Les idées niquent tout autant que le fric (2)- "Tout est relatif ? La bêtise, en tout cas, est absolutiste !!!"
La bêtise est absolutiste !!! A entendre, l'absolu étant ce qui n'est pas du tout soluble. Qui n'a aucun référent, aucun extérieur, donc aucun devenir. Ne peut être comparé à rien d'autre: tel une statue moulée d'une seule pièce et que rien ne limiterait. Puisque aucun contradiction ne peut s'y intégrer. Aussi bien, n'y avons–nous aucun repère possible ni, en conséquence, aucun répertoire pour se repérer. Chaque page reste intégrale et ne peut donc se feuilleter. A part, c'est tout d'un bloc.
Aucune sous- partie ne peut devenir le regard qui se retourne sur lui-même et se voit tel quel. L'absolu ne se voit pas comme absolu puisqu'il ne voit que lui-même et expulse toute différence. Rien ne lui semble étranger mais tout étranger lui est complètement étranger. Prenant toute la place il ne peut se mettre à la place de personne ni de rien d'autre. Tout d'une seule pièce, il ne peut que demeure immarcescible, permanent, invariable, inaltérable et immuable. Il n'a rien à dire, aucune histoire. C'est comme s'il demeurait intouché, inaccessible et inatteignable.
Le fait qu'il ai trop été poussé comme une attitude de pouvoir a masqué l'ampleur de son règne existentiel. Ses nocivités extrêmes dans les mentalités, les idées et les comportements. L'aspect politique se montrant trop connu, de parcourir les routines patinées à son sujet va les faire valdinguer dans l'enfin utilisable. L'autocratique c'est l'attitude qui n'a qu'elle comme centre. L'auto-ritée d'elle- même, l'autorité qui s'autoproclame, s'encense elle- même, danse ses propres rites autour de son feu central – ne peut que renforcer cette prédation de tout environnement, de tout entourage. Il n'y a que les miroirs, admiroirs de soi seul.
Attitude dite hautaine puisque, physiquement, elle se vit en haute hauteur. Du haut de sa domination le sommet est vécu comme vu de haut, à la cime, à l'altessissime. Ce qui domine (sans signification abstraite) tout le paysage. Il n'y pas de sens volontaire, une intention dirigée dans cette "position" avant tout physique…Aussi la philosophie n'a pu aboutir qu'à cette définition où serait absolu ce qui existe indépendamment de toute condition (téléonomie) et de tout rapport (téléologie) avec autre chose. C'est le non mixé. Ce qui ne peut ni être mêlé, ni vivre aucun des tissages des métissages. Les motifs de son étoffe ne sont pas relatables…
Puisque le nœud de l'utilisation corporelle des mots s'y dévoile. Tout au contraire, le RELATIF c'est ce qui met en RELATIONS. Seule géométrie globale qui permette toutes les relations, de RELATER les relatables relations. L'absolu figé en son immuabilité n'a rien à dire, rien à relater, à raconter. Aussi bien ne met-il rien en relations (susceptibles d'être racontées)…
Les amérindiens se montrent avoir plus que raison de se méfier ainsi des pouvoirs. L'absolu pétrifie le monde, l'immobilise, ne dit jamais rien d'autre que sa lourdeur massive, son refus des débats, son allergie à tout nouveau, à l'inconnu et aux rencontres. Son monde se montre INVIVABLE (à peine pour lui)…puisque sans ailleurs (u-topie, en grec!), sans autre (alter en latin comme alternative, native alternative) et sans aucun devenir (contingence).
Aucune éventualité autre que ce qui est. L'éventuel lui- même résultat d'événement ne peut poindre puisque d'événement surgit de l'accident (de accidere "survenir"). Autant la chance surgit d'un choc (de cadere tomber), d'une chute ou d'une collision. Lorsque la "chéance" se dit dans la manière dont "tombent" les dés. La chéance de la chance ouvre toutes les échéances qui suivent et "vont" suivre. Même l'échéance de la déchéance… L'incident et son incisive entrée demeurent nécessaires afin de rendre "possibles" toutes les opportunités, les portes d'unités, les occasions, les avènements d'événements…soit de advenir l'avenir "arrivé" 1190 vieux françois ). Aventure se montrant tel du participial futur d'advenire- l'aventure c'est pour plus tard. Etc. Tout se tient lorsque vous habitez tout votre corps pour "écouter" les mots…
La contingence c'est l'accident, mais le possible, mais l'événement, mais la circonstance, mais la chance, mais les particularités. Mais les conditions !!! Les conditionnelles conditions se tenant aux portes de l'avenir. Or rappelez absolu est ce qui existe indépendamment de toute condition (téléonomie) et de tout rapport (téléologie) avec autre chose. C'est le non mixé. Sans possibilité de faire film. De former une succession. Un défilement. Ou de servir de bouture, d'hybride de composite. Le métissé collectant le collectif. L'hermaphrodite intégral absolu forme le non mixte. La non mixtion. L'impossible panachage, la fusion incompatible, les mélanges sans creusets ni processions. Rien qui n'allie l'alliance…
C'est, ainsi, notre corps qui rend le mieux compte de la radicale rupture, l'abîme complet qui s'impose entre l'absolu et le relatif. Aucun lien possible. L'absolu étale une existence sans contradiction. Rien qui ne puisse dire autre chose, dire l'inverse et la différence. C'est l'identique du Parménide. Aussi rien de possible ne s'y love puisque tout est parvenu à l'existence intégrale de son essence.
Or possible c'est "réaliser", à la fois, le piger dans sa tête, et le concrétiser dans la matière environnante…
Tout est relatif ? La bêtise, en tout cas, est absolutiste !!! qui nous fait vivre émotionnellement, affectivement, dans la moindre pensée ou le plus petit mot l'absolu non soluble en rien. ET NOUS SOMMES TOUS INTERDITS DE SOCIETE. Interdits d'aborder qui nous voulons comme nous voulons, empêchés de nouer des relations. Des corrélations de relations. Des mises en rapports. Des rapports, témoignages, récits qui affirment, déclarent, certifient ou avouent. Ce qui relate, raconte, dit, exprime, parle, formule, solutionne (de soluble !), etc. Et qui appartient tout à l'existence de la relativité…
Tout deviendra plus relatif – lorsque l'insoluble absolu s'admettra soluble en autre chose. Se mettra en relations avec les connaissances (humaines) que créent les "connaissances" (intellectuelles). Et verra en chaque "point" de vue l'émerveillement de pouvoir accepter et joindre absolument tous ces "points de vue" afin de parvenir au "cercle magique de l'intelligence"…
"Théorie du point de vue" fut le premier nom très judicieux de la théorie de la relativité ((ne pouvoir saisir que des relations non la réalité même) . Soit coexistences, connexions, correspondances des respondances (ces réponses à…). La paix comme la juxtaposition non concurrentielle de toutes les différences – ça a tout de même une autre gueule et un autre sérieux que la stupidité infantile des guerres "indéfendables"…La paix c'est le bon usage des mots, leur usage intégralement physique. Et "gagner" la paix tellement possible !!!
Bref tout ce qu'empêche la bestiale stupidité des inégalités !!! voir le blog " L'échec absolu des inégalités – Le gigantisme de tout ce qu'elles empêchent"
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Assentiments aux sentiments" – Premiers pas vers une paix mondiale, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "La star des stars" et, aussi, "Présent !", onglet 4 oui "Nul n'est nul".
Résistance au changement Implique changement de la résistance