LES NOUVEAUX RIRES TOUT GRACE AU CAPITALISME
Le "darwinisme social" n'est qu'une construction idéologique très déloyale. Vous pouvez visiter vous ne trouverez aucun fondement dans le réel. Le "darwinisme social" n'existe donc pas sinon comme une nuisance désastreuse qui appartient, entièrement, à ce que nous nommons "l'esprit voyou", vissé autour de toutes les malhonnêtetés intellectuelles possibles (étant entendu que la nocivité maxima de "l'esprit voyou" surgit lorsqu'il s'est déguisé en bourgeois!) . De ce préambule, bondit que le capitalisme n'a absolument aucune légitimité. Ni intellectuelle, ni morale, ni scientifique, ni politique, ni juridique, ni pratique et de la sorte ni sociale (ce sang vital de la société sur lequel il n'arrête plus de cracher: or sans social pas de sociable, etc., n'est-ce pas ?).
Bon, comment ont-ils mitonné l'escroquerie du "darwinisme social", comme légitimation centrale du capitalisme qui ne ferait que "refléter le fonctionnement du réel" ? Rappelez-vous le premier surgissement de Darwin, dans "L'origine des espèces" - par les moyens de la sélection naturelle (by means of natural selection), dont la vertu géniale fut d'unifier tout le vivant dans le même courant d'auto-construction. Et dont la limite avouée fut d'admettre que la sélection naturelle reste toute mécanique, comme un fatum contre lequel les espèces semblaient ne rien pouvoir faire. Que c'est donc une pensée non finie ! Il n'en a été retenu que le caricatural "l'homme descend du singe" alors que le réel ne montre qu'une connivence génétique poussée à 97 % entre les 2 espèces. Et d'ailleurs, le plus troublant n'est-ce pas le fait d'avoir nommé ces singes "primates" (premiers, primordiaux) ce qui exclut que l'homme puisse l'être "premier" alors (sauf dans l'humour glorieux du "primitif" (le premier, la primeur, l'initial), suite auquel nous ne pourrions plus être que des seconds éternels ?). Comment la fumisterie du "darwinisme social" a-t-elle pu découler de cette probe démonstration ? Par le même grand banditisme mental que pratique si honteusement cette bourgeoisie dégradée. Et qui fait que les médias dominants soient devenus plus qu'inexcusables de ne diffuser que de telles délinquances. Un exemple aberrant vient d'Adam Smith, le soi-disant "fondateur du capitalisme", dans sa "main invisible", dénaturée criminellement, puisque venant en métaphore à la fin d'une démonstration sur la très récente division du travail et des tâches. Adam Smith voulait convaincre de ses bienfaits collectifs à cette division des tâches, même s'ils ne sont pas instantanément visibles. D'où l'exemple du boulanger qui sert au mieux la collectivité en ne se concentrant que sur sa spécialité plutôt que de se disperser à tout faire en tous domaines d'activités. Identiquement, d'autres s'en chargent. Etc. Image qui s'étend partout. Et c'est donc comme une "main invisible" qui unifie l'intérêt de chacun-e au travail ainsi divisé, oui mais collectivement. Des vertus (magiques et cachées) de l'argent, dont Adam Smith se méfiait abondamment, aucune mention. De là à sauter sur l'immense prédation de la "main invisible des marchés" (la métaphore qui devient plus divine et fondatrice que toute religion ou science: on ne discute plus! Bonjour le fanatisme du capitalisme!) il y a un abîme de bouffonneries…Le capitalisme ne peut se "légitimer" sur le dos d'Adam Smith: son premier contact avec lui est de le dévaliser frauduleusement, pas terrible hein…D'ailleurs, impossible de trouver dans le boulanger le moindre soutien topique au parasitisme financier: non pas de main invisible (et magique !) dans le capitalisme. Il ne fait autorité nulle part: et tous ses arguments fallacieux doivent être examinés avec les défiances et les protections dont nous usons pour examiner les virus pathogènes. Tout y est dangereux du fait de l'irresponsabilité et de la gaminerie fondatrice de la métaphysique capitaliste. Ce n'est qu'un parasitisme social. Et lorsque vous captez que le même Adam Smith, se rebellant devant le fait que ce soit à l'aide de groupements très illégaux que les pré-capitalistes "boutiquiers" voulaient empêcher, symétriquement, toute "association de travailleurs", a résumé par le slogan "tout pour moi et rien pour les autres" leur structuration mentale, vous pigez, alors, que ce même Adam Smith était, dès le départ, franc ennemi du capitalisme. Celui-ci n'a donc aucun fondement, puisque nul n'a chuté dans la bassesse d'en être le "fondateur". Par toutes ces raisons, il doit être aboli rapidement pour illégitimité infinie, lorsque sa définition future risque d'être "parasitisme social qui avait tellement perdu toute dignité qu'il usa de toutes les escroqueries intellectuelles pour durer encore un peu dans le toujours plus minable". Le "darwinisme social" appartient bien à ce genre de kidnapping véreux, et ses "profiteurs" doivent être traités comme tels.
