Les riches coûtent très cher à la sociëtë ?
Combien de pauvres pour un seul riche?
Ecarts entre pays et écarts entre individus explosent depuis 40 ans
...alors..
Les riches coûtent très cher à la Société ?
"Les pouvoirs publics ne sont pas là pour garantir que les riches seraient aussi riches qu'ils pourraient l'être." ( JKG** p. 61). Cette erreur méthodologique appartient bien au même cadre intellectuel qui a dominé en Tunisie ou en Egypte…q'une personne, un clan ou un parti volent les circuits de décisions et aboutissent aux pires actes que l'on puisse commettre contre un pays. En France (et dans beaucoup de pays européens) c'est pareil. C'est de la soft dictature, peut– être, mais de la dictature quand même…L'ETAT N'EST PAS LA POUR SERVIR LES RICHES…soit il se remet à défendre l'intérêt d'absolument tout le monde soit les imposteurs, qui séquestrent son potentiel généraliste, dégagent !!!
** James Kenneth Galbraith...
Les pouvoirs publics ne sont pas du tout là pour garantir aux riches qu'ils seront toujours plus riches. Et au détriment du plus grand nombre…C'est de la haute trahison…carrément anti- constitutionnel…et ça se range dans l'illégalité la plus stridente…Afin d'illustrer les méfaits du gangstérisme au sommet, Thomas Piketty a, clairement, démontré que si on appliquait le "bouclier fiscal" aux pauvres (très écrasés par les impôts indirects), la "pression" dépasserait les 60 %. Alors le bien être public exige fermement la fin de la privatisation de la politique (sans laquelle aucune socialisation des pertes financières n'eût été possible, quand allez vous devenir sérieux?).
Combien coûtent les riches? Adam Smith, en 1773, estimait "que pour un riche il faut 20 000 pauvres". Aujourd'hui, sont-ce 200 000 ou 2 millions de pauvres pour un si minuscule et ridicule riche?
Depuis 1990, il existe des bases de données qui couvrent presque tous les pays sur une période remontant jusqu'en 1820. "Elles démontrent de façon incontestable la divergence croissante des revenus par tête sur longue période. Ainsi, par exemple, l'écart entre le revenu du pays le plus riche et le revenu du pays le plus pauvre était de un à quatre en 1820, de un à treize en 1913, de un à vingt-six en 1950 et de un à trente neuf en 1989" (p. 153, Jacques NIKONOFF, La comédie des fonds de pension - une faillite intellectuelle, chez Arléa). Le capitalisme n'a supprimé aucune misère, n'a diminué aucune inégalité. Il a tout augmenté. Il n'existe donc pas de plus grand démagogue que le capitalisme qui leurre le monde entier en osant qu'il diminuera, partout, la pauvreté. C'est faux. Le capitalo c'est le plus démago !!!
Pour ce qui est des écarts entre individus, à l'intérieur d'un même pays, l'accélération est nettement plus forte et les inégalités encore plus hurlantes: ainsi un homme seul possède plus que le P.I.B. des 27 pays les plus pauvres, presque bientôt d'un continent vous entendez. Un homme seul! La propagande voulait nous faire croire: l'inégalité c'est dans le passé, nous allons vers plus d'égalité. Nous venons de voir que c'est très exactement l'inverse. Le livre de Thomas Piketty "Les hauts revenus en France au XX° siècle" (Grasset) a, aussi, démontré très précisément, que, par rapport à 1900, les écarts individuels de richesse ont explosé. Beau progrès, vous voyez !
Comme il n'y a aucune raison de croire que cette double tendance (écarts entre pays et écarts entre individus) puisse s'inverser sans "sortir du cadre", nous sommes bien obligés de souligner que le plus grand démago, que la Terre ait jamais porté, c'est le capitalisme, le néo-libéralisme avec leurs scandaleux mensonges.
Qui jouent, désormais, contre eux !
( â suivre)