Misère sexuelle

Publié le par imagiter.over-blog.com

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J'adore les phrases presque jamais dites, non vraiment écoutées, et pas discutées pour deux sous – ce sont elles qui nous ramènent le plus gros seau au puits de la vérité. Ce qui n'est pas dit reste bien ce qu'il y a de plus important à dire.

 

Ainsi, une star du porno interrogée sur divers aspects de sa vie, lorsque fut abordé les séances de signatures d'autographes, se mit à raconter des anecdotes pour conclure : "je ne supporte pas la misère sexuelle de certains".  Ajoutant "je ne puis l'assumer"! je ne peux rien faire pour aider. Je n'aime pas: je quitte prestement, je zappe…


En quelques mots nous plongeons dans les résultats tout crus des dérives PERVERSES d'une organisation sociale hyper rigide (entendez bien "psycho rigide"). Les espaces de liberté s'y rétrécissent à vue objective. Les espaces publics sont illégitimement volés par le privé – nous privant, sans justification défendable, de leur usage. Les possibilités de rencontres loyales diminuent sans cesse. Et des tas de règles pleuvent, toujours plus drues (maintenant que les médias-qui-trahissent-tout ont abandonné le plan "nous ont fait mieux que 68, nous n'interdisons rien , tout est laxiste, tout est libéré, tout est permis" !)…Puisque leur immense tromperie, mensonges énormes, arrogances à couper au couteau, malhonnêtetés partout – se démasquent à vif. Ces pseudo libertés n'existe QUE dans l'espace hyper ratatiné, toujours plus rabougri et restreint vers le minuscule, de la "consommation". Qui nous prive (oui prive! Comme tout privé! Le privé = absence toujours plus grande de libertés: les libertés ne sont-elles pas PUBLIQUES !!!) …de plus des 3/4 du réel. Vous entendez bien de plus des 3/4 du réel: le privé hyper normatif nous empêche bien de vivre à donf…

 

Ou , encore, la structure mentale du commerce – jamais dite, explicité, analysée donc d'autant plus toxique – qui n'est pas un vouloir mais un fonctionnement (qui ne peut, du fait de sa mécanisation comme pour tout fonctionnement, n'aboutir qu'au même résultat qu'un vouloir conscient!). Ce fonctionnement c'est que TOUT LE MONDE SOIT SEUL. Tout le monde séparé de tout le monde. Chacun-e divorcé de chacun-e. Tout en mono: monoparental, monospace, monocle, monopole, monotélé, monodiscours, monopensée unique, etc…tout bêtement parce que une telle anti-société, une dissociété est celle où tout le monde ACHETE LE PLUS. Et tant pis pour les conséquences humaines ou sociales: le commerce réunit, en sa mentalité ignorée, l'inconscience, l'irresponsabilité, les vues à trop court terme, l'aveuglement par l'avidité bestiale, la fuite du réel, le refus des conséquences etc…

 

Avec un tel substrat social 67 % de plus de solitudes, de tous genres, qu'en 1960…Le commerce rend bien seul. Et comme la société fait tout (déloyale pensée unique inique) pour contrecarrer les rencontres, les débats, les discussions, les remises en cause – cette situation globale ne peut qu'empirer.

 

Dans cet environnement plus que défavorable que la misère sexuelle existe tient moins du miracle que de l'évidence. Depuis que le très déshonnête "individualisme méthodologique" est devenu pensée universitaire – les médias en ont extrait et répandu des virus très très pathogènes et dangereux. Formulés court: tout est de la faute de la personne. Elle n'est pas environnée d'immenses forces collectives, de pressions sociales, de flux communautaires, de chocs d'idéologies, de désinformations à son sujet , de déloyautés intellectuelles, d'influences cachées, etc - non elle n'est pas le résultat de toutes ces rencontres. L'environnement ne l'environne pas. Tout ce qui lui arrive c'est à cause de sa personnalité, surgit d'elle comme par génération spontanée, aucun milieu n'a rien à voir. C'est en lui tapant sans cesse sur la tête qu'elle ira mieux (?). Elle doit devenir comme un modèle qui n'existe absolument pas (personne n'a jamais rencontré le français moyen statistique). Elle n'a jamais voix au chapitre, elle doit subir et aucune chance ne lui ai jamais laissé: si vous ne ressentez pas que ces mentalités perverses (licitement favorisées par la société) ne sont pas pires que celles des esclavagistes – c'est que vous êtes (sans vous rendre compte!) en train d'en devenir un…

 

Le tableau complet bien esquissé, nous ne pouvons que conclure pour qui veut bien de la "compassion" à condition qu'elle demeure abstraite, sage comme une imager, inoffensive et n'intervenant jamais (on vous dit que le privé c'est AUCUNE liberté sinon celle (!) d'acheter (plutôt une prison que d'acheter ?) – eh bien! donc conclure:

 

Que, pour qui voudrait diminuer la misère sexuelle, il n'y a pas d'autre voie qu'une révolte active et radicale contre la sale mentalité qui domine la dissociété actuelle (l'associé-té détruite par le haut c'est la dissociété !!! )…

 

Que le fond de la misère sexuelle provient des perversions mentales et sociales…

 

Je reprends donc les mots de notre star du porno et les redis ainsi: "je ne supporte pas les perversions sociales de certains".  Ajoutant "je puis les assumer au point que veux toutes les niquer". Je n'aime pas: je fais tout pour que ces horreurs (licitement privilégiées par le haut de la société)  ne puissent plus nuire à personne…

 

Vous verriez que, si un assez grand nombre de "petit nombre" agissait ainsi – la misère sexuelle disparaîtrait. Comme par enchantement !!! Tout loyal thérapeute vous disant que la phrase la plus souvent formulée reste "je veux que l'amour arrive" – vous percevez que seules des structures perverses (mais annulables !) empêchent cette épiphanie.

 

                 Qui est donc contre le Progrès: pas ceux que les médias pervers désignent en tout cas !!!!

 

(à suivre)

 

Trouvez la suite sur freethewords.org

 

Publié dans sciences

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