Le second ouvrage de Darwin se nommait "La descendance de l'homme" et usait plus du concept d'Evolution que le premier. Un André Langaney , qui a libellé dans feu Siné Hebdo, ridiculisa la thèse de "la survie des plus aptes" en la retraduisant en tautologie auto-référentielle, genre les plus aptes sont ceux qui restent pour dire que ce sont les aptes. Ce type de juxtapositions de morceaux de phrases ne peut se faire passer pour une argumentation. Et donc dans l'origine des espèces nulle "loi de la jungle": vous tirez leur carpette de sous leurs pieds, patatrac, le capitalisme devient juste cette "jungle sans loi". Plus rien qui attire, tout qui répugne. Pas de quoi se vanter. L'usage de ces "arguments-c'est-comme-ça" ne peut, désormais, que disqualifier qui les emploie. La thèse centrale de "La descendance de l'homme" était que l'Evolution justement met fin au mécanicisme étroit de la sélection naturelle, et qu'il n'y a plus de fatum contre lequel les espèces semblaient ne rien pouvoir faire. Or, l'écervelé capitalisme surgit idiotement en se montrant tel un garnement qui refuse l'Evolution, et qui veut demeurer dans la bestialité d'une "loi de la jungle" (donc anti-darwinienne). Le ridicule insurpassable de sa pensée voyou devient: l'Evolution c'est ce qui doit rester tout pareil, ne pas bouger ni se modifier, et ne doit pas sortir de la dureté première où tout n'était manié que par la sélection naturelle. L'Evolution c'est ce qui n'évolue jamais: instructif! En conséquence, le capitalisme, ce permanent refus trépigné et capricieux du réel, se définit comme exclusion de toute évolution, progression, progressisme, émancipation, affranchissement, libération. De bout en bout, le capitalisme reste une bestialité indéfendable. Mais le burlesque de sa pensée (une fois démasquée) le dénude comme une arriération totale: que c'est démodé de refuser d'évoluer. Une vieillerie poussiéreuse qui conteste tout renouveau: et nous observons la pitrerie des inexcusables financiers enkystés et pétrifiés dans leurs "droits acquis", congelés dans leurs rigides corporatismes non durables. Ce sont eux les insurgés (contre le réel), les barricadiers de l'antisocialité, les fauteurs de troubles structurels, les dissociateurs, les dérégleurs et perturbateurs inconscients, les réels fonctionnaires qui dénient les contraintes de "il ne faut oublier personne" lorsqu'ils oublient tout le monde sauf eux, les marginauxno qui déclinent le collectif etc. Facile: tout ce que les médias dominants déversent sur les adultes défenseurs du social ne "concerne" que les archaïques capitalistes, ces furieux ennemis des progrès. Erreur de cible, mecton. Du "darwinisme social" sans Darwin (puisqu'il se révèle un esprit admirable et très sociable) ne demeure que la mesquinerie piteuse de leur antisociabilité incamouflable. Pour nous, des rires "durables" en abondante perspective …
Patrick Tort, dans "La pensée hiérarchique et l'évolution" 1983 (effectivement c'est la bonne confrontation, la hiérarchie semblant, elle, bien, par certains côtés, irréaliste!) clarifie le pataqués de "sélection naturelle" par ce qu'il nomme "l'effet réversif de l'évolution". L'Evolution étant ce qui annule les aspects les plus brutaux de la sélection naturelle. Donc la lutte "égoïste" pour l'existence (struggle for life) se voit, tendanciellement, supplantée et évincée par la sélection avantageuse de l'altruisme, du partage, de l'entraide, de la sympathie et de la rationalité toute de la morale (dite "fait d'évolution"). Tout le contraire de ce que braient les crétins capitalistes avec leur "cercle de la déraison"…Conclusion