils au bout de la route? Une révolution sans révolutionnaires? Un spectacle de révolution où les ex-assistés ne feraient qu'y assister – à distance. D'assistés à assistants, net progrès.
Leurs craintes ne vont-elles pas créer la forme, offrir la direction, ouvrir les vannes, où va s'engouffrer un mouvement de fond ? De la peur de quelque chose de flou, ils vont en précipiter, de but en blanc, l'apparition, n'est-ce pas magique ?. Ou bien, dès le départ, des "taupes'", ils étaient pour et ont tout fait pour que ça se produise concrètement ?
Pourquoi aimeraient-ils tant voler les idées ou raisonnements des autres, ces intellectuels du pouvoir? Il doit y avoir « autre chose » ! La posture deviendrait-elle tendance? Parce que des Lelouch ont tout fait pour que la situation actuelle, d'explosion des inégalités, persiste jusqu'à aujourd'hui. Ne triomphait-il pas, récemment, avec son "13" partout, si heureux de tout trahir…Un bon plan - récapitulez donc tous les médias existants: vous repérerez ces personnages, subrepticement affublés de 13 ou 22: sûr et certain alors qu'ils/elles ont VRAIMENT quelque chose à cacher !!! Economie réelle de moyens, tel que nous vous avions dit. Efficacité maxima du tri : et, en plus, ils/elles l’ont fait volontairement volontiers…
Mais ce n'est pas tout ça: allons-nous toujours plus abonder dans le sens de Hirsh et Lelouch ??? Ne sortent-ils pas outrageusement du "cercle de la raison" ? N'outrepassent-ils pas le décret si serviable et vassalisé de tout est de la faute des pauvres (enfin de qui ne peut pas se défendre!) ? Vérité au-delà des pires aimées, erreur en deçà. Selon que vous dites "la même phrase" à la télé ou dans la rue, vous serez louangé ou réprimandé. Est-ce parce que le premier fait toujours semblant, un rôle, un look, un leurre et pas le second ? Ou hypothèse magique: ils ont vraiment changé, ils offrent les lettres de noblesse au, soudain, si raisonnable anti-capitalisme. A condition qu'il soit bien existentiel (mentalité ET comportement)…
Apport inattendu (encore !) du surabondant « les déficits ce sont les riches » et ils forment les probants « assistés » , té, c’est peu cher !!!,
Parce que l'explosion du scoop "les déficits c'est les riches" n'a pas terminé de provoquer ses secousses…
Mauvais plans de rigueur en Europe et ailleurs: à revoir (en totalité ?)
Les marchés pris au piège: Les marchés se sont bien visibilisés tels tout "financés" par l'argent public. Et les états réduisant leurs déficits se doivent de cesser d'alimenter complètement ce gouffre principal: de financer les marchés. Les marchés disent "trop de déficits", le tac au tac des états répond c'est pour vous subventionner tous ces déficits. Dites le à très haute voix pour que nous cessions bien vite de vous financer. Donc plus de déficits. La plus énorme des dépenses "sociales" imaginables ce sont bien ces 1 700 milliards de dollars d'octobre 2008, non, plus toutes les dizaines de milliards qui ont suivi. Incohérences béantes, disions-nous: bourses et banques financées par cet argent de tout le monde. Or tout autre acte juridique des états (dotations aux collectivités territoriales, subventions, aides etc.) demeure assujetti à de réels contrôles. Pourquoi la plus grande dépense de ces états (financer la finance) échappe à ce cursus rationnel? Extravagante position dans des prérogatives exorbitantes hors du droit commun.
Retraites: à revoir toutes. La bonne piste serait de restituer les 3,8 % que "l'on doit aux salariés" (déficit du partage bloqué des richesses entre capital/travail) – avec une pointe jusqu'à 7 % d'estimation de ce "déficit dû aux riches". "Passer par les assurances privées rend la couverture universelle hors de prix" (JKG p. 194). David U. Himmelstein et Steffie Woolhandler, économistes de Havard, dans "I am NOT a health reform", 15 décembre 2007, nous rappellent "que le gaspillage bureaucratique dû au caractère privé de l'assurance maladie peut être estimé à 350 milliards de dollars par an (presque 2 % du PIB )" ( signalé par JKG p. 194).. Donc tout abandon des retraites par répartition devrait intégrer ce genre de "gaspillages du privé"!!! Déficits nous voilà.
Renationalisations raisonnées, en tenant compte des vraiment « trop perçus » lors des "glissements" des avoirs publics vers le si peu investisseur privé (sans aucune nécessités économiques ni sociales justifiables). "Glissements" tout de même estimés (hypothèse haute) à 15 % de ces avoirs publics: c'est pire que gigantesque. Ca a la gueule qui comble un déficit. Même les déficits de la protection sociale (résistons avec le Conseil National de la Résistance et sa judicieuse protection sociale!) surviennent du fait que les riches s'y montrent (après corrections des diverses situations) comme recevant le plus de prestations et remboursements. Tilt! même "là" les déficits ce sont les plus riches ! etc. Ce n'est qu'un début , tire donc au but !!!
Retour à un minimum de collectivisation: la propagande évitait que le communisme n'a existé concrètement nulle part. Selon les mots de Lénine, l'URSS c'était "du capitalisme d'Etat" (lors de la NEP). Et toutes les horreurs (non excusables!) se rattacheraient plus au tropisme capitaliste qu'au non-communisme ?…Une collectivisation plus raisonnée semble, soudain, très accessible !!! Les riches ne viennent-ils pas de pratiquer l'équivalence de "débauche de mineurs" avec leur hyper nihilisme, leur destruction voyou de toutes les valeurs (sauf l'argent et, encore, l'argent qui divise, détruit et rend tout insoluble!) ? Frénétiques anarchistes (dans leur fonctionnement réel) imposant des règles partout sauf pour eux-mêmes (descriptivement, cela se prononce "hors des" lois!). Ce sont les fouteurs de merde mondiaux, les seuls vrais fauteurs de troubles, les sales gosses immoraux qui doivent, maintenant, opter pour des "stages de comportements" (toujours Hirsh).
La magie laïque continuerait-elle ? De plus belle !!!
Par où commencer dans ces "stages pour riches" ? Nous suggérons de méditer sur une citation, accélératrice de prise de conscience. "Les espoirs placés dans l'autonomie économique l'emportent de plus en plus sur les attentes placées dans l'action collective" (Pierre Veltz, La grande transition 2008, p. 31)". Ainsi, avec les rêveries d'évaporés de "l'autonomie économique" (l'utopie des trop riches!) – nous percevons la fuite frénétique devant le réel "dans" l'économie. Cqfd. Adam Smith agrémentait la "main invisible" d'un slogan "tout pour moi et rien pour les autres". Se montrant furieusement anticapitaliste avant que de, soi-disant, l'inventer. L'économie, cette arrogante non science, semble tellement peu réaliste qu'elle provoque autant et plus de dégâts et catastrophes dans le réel. Cqfd. La réalité c'est le collectif, le vivre ensemble, la sociabilité, l'action collective, la globalité globalisante sans exclusions, la mondialisation d'absolument tout le monde. L'économie mise, désormais, au coin de toutes les méfiances multipliées: tant qu'elle ne se pliera pas à la science topologique, aucun circuit de décisions ne pourra prétendre qu'elle n'est autre chose que des diktats de cancres minables…
LES DEFICITS C'EST LES RICHES!
YES HIRSH ET LELOUCH « PARTAGENT » AVEC NOUS: LES DEFICITS C'EST LES RICHES!
(à suivre)