Libre-échange ou échange forcé?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Mot-prison, qui n'existe nulle part mais qu'on doit faire comme si (penser au fonctionnement Urss peut aider!). Joseph E. Stiglitz a montré que l'on "devait" professer sa foi dans le libre-échange pour obtenir des prêts grâce auxquels il n'était plus nécessaire à court terme de payer ses factures. Ce qui a, ainsi, donné consistance au mot libre-échange. "Les Usa ne pouvaient tolérer les conséquences d'un vrai libre-échange chez eux " (JKG p. 122)**. Tout est dit ! Quel meilleur argument contre les mots "magiques" (populisme, démagogie, protectionnisme etc.) qui, surnaturellement, empêchent de parler. Alors, qu'au contraire, les vannes des arguments devraient s'ouvrir à plein. Il ne peut y avoir réel libre-échange que s'il existe un minimum d'égalité, de réciprocité, d'équitabilité ou de symétrie entre les "partenaires"…Si ça ne l'est nous vivons une forme de protectionnisme déguisé !

 

Le protectionnisme "réel" existe dès qu'existent "toutes les protections structurelles qui rendent dès le départ l'échange inégal" (Frédéric Lordon – La crise de trop p.220)". Ou bien "le FMI est devenu le bras armé de l'opinion des banquiers " (JKG p. 119). Gardez en tête ce genre de phrases lorsque vous êtes pilonnés par nos-ennemis-les-médias, et, en toute info, Grèce, Irlande, Portugal et Fmi, préservez la comme mégaphone des banquiers. Socialiser les pertes des financiers, et voyez les banques centrales succursales, vassalement, nourricières directes des spéculateurs boursiers (et non plus souveraines).

 

Gardez bien ces "fils rouges" et, avec patience, vous comprendrez…"Comment les banquiers décident", aucune analyse, rien de rationnel: "ils se fient à leurs convictions personnelles et à leurs affinités politiques et de classe" ( JKG  p. 117). Un "mystère" de résolu (habituez-vous à garder, dans un coin de votre tête, des "mystères" à élucider (un jour), style comment expliquer que le "coefficient multiplicateur" des banques soit passé de 2 en 1960 à plus de 5 aujourd'hui? Et (un jour) lumières, dévoilements etc.!)

 

Ici, le "mystère" comment ont-ils pu "si facilement" nous gruger tous ces dirigeants bancaires? Tout y est déguisements: donc vous dites les mots qu'ils "veulent entendre" et vous vous accoutrez de même. Ils vous "croiront" tout net.

 

N'empêche qu'un nombre consistant de faits n'arrive pas à être inséré dans la théorie dominante…si ce ne peut être les faits qui soient faux c'est donc la théorie qui se montre très approximative…

 

Et nous ne pouvons manquer de ressentir qu'une des facettes de la soi- disant "mondialisation" reste ces échanges forcés…Le libre – échange ne formant qu'un effet de discours…

 

Les Usa ne pouvaient tolérer les conséquences d'un vrai libre-échange chez eux

Le FMI est devenu le bras armé de l'opinion des banquiers

Comment les banquiers décident, aucune analyse, rien de rationnel: ils se fient à leurs convictions personnelles et à leurs affinités politiques et de classe

Les banques centrales seraient devenues juste les succursales des Bourses

 

** James K. Galbraith (abrégé en JKG) et son "The Predator State", 2008, avec son si parfait sous-titre "Comment la droite a renoncé au marché libre. Et pourquoi la gauche devrait en faire autant "

 

 

( à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org,   onglet 3  "Rien de plus solide que le solidaire ", onglet 4 "Je ne parle plus à qui a raison" et  "Où trouver encore du sérieux ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore,  onglet 3  "Légalité de l'égalité".

Publié dans economie et politique

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