Monoculture = mono-maniaquerie

Publié le par imagiter.over-blog.com

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"Tout occupés à produire pour notre bétail, les populations des pays déshérités (par qui ?) ne produisent plus pour leurs familles", s'invite la FAO. Donc les caprices d'enfants frivoles de l'Occident (8 % de la population mondiale) coûte beaucoup trop cher au reste majoritaire du monde. Folie que d'écouter un seul son de cloche, pour les "battants" ?****

 

**** Solution: RELOCALISER les cultures. Le L.B.O. (le levier qui soulève les culs englués de mauvaises volontés) c'est reterritorialiser toutes les aides. "Allez savoir pourquoi (on y va!) jusqu'à présent on a mis beaucoup plus d'argent dans l'élaboration de produits phytosanitaires que dans la recherche pour faire plus bio" (p. 237 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). L'avenir est, implacablement, bio et gouverner c'est prévoir. Les soi-disant élites actuelles semblent bien être les plus arriérées que l'Histoire n'ait jamais portée. Quels archis ploucs ces crétins costards cravates ! Réapprendre les gestes de l'assolement triennal, la succession SENSEE des cultures sur le même sol régénéré par ces choix judicieux. Eh oui, ces contestataires fous des trop riches ne sont mêmes pas caps de le piger. On ne peut se libérer des lois de la Nature avec les seuls caprices chimiques.

 

Quel est donc ce système monomaniaque et obsessionnel accro à la monoculture et au mono-élevage? La monoculture se fait toujours au détriment des cultures vivrières donc en tuant l'avenir. Par la liste longue des dégâts collatéraux. Et puis, en fragilisant les réponses possibles aux catastrophes. Une catastrophe sur une monoculture obtient un impact multiplié par mille. Bref c'est se tirer dans les 2 pieds que la monoculture…Mais l'agriculture productiviste a des résultats…" Si les projections 1999-2030 prévoient une augmentation de la production de 56 % c'est avec plus de 47 % d'augmentation de la part de l'agriculture irriguée (…) Une catastrophe écologique qui ne permettra même pas de nourrir les gens à leur faim" (p. 244 – ibid). Vous vous rendez compte, la FAO avoue que l'agriculture intensive aura tellement détruit quelle ne pourra plus du tout nourrir la planète !!! "Un taux élevé de pauvreté et de malnutrition devrait perdurer avec le modèle actuel d'agriculture productiviste, sans même évoquer la mise en danger de la biodiversité et les dégradations de l'environnement" (p. 227 – ibid). Qu'y a-t-il donc encore de positif dans le bilan de l'agriculture intensive ? Leur si hypocrite alibi de "nourrir la planète" tombe en couille. Ce sont eux les dégâts, ils doivent partir. Et encore plus vite !!!

 

Monocultures et au mono-élevages = famines mondiales assurées !!! Les "économies d'échelle" étant entièrement (et plus !) flouées par toutes les irrationalités de fonctionnement. A ce point, vous insurgez- vous ?

 

Pire encore que vous croyez !!! "De l'avis des chercheurs de l'INRA, les cochons sur litière sont bien plus heureux et grandissent beaucoup plus vite que leurs congénères condamnés au caillebotis. Et il faut croire que le bonheur, c'est contagieux, puisque leur viande est également plus goûteuse" (p. 88- ibid)…Mais un tantinet plus grasse, et surtout bien moins facile que celle des cochons industriels à travailler avec de grosses machines à découper. Il n'en fallait pas plus aux cadors de l'agriculture productiviste" (p. 88 – ibid). Une petit caprice de ces hurluberlus, une lubie de ces farfelus et voici la société mise an chaos. Plus de porc de qualité sur paille. Pour cette décision arbitraire, frivole, irrationnelle, anti-sens des affaires, etc…nous héritons du lisier, de l'empoisonnement des nappes phréatiques, des algues vertes, d'un bilan carbone catastrophique, de la déforestation de la vie, de maladies à l'oméga 6 et de …ventes à perte des filières au niveau "production"…Quelle très mauvaise affaire que cette "si bonne" affaire !!! La certitude que le capitaliste ne comprend strictement rien aux affaires est désormais acquise !!!

 

Et tant d'autres dégâts collatéraux zappés des cerveaux. Les monocultures et au mono-élevages sont avides d'eau et elle accèdent à "l'eau potable et à l'eau brute à un coût qui ne couvre pas les coûts" . Ils reçoivent, de plus, des aides pour irriguer en dépit du bon sens, pour nous asperger de nitrates et de pesticides, nous refiler toutes les pollutions qui vont avec, sont dispensés des frais de dépollution, etc. "Sans subventions, leur mode de production serait intenable en raison du coût des intrants dont ils ont besoin" (p. 138 – ibid).. Avec ces subventions ce mode de production est encore plus intenable !!! Alors ?