plus que franchement rigolarde: le "darwinisme social" c'est le contraire de la loi de la "jungle", les "meilleurs" ne sont plus ceux qui piétinent et détruisent les autres mais ceux qui harmonisent au mieux tous les rapports sociaux. Le capitalisme est donc la plus vaste connerie "sociale" existante et il devient plus qu'urgent de tourner le dos à tous ses concepts bidons et si maladroits. Ainsi, ce n'est pas parce qu'Obama cause de "civilization of profit" qu'il faut se laisser impressionner. Le "profit" n'existe pas, c'est même très anti-civilisé depuis que Michel Montaigne a observé que "tout gain se fait toujours au détriment de quelqu'un". Aucun adulte ne peut fermer les yeux sur la marginalité amorale de la nuisance nommée "profit". Globalement, c'est prendre l'argent aux autres. Pas terrible vous voyez. Et le système boursier s'est définitivement écroulé en 2009: intellectuellement il a tout "perdu". Clair qu'il ne "crée aucune richesse" sinon pourquoi "voler l'argent public"pour "aider" un système aussi auto-fécond ? Clair que la Bourse, versus théorie, n'est qu'une grotesque métaphysique avec son argent "venu d'ailleurs", très extraterrestre quoi: en fait cette "finance" se racornit burlesquement à n'être qu'un vautrage obscène sur autrui, ce capitalisme c'est vivre sur l'argent des autres, et le profit devient, déductivement, "voler le fric des autres". Pas folichon cette veulerie: vous voulez encore défendre de tels marginaux (toujours plus minoritaires !) qui refusent encore, sournoisement, de se plier aux règles "de la majorité". Ainsi, profilée, la "compétition" devient péremptoirement anti-évolutive, un archaïsme nettement ringard. La concurrence, quant à elle, n'a jamais existée avec les multinationales et les états confisqués et très spoliés (cf G.K. Galbraith) et nous devons faciliter leurs passages en masse aux réelles concurrences: l'Evolution doit être mise en concurrence directe avec la jungle hors la loi du capitalisme. L'Evolution c'est la réalité, le capitalisme c'est la fuite voyou devant cette réalité un peu plus amicale qu'il n'est dit. Le capitalisme, historiquement, paraîtra comme un irrationalisme complet. Plus aucune politique ne pourra reposer sur une telle bouffonnerie.
Aussi, si vous vouliez conserver le concept de "darwinisme social" il faudrait, scientifiquement, l'adosser au fait que l'avantage "social", qui augmente sans cesse du fait des conduites codifiées par la morale, le droit et l'éducation, se substitue à l'avantage "naturel" (biologique, égoïste et anti-social). Si l'évolution évolue, le "preservation of favoured races in the struggle for life", le sous titre de l'édition John Murray de 1856 de "The origin of species" de Charles Darwin, s'étiole bien dans l'obsolèité. Clair que s'il y a évolution la "sélection naturelle" ne peut "fixer" et immobiliser le devenir des Sociétés humaines. Cette téléonomie fixiste dénude le capitalisme comme la pire des religions jamais vue (c'est parce qu'il y a "évolution"$sic$ que les riches "méritent" de l'être outrageusement et au détriment du vraiment trop grand nombre: où avez-vous été piquer cette barbarie rétro?). Que le capitalisme ne puisse plus sombrer que dans le ridicule "durable", voilà qui sonne comme une bonne nouvelle: pour lui, si vous êtes "pauvre" c'est juste le châtiment de la main invisible (et autres sorcelleries) et pas plus. On ne change rien, on ne touche pas à cet "ordre" (son nom caché: le "c'est comme ça"!) très désorganisateur, ennemi de l'Humanité, du social comme de toutes les évolutions. Ca fait, comiquement, désordre, vous ne trouvez pas ?
