Lorsque vous ne connaissez pas vos rêves
Il peut paraître déplacé d'observer que des individus ne connaîtraient rien de leurs propres rêves. Ce qui, ajouté à l'acidité de "mieux vaut vivre ses rêves que de les rêver" – jettent, en effet, le trouble sur le sérieux des personnages qui nous parlent, ainsi, des rêves. Comme si vous pouviez vivre vos rêves avant de les avoir tant conçus, maturés et fécondés. Comme si de les ressentir intensément ce n'est pas les concrétiser déjà ?
Ah oui! manque le volet de les imposer dictatorialement aux autres !!! C'est donc cela "vivre vos rêves". Que les autres les vivent pour vous ? qu'ils n'existent plus que comme des devantures de votre magasin à objets-rêves ou marchandises- rêves ? qu'ils soient tellement manipulés par les intrusions classificatrices des autres qu'il ne reste plus rien de vous dedans? Que donc vivre ses rêves au lieu de les rêver s'annonce comme une gigantesque escroquerie destinée à empêcher les individus doués de bien rêver ?
De nombreux signes soulignent , en effet, ces impostures. Avec l'apparition de 2 symptômes nouveaux. Lorsque vous ne connaissez pas vos rêves vous devenez extrêmement durs, inhumains, antisociaux, ahumains même avec les autres…et puis vous perdez toute conscience que des êtres qui ont refusé de vous suivre dans la barbarie capitaliste vous voient tels qu'en vous-mêmes : de piteux enfants fourvoyés…
L'exemple d'un syndicaliste appartenant à cette centrale qui a refusé l'unité syndicale et signé tant de conventions si peu collectives si défavorables aux salariés et au travail en général – se trouve face à ses rêves, lors de toutes ses apparitions publiques. Il n'a rien d'autre à partager avec la foule qu'il aidé à spolier. Il ne peut ni entrer dans un raisonnement, ni présenter des faits et des chiffres, ni proposer des immédiates pratiques partagées ni un futur commun. Alors nous le voyons (nous les "experts du réel") détricoter *** devant nos yeux toute sa personne. Etaler ce qui ne fut q'une rêvasserie filamenteuse dont il n'arrive pas à retenir le plus petit fragment. Devenir hésitant sur chaque mot, entrer dans un regard vitreux, bref régresser dans l'agressivité et dévoiler sa vulnérabilité (pas du tout touchante) de qui perd le contrôle de son rôle…au lieu de le voir nous asséner notre souffrance comme par le passé – nous le voyons dans son tunnel d'obscurité tâtonner tout seul, vers aucune sortie…mai , aussi, vers aucune réalité (ce qui se passe à l'intérieur il reste incapable de le piger – et nous oui !!!)
*** mot que la sphère médiatique nous a emprunté voit notre blog "Comment détricoter l'économie"…
Tout ceci parce qu'il n'a jamais connu ses rêves, ne les a pratiqué de tout le corps, voyagé de tous les sens, ingurgité de tout son appétit etc… – nous le voyons, en tant oui oui "d'experts du réel", rester dans l'immaturité des gens qui n'ont fait que toujours monologuer et refuser l'expérience de la contradiction…Et qui perdent pied dès qu'un peu d'étiquabilité revient. Qui ne savent que stagner dans l'enfance inadaptée dès que l'on les place en démocratie vraie, se perdre en tout et s'égarer dans le reste…il lui fallait un rôle bien rigide (aider à la spoliation souffrante des peuples) pour avoir l'air l'inverse de sa réalité. Nous les "experts du réel" savons déjouer tous les trucages. Si vous agitiez les images – les imagitiez – vous le sauriez aussi !!!l Il faut autant rêver son rêve que le rendre extériorisé…le capitalisme ne pouvait que perdre à moyen terme que de s'affronter à l'art de rêver. C'est bien en train de se produire…
Le second exemple de cette femme journaliste si dure, tranchante, féroce, implacable, qui a usé à fond de "son pouvoir de nuire" (qui dit votre efficacité d'après la com'!) – nous la voyons surgir avec son rêve suranné. Si déplacé, comme d'avoir été trop longtemps placé hors des vents du réel. Si pastel, si inattendu (l'exact inverse du rôle social qu'elle s'est permise d'endosser pour le plus grand malheur des autres) oui oui si midinette, si petit enfant étonné, confiant, naïf, tendre ou crédule (toute qualité qu'elle aura si barbarement piétiné)…avec ses paumes ouvertes pour nous présenter un mini art de vivre. Oubliant de considérer, une seconde, que dans le capitalisme sauvage un tel mini rêve n'a aucune chance de durer une seconde (d'autres comme elles jouent aux tueurs de vie sensible !) et que même sa taille si modeste ne peut le faire échapper à l'enfer (qu'elle aura tant vanté) du vous perdez tout droit, oui vous perdez tout choix dans la dictature capitaliste. Vous n'avez droit/ choix que d'acheter et de regarder on creux spectacle de ses marchandises. Même un mini rêve est obstacle pour des obsessionnels devenus dangereusement maniaques…
Cette femme devenue vulnérable (mais qui ne peut nous toucher puisque son "rôle" brutal reviendra !), devant des "experts du réel" comme nous (qu'elle a égratigné, aussi, mais comme par somnambulisme), ne fait que prouver qu'elle ne connaît rien à son rêve et que c'est pour cela qu'elle a l'air si "empruntée" avec (il ne fait pas intiment partie d'elle). Bref, qu'elle aura vécu que pour autrui (les supposés maîtres de ce monde !). Et que, maintenant, le travail vital de son corps voudrait la ramener au réel complet…mais il le peut si mal. elle est trop "chevillée" au système. Qui, chaque jour, nous parait plus pitoyable, minable, mal foutu, dépassé, ahurir, déglingué (commet lui prêter des vertus d'omniscience et d'infaillibles récupérations)…
Et oui ! il n'a jamais connu le moindre de ses rêves. Ni la syntaxe, ni le vocabulaire ni la grammaire, ni le moindre constituant chimique, ni la physique ni le corps – rien de rien, il n'y connaît rien…et comment "récupérer" ce dont on ignore tout ?
Et tout laisse à penser que c'est bien le rêve massif (et, à notre époque, les "experts du réel" le connaissent bien eux !!!!) qui va "imploser" le capitalisme :!!!
Comment ?
la stratégie se partage et donc reste inaccessible à qui…
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques, et Rien de plus solide que le solidaire , sinon, onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
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