 

Alors que "l'élevage sur paille (sans lisier…etc) c'est 1/3 d'investissement en moins par rapport à l'industrie. C'est même 1/2 moins cher si l'éleveur doit retraiter son lisier, comme c'est désormais le cas dans les élevages industriels. Sans compter les économies périphériques : le hangar est ouvert, donc nul besoin de lumière électrique ni de ventilation le compost qui sort de la porcherie est un excellent engrais pour la terre" (p. 89 – ibid). Que des bienfaits, que des bénéfices (moins de surcoûts ce sont des bénéfices faut-il le rappeler aux arriérés anti-hommes d'affaires capitalistes ?).

 

Par contre, admettre la diversité des solutions c'est se placer dans les réponses adaptées à la diversité des problèmes futurs. Puisque "l'uniformité [et toute pensée unique] c'est la mort", comme disait Darwin. Un seul exemple "les essais menées sur les vaches laitières ont montré qu'un apport de 6 % de lipides issus de graine de lin diminuerait la production de méthane des animaux de 27 à 37 % (le1/3). Et les anciens ne donnaient-ils pas des graines de lin à leurs animaux afin de renforcer leur immunité dans des périodes critiques comme le vêlage" (p. 237 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011).. Pourquoi parler de ce lin sinon que 70 % des émissions de méthane de l'Europe proviennent du maïs fermenté que digèrent (!) les herbivores si mal nourris. Un commentateur (entre autres!) s'est même déshonoré en suggérant que "si les vaches font la pollution, on peut y aller avec nos bagnoles". Dommage pour de tels personnages. Les plaintes généralistes pour diffamations vont, bientôt, pleuvoir. Puisque diffamation grave il y a. L'automobile c'est 420 000 morts par problèmes respiratoires par an. Ce qui est devenu d'autant plus grave que sur le paquette de clopes de la bagnole c'est marqué "Conduire tue l'air" ! Et ce n'est pas par méthane. Et, en trois, IL SUFFIT donc de cultiver du lin, de s'en servir comme nourriture afin de commencer à résorber le problème. Qui l'empêchent sinon ce commentateur voyou, les têtes à claques des monocultures et de mono-élevages  et les traîtres des coopés et phytos !!! Non cités c'est eux qui rendent la vache si malades, méthanes – ils (le commentateur aussi !) devront donc rembourser tous les frais gagnés par de telles réparations en diffamations. Pollueurs verbaux et mentaux payeurs!!! 

 

"On sait maintenant que le compost élimine l'azote minéral, forme qui se lessive beaucoup plus vite que l'azote organique. Dans des  zones d'excédents de déjections il y a là un moyen gratuit d'élimination de l'azote excédentaire" (p. 88 – ibid)...Génial ? Oui, nous avons là tous les arguments, tous les moyens et toutes les forces afin D'INVERSER la situation. Sans aucun coût supplémentaire et en faisant de super bénéfices, en plus. Bonne affaire ? Des cerveaux détraqués, soit des cerveaux qui pigent rien aux affaires vont déliter comme ceci. "Le technicien de la coopé (la honte absolue!) qui te vend un hectare de maïs , il se fait 3 fois plus de fric qu'avec du lin. Il vend beaucoup plus de produits phytos, d'engrais et donc, pour lui, LE LIN N'EST PAS RENTABLE PUISQU'IL NE LUI PERMET PAS DE FAIRE LES MÊMES MARGES QU'AVEC LE MAÏS OU LE SOJA". (p. 117 – ibid). Un tel cerveau n'est-il pas entièrement psychiatrisable ? N'avons-nous pas affaire à un homme des cavernes ? Une brute finie ? Lorsque le mot "rentable" est utilisé par de tels barbares il perd tout son sens. Et vous confiez l'avenir du monde, de vos enfants à ces personnages plus que détraqués. Qui ramènent TOUTE la réalité, la diversité des besoins humains, les poly facteurs de la complexité à leurs si misérables minuscules intérêts. Clair qu'ils ne comprennent pas un mot de rien. Et qu'ils se montrent prêts à détruire toute la terre, la vie, rien que pour leurs hallucinations (rentable c'est ce qui rentre dans ma poche, pas du tout la meilleure allocation des paramètres pour un bénéfice global réel, quitte à ce que, dans les apparences, un sous sous secteur de ce réel semble "moins rentable" !). La rentabilité pour tous doit remplacer la rentabilité pour un. Dire "c'est rentable puisque ça ME rapporte doit devenir psychiatrisable et traité comme une maladie. La raison exige, aussi, que tout profit ne soit plus considéré que tel un coût comme un autre.  Quitter la monoculture c'est quitter la folie dangereuse de toute "pesée unique" (soit sans aucun recours si elle se trompait à fond)

 

Et les folies de pensées de monocultures uniques ne sont finies La monoculture du mais qui, en France, sert à être exporté en Espagne ou ailleurs pour nourrir les cochons ou, pis encore, pour faire de l'amidon industriel"  (p. 104 – ibid)… Les primes destinées à irriguer du mais afin de nourrir les canards se sont transformées en monoculture hyper destructrices !!!

