Les deux propriétés (2)
La propriété occidentale nous PRIVE, en partie, des propriétés de la matière. C'est un non savoir. La tanière sombre du refus de la réflexion, de la recherche comme de la découverte.. C'est même un anti- savoir qui sent un peu la barbarie…se priver des propriétés de la matière, de son potentiel, de ses caractéristiques, de ses attributs, de ses qualités ou des ses usages c'est, précisément, comme de lâcher le plus collier de diamants pour se saisir d'un colifichet (dont mêmes les soi- disant primitifs ne veulent pas!)…une des plus minables affaires de tous les temps…
Un des sommets de l'irréalisme…que, seuls, les chimériques financiers pouvaient oser !
Concernant l'entêtement dans la stupidité, l'occident, et ses rapports dissymétriques à la propriété, semble tenir le pompon.
Puisque – incohérence, confusion ou chaos intellectuels – la propriété occidentale "n'admet" pas que d'autres puissent disposer de cette même "propriété" "en propre"… Propriété occidentale propriété trop exclusive et excluante ? trop unilatérale et dissymétrique ? et tout ce que cela implique/ dévoile…
La propriété ressemble, alors, à un caprice ou à une lubie surtout hystérique…très peu de rationnel, beaucoup d'arbitraire, de discrétionnaire ou de despotique…tout comme l'occident s'est attribué illégalement le droit de nommer autrui, ici, il nomme "sa" propriété en interdisant au 3/4 de l'Humanité (dits aussi, frauduleusement, Tiers monde !) d'avoir la moindre propriété…TOUT EST A EUX…c'est du délire mégalomaniaque, avec un sacrée dose de paranoïa, non ?
Comment croire au sérieux, à la sagesse et à la fondation d'une telle définition de la propriété …son unilatéralité, déjà, la dessert…c'est de l'anti-universalisme, le refus caractériel de la science ou de la philosophie…oser que soi seul a le "droit" (!) à la propriété et personne d'autre- ceci entre dans l'achèvement de la démence. Dont nous avons vu les claires et inhumains symptômes dans les dégradantes mises en esclavages ou les scandaleux colonialismes…en outre, pour qui voudrait en faire une étude psychologique TOUS les rapports des occidentaux avec les amérindiens sont plus symptômes d'une maladie grave que de tout autre chose…
Ainsi, les crispations maniaques envers la propriété vous empêchent, limpidement, d'accéder aux soins possibles contenus dans les propriétés de la matière… Le "trésor" est dans la fluidité, la circulation communicative – en aucun cas, dans l'inertie stérile d'empiler des exclusions violentes comme clôtures de ces trop anormales "propriétés" (versions occidentales)…
Cet extrémisme toxique (la propriété version occidentale) doit être ramené à un juste milieu, à une pondération, à une prudence, à un sens de la mesure, à un sens du raisonnable et de la modération, à une auto-restriction, etc – qui paraissent avoir déserté les enclavements occidentaux…
BONUS ******************************
Les deux propriétés (1)
Tous les sujets de fond, les thèmes passionnants, les recherches intenses, les discussions nourrissantes, les ardeurs et les enthousiasmes, etc – semblent comme ETEINTS. Seraient-il "interdits" par cette bizarre société, infiniment plus répressive que l'on croit: lorsqu'il s'agit de l'intelligence, du génie, de la diffusion des bons écrits, de la loyauté des argumentaires, de l'incitation aux débats de fonds, du sérieux des partages des savoirs et cent autres sujets ?
On se le demande !!!
Et, nous le demandant, nous rencontrons des secteurs mentaux où l'Occident s'avère d'une naïveté, d'une immaturité, d'une puérilité, d'une ingénuité, d'une arriération, d'une candeur ou d'une légèreté sans limite. Oui oui où cet esprit imbu de lui-même (au trop détriment des autres) se montre d'une crédulité anormalement élevée…
La propriété appartient à ces franges désexpérimentées…
En effet, dans une nudité indéfendable, la propriété occidentale se présente comme la négation brutale et barbare de l'autre. PROPRE est la propriété…ce qui implique que l'Autre soit le contraire de propre – sale! crasseux! crotté! maculé! Et que la propriété se montre comme "ce qui a été nettoyé de la crasse qu'est autrui"…Immaculée oui mais déshabitée, désertée, abandonnée, rendue inféconde…On voit bien que cette perversion ne soit pas défendable à haute voix. Qui oserait "défendre" cela ? La propriété occidentale appartient aux secrets honteux. Et, effectivement, à parcourir des documents de toutes sortes (anthropologiques, comptables, culturels, politiques etc) – nous ne la voyons antée cette propriété que sur des concepts et des faits assez répugnants…
La propriété occidentale est comme en creux. Evidée ou déménagée. Bref la signature d'un patent échec - par refus de toutes les autres alternatives comme de tous les métissages potentiels. Elle PRIVE en effet, elle ferme, clôture, empêche, barre ou limite. Se situe sur le pôle négatif des mentalités…elle enlève, ôte, retire mais n'ajoute rien…Dessaisir, déposséder, dépouiller, confisquer ou spolier appartiennent à ce vocabulaire qui rétrécit, diminue, retranche, élimine, réduit, retire, retranche, soustrait…etc Les préfixes de, dé, dés, des, dis indiquent la séparation, l'éloignement, la privation: ce qui ne sonne pas comme une réussite, un progrès ou une évolution…REFUSER à autrui l'usage tangible du réel – cela ne semble pas très civilisé. C'est un amoindrissement pour tous…Que la propriété n'existe que lorsqu'elle se montre entièrement débarrassée d'autrui voici qui semble insoutenable (unsunstainable !) et injustifiable. Les autres y représentent la salissure qui noircit la blancheur de la si lavée propre propriété…Comment défendre cette trop nudité violente ?
On ne le peut puisque ce qui surpasse toute propriété fermée, solipsiste et entêtée dans ses torts ce sont LES PROPRIETES DE LA MATIERE. Ce qu'elle contient, renferme, englobe, garde, possède…ces qualités basiques qui permettent tout le reste. Propriété c'est alors l'ensemble complet, l'englobant suprême, le grand sac qui rassemble tout. Ces constantes conservées, l'ensemble des réactions, des comportements comme des substances …etc Tous les caractères à connaître…Songez à propriétés physiques, chimiques, vitales, etc…Et vous saurez que les propriétés de la matière contiennent et détiennent tout. Mais de ce tout rendu à sa liberté, à son initiative et à sa spontanéité… Les propriétés de la matière c'est exhaustif, cela s'agrandit jusqu'à tout l'univers, c'est fluide, non fermé et accueillant.
La propriété occidentale c'est fermé, crispé, ratatiné, bloqué et très inhospitalier…
Le jour et la nuit. Deux pôles opposés du réel englobant ?
Sans doute ! la nouvelle civilisation nous place au seuil de tant de fertiles savoirs inédits…nous en sommes, encore, explorateurs tâtonnants…à escorter donc…
Simplement, le constat que la propriété ("rendue" propre des autres, débarrassée d'eux nettoyés comme des crasses) "bornée" (yeppp!) peut porter grave préjudice aux propriétés du réel – voici qui ne nous fait plus tolérer ces frivolités mortelles…
La propriété occidentale repose sur un fonds identifié d'un manque total de sérieux.
Les propriétés de la matière doivent être protégées et défendues des excès irrationnels de la propriété occidentale…
Comment ? Oui oui, ça arrive….
.(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".