Libre-échange ou échange forcé?

Publié le par imagiter.over-blog.com

7917299576_3c9b6be3cf.jpg

Nous serions dans un système de« libre » échange. Chacun avec un grand élan « désirerait » de tout son cœur y participer. Tout le monde serait immensément d’accord. Sans la moindre contrainte. Et l’accepterait librement. Surtout toutes les dissymétries de structures qui lui enlèvent, concrètement, toute vraie possibilité de choisir !!!!

 

Pas de système de « guichet unique » qui vous ôte toute option véritable, enchaînés et ligottés que vous êtes dans une absence complète d’échange égal. Puisque c’est à sens unique : tout pour un et rien pour vous. Tout se montre déséquilibré, dissymétrique, inégal et foncièrement injuste…donc aucun échange et surtout pas libre comme librement accepté…

 

« Libre » échange ? Mot-prison, qui n'existe nulle part mais qu'on doit faire comme si (penser fonctionnement de l’Urss peut aider !) Joseph E. Stiglitz a montré que l'on "devait" professer sa foi dans le libre-échange pour obtenir des prêts grâce auxquels il n'était plus nécessaire à court terme de payer ses factures. Ce qui a, ainsi, donné consistance au mot libre-échange. " Les Usa ne pouvaient tolérer les conséquences d'un vrai libre-échange chez eux " (James Kenneth Galbraith - p. 122). Tout est dit ! Quel meilleur argument contre les mots "magiques" (populisme, démagogie, protectionnisme etc.) qui, surnaturellement, empêchent de parler. Alors, qu'au contraire, les vannes des arguments devraient s'ouvrir à plein.

 

Le protectionnisme "réel" existe dès qu'existent "toutes les protections structurelles qui rendent dès le départ l'échange inégal" (Frédéric Lordon - p.220)". Ou bien "le FMI est devenu le bras armé de l'opinion des banquiers " (JKG p. 119). Gardez en tête ce genre de phrases lorsque vous êtes pilonnés par nos-ennemis-les-médias, et, en toute info, Grèce et Fmi, préservez la comme mégaphone des banquiers. Socialiser les pertes des financiers, et voyez les banques centrales succursales, vassalement, nourricières directes des spéculateurs boursiers (et non plus souveraines). Gardez ces "fils rouges" avec patience vous comprendrez…"Comment les banquiers décident", aucune analyse, rien de rationnel: "ils se fient à leurs convictions personnelles et à leurs affinités politiques et de classe" ( JKG  p. 117). Un "mystère" de résolu (habituez-vous à garder, dans un coin de votre tête, des "mystères" à élucider (un jour), style comment expliquer que le "coefficient multiplicateur" des banques soit passé de 2 en 1960 à plus de 5 aujourd'hui? Et (un jour) lumières, dévoilements etc.!) Ici, le "mystère" comment ont-ils pu "si facilement" gruger les dirigeants bancaires? Tout y est déguisements: donc vous dites les mots qu'ils "veulent entendre" et accoutrez vous de même.

Ils vous "croiront",

 

Les Usa ne pouvaient tolérer les conséquences d'un vrai libre-échange chez eux

Le FMI est devenu le bras armé de l'opinion des banquiers

Comment les banquiers décident, aucune analyse, rien de rationnel: ils se fient à leurs convictions personnelles et à leurs affinités politiques et de classe

Les banques centrales seraient devenues juste les succursales des Bourses

 

(à suivre)

 

 

 

 

Publié dans qui fuit le réel

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article