LES GESTES QUI SAUVENT
Vous avez, sans doute, vos brevets de secourisme, tout comme nous. Ou des notions des " gestes qui sauvent ". Bien. Pensez- vous qu'il demeure possible de transposer "les gestes qui sauvent " dans l'entière société ? Comme d'habitude, c'est qui reste planqué(e) chez soi, derrière les écrans et l'irréalisme de l'immobilisme, qui ose la séparation des possibles et des impossibles. Nous ne rentrons pas dans ces déchéances mentales. Lorsque nous expérimentons réellement ce qui reste soit- disant "impossible", nous époussetons nos épaules d'un haussement, et (vous) faisons part de nos expériences (qui n'eussent pas dues exister du fait des idéologies mêmes – de quelques bords qu'elles soient, nous préférons les sous-titrer "tout qui ne sert qu'à se mentir à soi- même" !!!). Bref, les gestes sociaux qui sauvent peuvent exister. Nous allons nous limiter à quatre exemples (songez à la bienveillance et à la discrète serviabilité qui sous- tendent ces milliers de vrai(e)s citoyen-ne-s ,qui vous débroussaillent tant d'idées, et n'en seront jamais remercié(e)s que par eux- mêmes ! ce sont les héros des temps présents et tant pis pour les mensonges purulents !)…
Lors d'un déambulation, nous avions recopié ce griffonnage collé à une palissade. "Affranchissons- nous de la racaille d'en haut. Nous ne voulons plus qu'elle nous contamine et salisse nos enfants"…L'inconscience aberrante de la majorité des dirigeant(e)s sur les immenses conséquences de leurs comportements et de leurs trop légères décisions – trouvent, là, leurs traductions, leurs nets feedback, leurs éclaircissements et leurs aboutissements. La suffisance inadmissible de ces prétendus "responsables" (fuyant toujours plus dans les enfantillages !) nous font préférer l'attitude de la lucidité. Heureux les simples d'esprits, oui, mais pas les imbéciles, les crétins, les bornés et les bouffés de mauvaises volontés. Simples d'esprit c'est d'usage simple de son esprit pas le refus absurde de l'utiliser à fond…Simple "dans" l'esprit permet toutes les intelligences et les lucidités qui nous ouvrent à la simplicité de vie, vie de très joyeuses pauvretés et de mises en place des partages en grands (ces résultats prouvant bien que la simplicité siège dans ces esprits pas dans les minables haineux des intelligences !). Ne se limitant qu'au monde trop artificiel et carrément non fiable des médias, comme déloyaux sondages, chaque jour, ils représentent des germes de guerre civile. Toute guerre civile actuelle aura été "mûrie", couvée et incubée aux sommets des sociétés. A nous de les empêcher en démasquant toutes les impostures (normal que plus vous vous approchez des sommets plus il y en aient !) .Demain ne peut attendre, et nous devons veiller au vide béant laissé par les lunatiques cités plus haut. Des "gestes qui sauvent" à la taille de la problématique, nous semblent très accessibles. Ces gestes respectent la non violence et démontrent que de ringardiser des attitudes en les démasquant irrationnelles, farfelues, anti-sociales (etc. – on n'instruit jamais les salauds, et au contraire beaucoup les prétendus cons !) – obtiennent de clairs effets. Disséminons quelques exemples…
1 ))) La police existe, les flics sont là. Reprenez donc la phrase de Jesse Gray, clamée en janvier 1964 à Harlem, Ney York, lors de la fantastique grève des loyers: "les forces de l'ordre semblent n'être là que pour défendre les intérêts des riches. Songez à la crédibilité qu'elles retrouveraient si elles montraient le même zèle quant il s'agit d'arrêter les riches voyous et d'en protéger la population…" Clair ? Affirmer franchement que les exactions exorbitantes des trop riches, les spoliations bancaires, les parasitismes boursiers ou médiatiques se verront dix fois plus contrôlés que tout autre secteur de la société – ça change en quelques minutes toute l'ambiance sociale. D'ajouter, que les flics arrêteront en masse tous les braqueurs de banque, déguisés en directeurs de banques, tous les spéculateurs quels qu'ils soient jusqu'à ce qu'ils abandonnent, définitivement, cette activité plus qu'anti-sociale !!! – ça sème, (presque) partout, de la paix sociale. De développer l'argument à propos duquel seront soigneusement examinés tous les dommages que ces gangsters déguisés de costards cravates (en "valeur" 90 % de la délinquance c'est les riches – refuser ce réel devient inadmissible, lorsque vous n'êtes plus spectateurs !) commettent – là vous déclenchez la fête sociale…Ce geste (les flics sont voués à s'occuper dix fois plus de la racaille du sommet !!!) sauve la collectivité de toute guerre civile. CQFD.
