N'est –il pas temps de "confondre" qui se prétend, à la fois, de gauche et soutient le capitalisme ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Pour les médias dits de "gauche", d'une façon si scandaleusement mensongère,           " l'ordre libéral correspond en quelque sorte au bon sens (…) pour eux, gauche-droite ce ne sont plus des projets philosophiques fondamentalement opposés, ce sont juste des boutiques partisanes qui ne s'opposent plus mais ne différent que sur le saupoudrage d'un peu plus ou moins de social (p 77)***" (…) Mais l'idée de ne serait-ce que réfléchir au libéralisme ne peut même plus atteindre leurs cerveaux frivoles et tétanisés de lubies (…) "Un projet radical qui mettrait en cause l'économie de marché ne correspond pas du tout à leur vision qui a même tendance à penser que c'est quand la gauche s'attache à ce type de projet qu'elle échoue (p 78)". N'est-ce pas l'illustration d'une descente permanente dans le "déni du réel" ? Le tout "tendance", tout n'est qu'une mode et nous ne vivrons que dans nos maisons de poupées, âreu, aurait-il détruit leurs cerveaux ? "Il y a cette idée que la gauche est engoncée, et que pour qu'elle ait une chance de revenir au pouvoir, il faut qu'elle entre dans la "modernité" libérale. La vision des journalistes dominants est une vision très parisienne, d'état-major, qui décrète qu'il n'y a pas d'alternative au marché et que le marché est plutôt une bonne chose (…) et ils évoluent dans un univers où le projet social, économique et philosophique des décideurs va de soi …Leur référence ce n'est pas du tout l'enquête sociale qui leur permettrait de mesurer les dégâts du libéralisme…Leur référence c'est la lecture des éditoriaux des autres (p 79)". Et ces plus que ploucs osent appeler cet enlisement dans la bêtise crasse du nom "d'élite"? Devant une telle chute hors du réel, la volonté de ne plus jamais savoir, de ne rien savoir, ne peut fonctionner qu'à coups de mauvaises volontés et s'étaler qu'en mauvaises fois. Le ridicule de leur fragilité mentale, alliée à un manque de fondation existentielle, esquisse une caricature burlesque du fanatisme. Scoop : les médias comble de fanatismes. Nous repérons bien ces insurgés contre le réel, ces barricadiers s'opposant à tout fait argumenté, ces émeutiers contre toute vérité : ce sont bien eux les fauteurs de troubles (qui surgissent lorsque tout est trouble). La volonté de ne pas savoir constitue la vraie "ignorance" : dédaigner, ne pas regarder, faire semblant de ne pas s'apercevoir, négliger et mépriser, être strouillon et brouillon, forment socle de la pire "ignorance". La plus pernicieuse et toxique puisque le malheureux qui en est contaminé croit tout savoir. Et du haut de son aliénation "élitaire" juge et condamne tout le monde. Sans jamais rien savoir, ce qui ôte tout fondement à son jugement et le dévoile comme hystérie échevelée d'un effondré existentiel. La pire des "ignorances" se montre comme cette volonté de ne pas savoir, que pratiquent, à fond et en grand, la majorité des dirigeants (dirigeants c'est en tous domaines puisque politiques c'est gouvernants : capté?).

     Etes-vous au courant qu'un alcoolique qui "ignore" son addiction ne peut envisager de se soigner : défaut d'optique, tant qu'il n'a pu trouver l'angle d'incidence aucune incidence n'est possible ? Comment l'élite qui se délite peut-elle se présenter toute uniment contaminée sans s'en apercevoir ?

 

*****nous nous inspirons, carrément, de la B.D. de Philippe Squarzoni "Dol", aux Requins Marteaux, 4éme trimestre 2006, en en extrayant les citations paginées.

 

 

Où trône l'anomalie ? Dans ce qui va se retourner contre eux ? 

 

        "Dans l'état où se trouve le débat politique comment s'étonner qu'on préfère le simulacre à l'authentique, les plumes du costume de clown, le télévisuel et l'immense bêtise à l'esprit adulte ? (p 267)". "Dans n'importe quel autre type de contrat, cette manipulation frauduleuse aurait valu révocation (p 270)". Mais pas de révocation du si peu social dispositif politique-culture-média, qui fonctionne d'une façon très plouc et d'une inexcusable stupidité. Ce qui est essentiel, primordial, central, n'appartient plus à la réflexion ; uniquement, le superficiel, le farfelu, le frivole, l'étourdi, parviennent à toucher ces cerveaux irrémédiablement médusés et immobilisés dans un âge mental de 16 ans."Une reconversion menée par des anticonformistes bourgeois, qui n'ont pas l'impression d'avoir changé de camp, mais d'être "modernes", puisque , animés par des valeurs D'AVANT 1789, ils ont le regard tourné vers 2010 (p 97)". Le renoncement farfelu aux luttes sociales et économiques pour le domaine déconnecté et narcissique des questions de société, brouille l'authenticité de l'appellation "gauches" et même (nous sommes en train de le comprendre ) "d'extrêmes gauches". Dans la balance, audace sur les questions de mœurs contre très réactionnaires et encore plus rétrogrades sur les questions économiques, le curseur établit bien que, si vous ne voulez pas la très rapide abolition du capitalisme, vous ne pourrez plus vous prétendre de "gauche"…Ni aujourd'hui ni demain!

                                  

 

Conclusion d'étape: curieusement c'est au sommet de la Société que nous trouvons le plus d'idées fausses: jusqu'à 70 %. Alors qu'elles ont été démontrées inexactes récemment ou de nombreuses années auparavant Le mode de fonctionnement (cercle de flatteurs sans esprits critiques possibles) n'épuise pas à lui seul l'explication. Il existe aussi, chez eux, cette dramatique "ignorance" (regarder ailleurs, dédaigner de voir clairement les conséquences de ses paroles et actions, mépriser tout ce qui n'est pas en "rapports de pouvoir"- alors que l'intelligence, de structure englobante, ne participe pas, mais est métacadre, aux rapports de pouvoir, sous-système de dépendance à la bonne volonté de quelques uns, jeu artificiel qui ne peut répondre, pertinemment, d'aucune de "ses" règles etc.)."Ignorer" ainsi représente le plus grand non-savoir qui existe!

 

( à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,   onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore, onglet 2  "Présent !",  onglet 1 "Remue ménage", onglet 4  "Nul n'est  nul",  "Où trouver encore du sérieux ? " ou bien, aussi,  "Je ne parle plus à qui a raison", enfin,  onglet 3  "Rien de plus solide que le solidaire" ou "Légalité de l'égalité".

 

Publié dans méthodes de pensée

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