Les systèmes de rotations qui nous dévalisent sous nos yeux

Publié le par imagiter.over-blog.com

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     "Essayez de persuader le pauvre, lorsqu'il saura lire, il ne vous croira plus, essayez de le persuader qu'il doit se soumettre à toutes les privations tandis que son voisin possède mille fois le superflu", inaugurait la révolution de 1848, Chateaubriand. Les pauvres se montrent comme les vrais "créditeurs" du système. Et les riches les éternels "débiteurs", mendiants "assistés" partout au point de sembler "ne jamais rien payer".

     Lorsque la géométrie vous est devenue entièrement "physique" les "abstractions" se muent en symétries.

 

     Le "taux multiplicateur", par exemple, d'appartenir au vocable "écartant", éloignant, excluant (l'intelligence qui se déguise de trop de mots inaccessibles n'en est plus!) se transforme en virevolte d'explication : lorsque, vers les années 1960, les salaires se recevaient en liquide, le "taux multiplicateur" se maintenait autour de 2. Puis les salaires ont été viré (que vous le vouliez ou non ) sur des comptes bancaires : le "taux multiplicateur" peut aller jusqu'à 6. Cela signifie, sommairement, que pour chaque euro reçu la banque en fait 6. Ce que l'on enseigne dans les universités "les dépôts font les crédits" (c'est votre argent qui est prêté!) ne rend pas vraiment compte de ce presque triplement du "taux multiplicateur", en moins de 50 ans. Alors prêt par argent scripturaire (vous est prêtée une ligne écrite vous rendez de l'argent réel) d'explication plus rationnelle ?

Autre débat, mais il émerge fortement que tant que vous décrivez superficiellement (sans les pourquoi ou les téléologies de plus) vous aliénez les autres; Vous êtes nuisible! Tout revisiter. Décrire avec un autre regard reste beau comme la santé. Les moissons, de plus, peuvent être amples : la topologie de l'Economie devient, ainsi, après ce nouveau descriptif, une méthode obligatoire. Sa connaissance mettra fin à la métaphysique capitaliste (la pire des Religions!) se symptômisant dans cet "argent venu de nulle part": (masquant la prédation de l'économie réelle par des esprits irresponsables). Tout nouveau paradigme se vérifie en résolvant un certain nombre de problèmes lui préexistant. La topologie de l'Economie remet, immédiatement, du bon sens dans le fonctionnement de l'Economie.

 

 

Rappelons ce mot très thérapeutique "d'économie" (ne pas dépenser, épargner) qui, par modérations et mesures, sait assurer toutes les prévoyances. Soigner par discernements. Ménager les ménages. La grâce de faire grâce en protégeant des coups et des calamités. Conserver le maximum de valeurs afin de vivre dans le respect de tout. La perversion capitaliste c'est l'inversion de toutes les valeurs. L'antonyme "d'économie" c'est "consommation" : tout est dit, négligences, gaspillages, irrespects, prédations, inattentions, dévastations, ruines etc. votre vie ne sera plus "épargnée", plus rien de prévu pour personne, les ménages ne seront plus ménagés etc. Bref un chaos inutile et que rien ne peut justifier. L'inversion capitaliste se pare de toutes les négativités: le capitalisme forme le nihilisme le plus ténébreux qui niera tout jusqu'au bout.

 

        Son fonctionnement s'exhibe à tout inverser : du magnifique mot "d'économie" qui fait grâce à tout et se place, lumineusement, du côté de la vie, il a interverti "dépenser", l'insensée et si gamine frivolité de tout saccager, dépouiller, ravager et dévaliser, sans se préoccuper des conséquences. Du côté de la mort : dépenser, consommer signent l'achèvement, la terminaison, la fin imprévoyante de tout. Le capitalisme s'est toujours tapi comme une barbarie masquée. Il est devenu indigne de soutenir  cette mystification démasquée. Le capitalisme n'a plus aucun futur: inutile d'exagérer les prévenances, en l'accompagnant dans   son inéluctable chute (il se sera toujours fait passer pour ce qu'il n'était pas avouant, comme la reine au berger, que nul ne pouvait l'aimer à visage découvert!).

 

         Afin de rester sain dans la déchéance collective d'adoration à cette hideur capitaliste, la géométrie nous économisa beaucoup de douleurs. Par exemple, ne démontre-t-elle pas, limpidement, que les pauvres sont les vrais créditeurs du système actuel. Ce phénomène demeure inaperçu du fait de l'apport infime de chacun-e dans l'amoncellement collectif. Le total, lui, est parlant. Par symétrie, les riches s'exhibent comme les vrais "débiteurs" du système : ils lui doivent tout ; au sens fort, c'est "tout" qu'ils lui "doivent". "L'argent-dette" (comme l'apprentissage en direct de "l'argent-puits-sans-fonds" dans les SELs –systèmes d'échanges locaux – donc les experts de la compréhension future de "l'argent"!) forment ces concepts de haute technicité (celle qui "ne coûtent rien" à la planète) ressemblant au futur.

 

         Vous êtes payé à la fin du mois: durant tout le mois votre patron (privé, collectivités territoriales etc) est bien votre "débiteur"(position qui diminue au fur et à mesure que s'écoule le mois). Pareillement, vous payez un loyer en début de mois, votre propriétaire reste très "débiteur" au début du mois (position qui diminue au fur et à mesure que s'écoule le mois).Tant d'autres systèmes encerclent le pauvre et, à chaque fois, il se montre comme le "créditeur" du système. Parce que, avec la somme que votre patron "ne vous paye pas" avant la fin du mois, il l'utilise dans le "système des rotations": l'argent tourne et génère des épis d'intérêts. Ces intérêts "servent" même à payer une partie des salaires alors que la "rotation" a été collective (la masse salariale) et qu'y apparaît que les pauvres ont été les grands "créditeurs". Le "système des rotations" se démasque, alors, comme le système des dissymétries permanente.

Le capitalisme (ce piteux archaïsme de 13 ans d'âge mental) ne redistribue pas du tout une part des intérêts générés par l'argent qui tourne. Identiquement, les banques dévalisent le "coefficient multiplicateur" (qui se trouve dans les dépôts, les prêts et les manipulations d'écritures entre les deux). Tout cela n'est qu'un "effet de structure" et ne recèle aucune intelligence : ne pas "profiter" de la "dérive inhumaine" inscrite dans ce binarisme reste la vraie intelligence. Le capitalisme s'étale comme le système le plus bête qui puisse exister (courir après ce qui brille en cassant tout, alors que les trésors étaient drapés dans ce qui a été piétiné et qu'ils "valaient" 100 000 fois que la verroterie spéculative !)…

 

( à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,   onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore,  onglet 3  "Légalité de l'égalité".

Publié dans economie et politique

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