2 ))) La suppression des circonstances trop atténuantes chez les "responsables". Effectivement, le livre "ni coupables, ni responsables" a prouvé qu'en politique, il ne fallait pas céder à un procédurisme outrancier, si nous ne voulons pas rendre tout ingérable. Par contre, financiers, banquiers, publicitaires et responsables médiatiques, gagneraient à être soumis à des maillages de contrôles bien plus serrés. D'autant plus, qu'ils ne sont élus par aucunes instances et que le bilan de leurs dégâts sociaux sont hallucinants (les quatre secteurs les plus destroy de la société actuelle…). Ce sont carrément les dangers publics, les ennemis premiers de la société. Les pauvres, symétriquement, recevraient un pacson de circonstances atténuantes. La mise en place des "handicaps" prouve que l'égalité des chances peut exister à cette seule condition. Dans toute course de chevaux, dans tout match de boxe (afin d'équilibrer les poids des jockeys ou des boxeurs !) il est posé des "avantages négatifs" (des handicaps !) à ceux qui semblent trop positivement favorisés et avantagés. Sont, alors, considérées comme équivalentes, les chances de chaque participant. Dans la dissociété actuelle, du fait de la barbare rétention d'information sur la géométrie topologique économique (en résumé, tout gain compte, au moins, le "double" du chiffre affiché, comme toute "perte" vaut le double du chiffre apparent !) – les inégalités de chances se voient, clairement et cyniquement (ce hideux rictus de qui n'a AUCUN argument raisonnable !), partout, cravachées, favorisées, incitées ou facilitées… Les égalitaristes du dimanche qui refusent de connaître la réalité de l'économie (et ses mensonges comme les listait G.K. Galbraith !) renforcent ces injustices. Ils font mumuse et puis, dès qu'ils tournent leurs dos trop vite satisfaits, tout est encore pire. En accordant, par exemple, trop de circonstances atténuantes au seuls trop riches…Annuler cet "handicap inversé", qui augmente "toujours plus" les inégalités – par la suppression des circonstances beaucoup trop atténuantes pour les trop riches - se concrétise comme suit. Retour à une forte repénalisation des " crimes économiques ". Usage de renforcement du langage, tout "délit économique" devient "crime économique" et toute "erreur administrative" un vigoureux "délit économique. N'ayant aucun besoin vital de survie, se voyant très entouré et aidé, trouvant toutes les facilitations quotidiennes, etc. – de ne pas comparer le pauvre encombré de partout, voyant se multiplier les obstacles, étant plus desservi qu'aidé, etc. – vous sombrez dans la pire des vulgarités. Et prouvez que plus rien de noble, de grand, de collectif, de transcendant ne pourra naître "au sommet". Inversez ce massif avis – vous trouverez d'inattendus bénéfices…En tout cas, tout passe par la puissante repénalisation des " crimes économiques ".
3 ))) la reconnaissance législative que "si tout le monde reste enfermé chez soi, il n'y a plus de société effective". La folie sociale suicidaire actuelle, renforcée par les dangereux hallucinés des télés, s'énonce ainsi que suit. Plus je m'enferme dans mon irréaliste îlot et moins je m'occupe des conséquences de ce non style de vie sur l'environnement et la collectivité – plus je suis dit "bon citoyen", plus la "croissance" augmente et plus le futur se voit protégé. Ne me bat, dans la démence légalement soutenue, que qui "achète plus vite que son ombre", atteignant les combles de l'inconscience, de l'impéritie, de l'irresponsabilité, de l'aveuglement, de l'insensibilité et des irrationalismes. Tout le monde barricadé chez soi et la société pourrait encore exister: qui se permet de diffuser ces indignités ? Donc, législativement (puisque les très mauvaises habitudes addictives des médias ne pourront pas, à brève échéance, être redressées et que les dealers fous de la came médiatique représente le summum de la mauvaise foi ! gangsters irrécupérables! ), interdire à tout citoyen-ne de rester non participant-e à la société. Tout inverser: signaler fermement que c'est un glissement vers l'inhumanité que de n'être "que" consommateur irresponsable. Que les piteux héros d'hier n'était que des imposteurs. Un acte retentissant, au moins, doit tous nous rattacher à la primauté du lien social. Les subsides versés traditionnellement aux arts et lettres, serviront, exclusivement, aux initiatives qui ringardisent à fond tous ces comportements extrêmement nuisibles. Hier trop soutenus et incités par les inexcusables médias ; aujourd'hui, principalement, représentés comme des nuisibles – nécessité de joindre la culture pour donner du mou…
4 ))) Lutter férocement contre le "plus on est con plus on est intelligent", moins on utiliserait sa tête et plus on serait "utile aux autres". Carrément ce qu'ils attendent de nous, carrément ce qu'ils veulent. Cette escroquerie monstrueuse a gagné nombre de cercles "dirigeants" de très jeunes mêmes. A se radoter (à leur âge ça fait désordre !) des "j'ouïr simple" très simplets, trop simplistes, vidé de toute substance: se déguiser en riches afin de jouïr aussi misérablement n'est- ce pas défaitiste. Avoir des extases somptueuses, un luxe de sensualités ça c'est du béton. Si "ça prend la tête", tant mieux, t'as de la chance c'est fait pour ça. Si la tête "te tournait" tant mieux, rien ne peut t'arriver de mieux. La tête, celle que l'on tète toute la vie, contient tous les bonheurs, toutes les joies…Donc que dans vivent les "simples " d'esprit, la déchéance collective n'y ai mis qu'un refus de lucidité, de discernement, de clairvoyance, de sagacité, de finesse, de perspicacité, etc. ça pue carrément la tromperie...
(à suivre)