 

 Ce qui est fort dommage (et dommageable ici!) puisque la mono-maniaquerie compulsive à irriguer est un des éléments forts qui fait que l’agriculture intensive soit tout sauf rentable. Un hyper coût, à la tête, des farfelus pas sérieux à tous les postes. Et un énorme poids à traîner pour la collectivité. « il faut être fou pour renoncer à l’irrigation intensive ». Mais justement c’est être complètement fou que NE PAS Y RENONCER !!! L’eau est un »bien commun ». Tout le monde a donc entièrement le droit d’y fourrer son nez, et de demander des comptes hyper pointus : « les chiffres fournis par le Conseil d’Etat font froid dans le dos. Le poids de l’irrigation dans les prélèvements d’eau se situerait entre 79 % et 71 %  pour les Régions Poitou- Charente, Centre, Midi- Pyrénées, Languedoc- Roussillon. Les ¾ de l’eau prélevée pour l’irrigation sont d’origine superficielle. Or 80 % de ces prélèvements ont lieu l’été, c’est- à-dire en pleine période d’étiage des cours d’eaux » (p 106 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). PLUS D’INCONSCIENCE C’EST IMPOSSIBLE. La fumisterie de l’agriculture intensive la moins rentable (globalement) de toutes celles pouvant exister doit cesser. Marre de ces détraqués !!!. Puisque, dans certains bassins versants, lors des sécheresses l’irrigation peut atteindre 85 %, et même 95 % de toute l’eau » (p 106 – ibid). Un pays entier livré entièrement à des mains aussi irresponsables ça doit cesser. Mono-cultures suicidaires, homogénéisation des produits (ces autoroutes grandes ouvertes à la fragilisation des cultures et aux épidémies), tout comme le refus peu convaincant de répondre de leurs actes (tous ces milliards pour rien jetés dans le retraitement du lisier, pour toujours plus de gaspillages de l’eau si PRECIEUSE, etc) assez de ces inefficacités trop officialisées !!!

 

Privilégier le rendement ( et les monocultures et au mono-élevages n'existent que pour le rendement fou furieux !) sur la résistance c'est avoir choisi l'option la plus suicidaire !!! La sûreté alimentaire y est carrément en fuite. Aucune garantie solide pour le futur.

 

Alors que les techniques alternatives, outre les gains INCALCULABLES sur l'économie de l'eau, la fin de la pollution de la vie et de la nature, les économies gigantesques sur les technologies délirantes (et si inutiles !) de l'agriculture intensive – oui outre le retour de la qualité, du goût, du plaisir de manger bon et tout au bénéfice de la santé, etc ne nécessite qu'un peu plus…de travail. Donc, vous vous rappelez le sandale social inexcusable du chômage (le travail est "un droit constitutionnel", rappelons-le!) – un autre sur-bienfait, en fait. La rentabilité…n'est- ce pas si antidémocratique, que tous les dictateurs l'adorent un peu trop ?

 

Ces chiffres & faits affolants et presque jamais affrontés en face – permettent, tout bonnement, d'abolir complètement l'agriculture intensive, de supprimer les pollutions dangereuses des élevages, de résorber la faim dans le monde, d'entamer un futur "durable"pour l'agriculture. Et de faire de substantiels…bénéfices. Du côté économies, vous connaissez, ce qui n'est pas gaspillé eh bien! représente un réel …bénéfice, oui ou non ?

 

Ne pas omettre les 7 autres blogs courant du 3 juin2011 à aujourd'hui :

 

Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ?

Abolition complète de l'agriculture intensive: les solutions alternatives la surpassent toutes. (1) et (2)

Le tri du triennal contre la peste des pesticides

Comment le gigantisme en agriculture nous prive de choix ?

Les aides perverses à l'agriculture intensive

Les gaspillages intensifs de l'agriculture productiviste

 

Pourquoi autant de blogs (8) ? Par respect envers l'ampleur du problème si saccagé par l'irrespect des dirigeants toujours plus voyous ? Et pour faire vraiment le tour de la question. Ne reste qu'à y amener vos réactions, idées et propositions. Pourquoi pas un blog les regroupant toutes, sous un titre possible "Si ça ne colle plus comment j'adhère ?"

 

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Publié dans economie et politique

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