Dans ces conditions, plus vite vous aurez rangé au titre de gamineries irrecevables les stupidités comme profits (ces étranges "efficacités" qui "coûtent" si cher!), loi des marchés, rendements, compétitions, privilèges, pouvoirs, conflits d'irrationalités, comme toutes les pacotilles actuelles etc., plus vite la vraie évolution nous ramènera au "social" – le sang vital de toute société – qui fonctionne par esprits collectifs, élans de partages, entraides pleins pots, forces des complémentarités, concurrences égales et donc vraie émergence des "meilleurs" (dans le sens de les plus emplis de bonté et non dans celui de qui commet le plus de dégâts mais "réussirait" tout de même, ah bon où ça, collatéralement ou externalisé-e ?). Le gag glorieux c'est que la loufoquerie capitaliste va crever "grâce" au "social" (sa première déloyale imposture). Evidemment ça fait changement de paradigme, reterritorialisation des concepts, réemploi "honnête" des mots: que voulez-vous c'est la "loi de l'Evolution !!! Devant ceci, les escrocs brutaux qui torturaient les autres avec la soi-disant "loi du marché" (immonde spoliation) devront la boucler. C'est, d'ailleurs, tout ce qui leur est demandé à ces guignols: que leur cycle inhumain soit, enfin, bouclé…Terminé, clos, achevé. Point barre. Notation (qui n'est plus celui de la censure minable des "notables"): l'évolution qui évolue laisse "tout derrière" tout ce qui veut tyranniser "en position acquise mais si illégitime". Plus rien de légitime dans la puérilité cruelle du capitalisme. Qu'on vire cette malpropreté ! Et grand Merci à Darwin pour son "évolution sociale" qui permet, avec quelle aisance, de nous désincarcérer, de nous désembourber, de nous extraire du "fixisme" capitalisme. Cette insulte déshonorée à toute science. Fort heureusement, les médias fous ont saturé l'ambiance de ce qui va mettre fin à toutes leurs illégitimités: avec "durable" ils sont carrément foutus de s'en être foutus. Toutes les armes pour éradiquer leur règne illégal, ils nous les ont "offertes" vous pigez ? Plus arrogants crétins, on trouve nulle part. Avec le "darwinisme social" ils s'enferrent toujours plus. Ne vous inquiétez donc plus: la première "abondance" qui va inaugurer le "retour du collectif" ce seront les rires catégoriquement "durables". On va pas tout vous dire à la fois. L'or riant se lève bien tous les jours!
Pourquoi, ainsi, s'acharner à pulvériser le régressisme capitaliste, pouvez-vous arguer? Outre, que vous méconnaissez la véritable attitude "cool", cette discrétion qui veut émerveiller autrui, cette attente patiente qui espère que de plus en plus vont danser, parfois, autour du "que du bonheur!" - vous aviez glissé vers le "toujours moins sérieux". Un système qui se prétend inégalable "meilleure répartition des ressources et des richesses" et qui pille et gaspille à ce point là! Une "efficacité" qui coûte bien plus que toute autre inefficacité: selon les lieux et les temps, quelquefois, jusqu'à 60 % de la production alimentaire de certains secteurs est ainsi gaspillée "afin d'augmenter les profits", cet immature alibi devenu irrecevable et qui devrait être assujetti aux lois "anti-casseurs". Des adultes qui osent se vanter de "profiter" de "l'argent des autres" (spéculateurs, bourses, banques dites d'affaires, médias fous) sans ressentir le ridicule et le déshonneur de cette illégitime "mendiant attitude". Des processus entiers détournés pour "n'enrichir" qu'une minorité de marginaux devenus d'handicapés incompétents à tout réel. Des hallucinés qui gobent que si un est "trop riche" le pays s'enrichit aussi (par évaporation ou sudation?) alors que, depuis 1970, 15 % des "biens publics" ont, illégalement, rendu visiblement fou ce privé là. Ou bien que, si 10 % prennent 75 % des richesses collectives, ils se montrent comme la seule "variable ajustable", le lieu unique de toutes les "flexibilités" et "downsizing – dégraissages" raisonnablement réalisables. Etc. Tout ceci pue le manque de sérieux, l'amateurisme trop pressé, l'acéphalisme irréfléchi; la bêtise insurpassable. Il faut donc quitter (laisser derrière ce régressisme) le capitalisme pour "non durabilité".
Puisque ces grands irresponsables se démasquent comme les plus fermes ennemis du futur (no future with them) – nous nous voyons contraints de prendre les rennes. D'urgence, il s'agit d'unir, d'unifier, d'assembler, d'associer, de fédérer au maximum: devant cela toute "ambition personnelle" se bouffonne comme ridicule asocialité irrecevable. Si la planète ne peut survivre, nous non plus. Le capitalisme, jusqu'au trognon, s'est révélé comme une gaminerie irresponsable et incompétente: le grand ennemi bruyant de la Terre. Dernier grand diviseur, perturbateur terminal, émeutier devant l'intelligence, mutin des vérités, dealer de délires pour marginaux anti-démocratiques etc.: se signale comme dernier obstacle pervers à l'évolution qui "évolue". Il nous faut agir comme devant une épidémie: l'encercler, puis, le contingenter afin de stopper la contagion, enfin, assécher les germes viraux. Ensuite, inaugurer la nouvelle civilisation. Celle…chut! La chute c'est…chut. Qui échut…chut, on te dit !!!
(à suivre)