On est bien vu que s’il n’y a rien à voir ?

Répétant les pavés lisses et creux des lieux communs. Ne présageant jamais de surprises. Ne dérangeant rien. Ni n’arrangeant rien non plus… On est bien vu que s’il n’y a rien à voir !!!

Pas ou peu de personnalité. Interchangeable. Clone. En série….il n’y a vraiment rien à voir. Rien qui n’accroche et qui – par inadvertance – puisse irriter, enchanter, enthousiasmer ou mettre en colère, etc…bref, provoquer des passions…ne se dresse contre rien : oui laisse tout passer…et rien ne « se » passe plus !!!

Et puis la présence toute comme imperceptible, comme transparente, comme invisible, comme insensible… comme il n’y a absolument rien à voir ?

Tout cela écarté – beaucoup d’entre nous semblent opter pour cet « on est bien vu que s’il n’y a rien à voir ! »…et pour soi- même et pour les autres…auto-effaçant…la gomme du comme ça …et pas comme ci …à ce point ?

A ce point où il faut bien faire intervenir l’hypothèse du « On est bien vu seulement s’il n’y a rien à voir » ? Tout un dispositif collectif, une patine des comportements implicites, une mise en place de biopouvoirs, l’intrusion dans le moindre comportement, dans le plus petit mot, la moindre opinion, etc…d’attitudes-toutes-faites, tout notre tissu social déformé de cette grosse propagande en actes ? Etc…

Dans le but de conserver le plus de libertés de manœuvres, de vivre à fond son indépendance intérieure, de ressentir toute l’ardeur de la créativité enchantée, de maintenir au moins une longueur d’avance sur la société qui ne sait plus penser, de rester sans cesse soi- même, d’avancer toujours sur le chemin du sens, et tant d’ambitions non monétaires qui tissent la grandeur de l’humain – dans ces buts, oui nous sommes devenus – comme résultats non comme volontés -  tout l’inverse de cet « on est bien vu que s’il n’y a rien à voir » !!!

Cet « on est bien vu uniquement s’il n’y a rien à voir » -  il faut aller jusqu’au bout du raisonnement - c’est sacrifier sa vie pour le regard des autres, c’est jeter tout ce qu’il y a de « remarquable » en soi, c’est ne plus rien voir de soi, c’est s’effacer jusqu’à la racine du moindre souvenir…

…on est bien vu, dans ce cas précis, c’est « ni vu », ni regardé d’ailleurs, mais glissé dessus, évité, zappé,  ni donc « bien vu »….l’expression s’étant vue pervertie, inversée  détournée et retourné en ce «  bien vu = il n’y a rien à voir »

Il s’agit de bien placer les choix existentiels actuels où ils se trouvent réellement et de les formuler clairement – afin de ne pas les subir en toute inconscience ?

Etre « bien vu » mérite-t-il tant d’irréversibles sacrifices ?

C’est ne pas bien voir que d’insister, et contre son propre intérêt, pour demeurer dans ce trop unilatéral être « bien vu » ? Etre « bien vu » qui refuse, lui, toute symétrie, tout questionnement, tout traitement identique ? Et pour ceci perd tant de sa fiabilité ?

Afin de maintenir le il y aura toujours tout à voir, de valeur –

refuser, parfois tout net, d’être juste « bien vu » !!! 

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

            Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale

trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

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